Le topic de la bonne humeur et des goods vibes... Le topic de l'amour et de la camaraderie... Un topic Sydney Govou, en quelque sorte.
Non non, du tout!
J'avais besoin de $ et c'est un ami qui est producteur, j'ai chopé 1700 balles pour payer divers impôts...
Je travaille "peu" sur cette période.
Mes jours me pèsent, c’est ainsi. Mes nuits, je les éventre au scalpel.
J’aimerais bien harmoniser tous ces signes affolés, ces oracles giratoires, me je ne connais pas leur solfège.
Alors je me précipite dans leurs eaux, leurs terribles eaux de surface, et je m’y fracasse le crâne. Pourquoi ont-elles si peu de fond ? Et pourquoi une pataugeoire quand on peut regoûter à la mer ?
Mes jours me pèsent, c’est ainsi. Mes nuits, je les éventre au scalpel.
J’aimerais bien harmoniser tous ces signes affolés, ces oracles giratoires, me je ne connais pas leur solfège.
Alors je me précipite dans leurs eaux, leurs terribles eaux de surface, et je m’y fracasse le crâne. Pourquoi ont-elles si peu de fond ? Et pourquoi une pataugeoire quand on peut regoûter à la mer ?
"Me lava, dispersant gouvernail et grappin. Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent..."
N'est-ce pas le propre du flot d'être inconstant, irrégulier ? N'est-ce pas le propre de la vie de rendre fou après avoir donné la raison ? La vie n'est-elle pas en elle-même l'expression d'un paradoxe originel ? La vie donne la mort. La mort suppose la vie précédente. Je n'ai pas de réponse. Il n'y en a pas, je pense.
"Je m'habituai à l'hallucination simple : je voyais très franchement une mosquée à la place d'une usine, une école de tambours faite par des anges, des calèches sur les routes du ciel, un salon au fond d'un lac ; les monstres, les mystères ; un titre de vaudeville dressait des épouvantes devant moi."
La vie nous trompe, elle nous trompe et les signes que nous voyons ne sont pas ceux que nous pensons être. La douceur de la peau d'une femme heurte toujours le temps.
EDIT : Double post...
Jolie tentative de récupérer le gouvernail !
Je souscris à ton cap, avec une réserve néanmoins : je ne crois pas que la vie me trompe, c’est moi qui me trompe de vie.
Il est encore possible de l'embrasser, tant que ses lèvres perlent de jolis oiseaux blancs, petits voiles de mariée.
Je souscris à ton cap, avec une réserve néanmoins : je ne crois pas que la vie me trompe, c’est moi qui me trompe de vie.
Je ne sais pas si on peut se tromper de vie. Cela supposerait que l'on ait le choix de sa vie. Je n'y crois pas tellement.
Comme vous le savez tous, mon fils a 8 mois.
Comment ça vous ne le saviez pas, bande de mécréants?
Je sais, vous en avez marre de la joie d'un papa (pour la deuxième fois!) et vous pensez que les bébés, c'est chiant et que les parents font juste semblant d'être heureux...
N'importe quoi! Ça, c'est parce que vous n'en avez pas encore!
En vrai, ça peut être comme ça. Ou pas.
Moi, j'ai eu de la chance, j'ai eu deux merveilles de bébés.
Cette semaine, mon petit chou a fait ses deux premières dents.
Comme sa soeur avant lui, cela ne l'a même pas réveillé la nuit!
(j'ai une chance incroyable à ce niveau-là, deux gosses qui font les nuits entières, tout le temps, dents ou pas, malades ou pas, peu importe. Deux trésors. Ça doit être pour compenser le fait d'avori choisi d'être tifoso d'un club qui ne gagne jamais!)
Toujours cette semaine, il s'est mis à applaudir pour la première fois. C'est tellement mignon ces deux petite mimines imprécises qui se tapent dans les mains. Plus craquant qu'un poster avec des chiots!
Enfin, et toujours cette semaine, j'ai eu droit à mon premier "papa", son troisième mot. Bien sûr, les larmes aux yeux direct! Il disait déjà "maman" et "хайде" (prononcé "hayedé" en prononçant bien le "h" qui veut dire "allez", "forza", "come on", "vamos", enfin vous avez compris quoi!), son tout premier mot.
Du coup, je feel good et j'aime mes gosses.
(allez, oh pardon, хайде, ça va, je vous aime bien vous aussi!)
C’est très attendrissant mon Toto. Merci pour cette jolie carte postale familiale !
Trop moutik ça Totti !
Merci les gonzes.
J'avoue, ils me font craquer.
Moi j’ai deux nullos chez moi. Des chats nullos.
Ils ne savent rien faire, ils savent pas miauler, savent pas sauter, c’est pas des chats comme Aouh, mon seul véritable compagnon-chat. Qui m’a rappelé que la lumière était aimable.
Deux bestioles bizarres qui m’apprennent un autre rapport au temps, à l’attention.
On est famille d’accueil pour des chats traumatisés. Là, c’est deux bestioles qui ont grandi dans le noir, à peine alimentées. Ils se sont reproduits les uns avec les autres parce qu’ils étaient livrés à eux-mêmes dans un débarras. La plupart d’entre-eux fut piqué. Ils n’étaient de toute évidence pas viables.
Et maintenant, je récupère ça à la maison. Parce que ma nana adore les causes désespérées.
Comment lui donner tort ?
Pour que ma conclusion soit pertinente, il me faut préciser que je suis une cause désespérée.
Mais en fait ils sont cools ces nullos. Je les aime beaucoup. Parce que je sais d'où ils viennent. De nulle part.. Et je constate au quotidien tous leurs efforts pour tendre - non pas vers la domestication - mais vers la vie.
T’as appelé ton chat Ahou? Alors que c’est plus un bruit de canidé?
Il s’appelle Falco. C’est son nom de naissance.
Mais moi je l’ai appelé Aouh. Parce que c’était le son qu’il produisait.
C’est l’un de mes meilleurs pote, vraiment. L’une des plus nobles rencontres de ma vie.
“J'ai côtoyé différents maître zens. C'étaient tous des chats.” Eckhart Tolle.
Ça se trouve, son chat faisait des claping dans le salon ...
([i
Putain salopard ! Aouh ne m’a jamais volé un pétard, deux-trois coquettes à qui mieux-mieux (moi j’aime bien les croquettes, à cause de Martin Riggs).
Et au baby, ooooh possible que je me fasse mettre la misère... (je suis de l’école de ceux qui soulèvent leurs demis...).
Putain salopard ! Aouh ne m’a jamais volé un pétard, deux-trois coquettes à qui mieux-mieux (moi j’aime bien les croquettes, à cause de Martin Riggs).
Et au baby foot, ooooh possible que je me fasse mettre la misère... (je suis de l’école de ceux qui soulèvent leurs demis...).