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Feel Good Inc.

Le topic de la bonne humeur et des goods vibes... Le topic de l'amour et de la camaraderie... Un topic Sydney Govou, en quelque sorte.
Hahaha merci !

@nino : parce que pour réussir dans le sens macaroniste du terme ça demande de sacrifier une partie de sa vie privée et que j'en ai pas envie.

Ps : défendre les meurtriers ok. Défendre les terroristes ok. Mais le psg faut pas déconner. J'ai ma clause de conscience...
« Une vraie réussite méritée vu l'effort que cela demande pour réussir ».

Parce que plus la merde est dure à avaler, plus il faut prostituer l'organe qui la digère ?
Cet état d’esprit ne rime à rien.
Je vous assure, en toute bienveillance, que vous n’allez récolter que du vomi intellectuel.

Toi pas connaître tonton Nasser : lui faire sauter n’importe quelle clause !
Message posté par Dirkdiggler
Hahaha merci !

@nino : parce que pour réussir dans le sens macaroniste du terme ça demande de sacrifier une partie de sa vie privée et que j'en ai pas envie.

Ps : défendre les meurtriers ok. Défendre les terroristes ok. Mais le psg faut pas déconner. J'ai ma clause de conscience...


Félicitations Dirk!
Mais tu ne ferais pas tout ça pour mettre Courtois en taule pour évasion fiscale?

Mais bien sur^^
Oui Alegria, je te réponds dès que je ne suis plus vaginalement entouré !

(et félicitations Dirk !)
@Dirk

Je crois que c'est la première fois qu'autant de monde s'extasie parce que t'as le barreau...
Merci les gars !

@alceste : on va dire que c'est la première fois que les membres de ma famille sont contents parce que j'ai le barreau. A part mon oncle Dédé. Mais ça c'est une autre histoire...
"J'ai bonne conscience: je roule dans une voiture allemande mais mon tailleur est juif"

Jean Yanne
Haha Jean Yanne!

Une d'actualité et même s'il n'a pas connu la COP21...
"Tout le monde veut sauver la planète mais personne ne veut descendre les poubelles"

(alors le tri sélectif mon pauvre...)
J’adore les saisons déclinantes. J’adore sentir la matière se putréfier pour mieux renaître. Tout ce qui pue est vivant. Même un cadavre. En revanche, c’est difficilement adorable. C’est lorsque les os sont parfaitement blanchis, le squelette impeccable, que l’on se met à adorer l’inerte.
Tant qu’il reste un objet discuté, le fruit du faisandage, on le dissimule, on le soustrait.

La mort du grand pop dans les Frères Karamazov. Ouvrez donc les fenêtres ! Quel scandale.

Il va bien falloir que l’occident arrive à regarder la mort en face. Sans subterfuge, sans édulcoration.

C’est le putain de début de la sagesse immémoriale.

Pour ma modeste contribution, point de tombe et certainement pas l’ombre d’une épitaphe. Juste un trou commun, retour naturel et impeccable de nudité à la terre qui m’a engendré.

J’aurai tâché d’aimer et d’être aimable. Peut-être virevoltant à certains endroits.

Tout ça est absolument logique et infiniment désirable, mais pourquoi faut-il que ça reste muet ?
Quand je parle de mutisme, je ne parle pas de ma petite mort insignifiante, mais de cette perspective, effrayante mais ô combien encourageante au fond, de laisser de la place.
Une note de musique résonne parce qu’elle est provoquée et terminée. Elle fait sensation.
Une note de musique qui s’éternise pourrit les notes à venir.

Ça m’a fait du bien d'écrire cette merde. Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, et puis je suis un connard d’hypocondriaque. Je me gâche un peu le temps qui m’est accordé parce que je cherche à le résoudre.

Oisive jeunesse
À tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les cœurs s'éprennent.

Je vais faire de cette journée un opéra fabuleux.
Message posté par O Alegria Do Povo


Pour ma modeste contribution, point de tombe et certainement pas l’ombre d’une épitaphe. Juste un trou commun, retour naturel et impeccable de nudité à la terre qui m’a engendré.


Le retour à la nature. Grand fantasme de l'Homme moderne, qui a fait de sa vie l’œuvre de la transformation d'un monde qui ne lui ressemble plus. Pourtant, au moment final, au moment funèbre, au moment funeste, l'Homme sait. L'Homme sait. Il sait que tout est fini, il sait que tout s'arrête, que son existence n'est plus, que ses œuvres de vie ne seront plus que des souvenirs à jamais. Et dans un dernier râle, il crie et prie un retour à la nature.

"Et Holopherne offrit trois-cent de ses enfants à Judas en holocauste"

Le feu détruit l'Homme endormi, dans son cercueil que l'on nomme pudiquement dernière demeure mais qui n'est rien de plus qu'un amas de planche qui s'en va pourrir entre les vers, qu'un amas de petits copeaux qui vont brûler comme brûlent les étoiles à l'infini. Mais par l'action destructrice du feu, la création reprend. De poussière, l'Homme est devenu soi. De soi, l'Homme redevient poussière. En quelques secondes, fidèles et lentes. Contraste saisissant entre le feu qui consume lentement les chairs et les larmes qui coulent sur les joues des proches du corps, de son vivant.

"Holopherne eut pour mission de châtier les peuples de l'Ouest. Il assiégea Béthulie pendant cent jours et cent nuit avant d'être ensorcelé par la beauté de Judith."

Onfray a fait le deuil de la mélancolie. Le deuil d'un proche passe comme passent les étoiles. Le corps était là, bien vivant. Quand il arrête de s'animer, il disparaît mais reste ironiquement présent. Sa présence, présente, est gênante. Pris dans le feu de sa vie, il n'a pas vu son temps s'arrêter. Et quand tout s'arrête, il n'est plus. Pour les proches, il est sans être, il n'est plus tout en étant. Etrange dilemme de la mort. Etrange condition du corps, qui en passant de vivant à mort est redevenu nature tout en la quittant.

"Holopherne eût cent fois tort. Et son tort le plus grand fut de se laisser tomber dans les bras de Judith, qui l'égorgea sans pitié."
C’est juste.
Aussi ironique que cela puisse paraître, je mène un combat pour demeurer insignifiant. Je me suis endormi tout à l’heure. J’ai laissé des carottes sur le feu. Elles sont cramées à présent. Et j’ai une nouvelle fois fait peur à la femme qui a le courage de partager mon quotidien.
On va se quitter, il faut que l’on se quitte, ce sera mieux pour nous.

J’essaye de faire les choses simplement, et je les rate. Des putains de carottes. J’essaye de raisonner simplement, mais je me manque. Je ne suis jamais là où je m’attends.

J’en ai marre de charrier autant de détresse.



Il faut vraiment que je t'écrive Alegria ! En attendant, je m'en vais surveiller mes carottes !
Faut surtout que je me trouve un petit turbin qui me vide la tête, je veux pas devenir un cul-de-plomb ! Et puis faut que je me remette à la luminothérapie, je manque de lumière bordel !
Pauvre Aliocha ^^

Eloge aux saisons déclinantes et manque de lumière, cherchez l'erreur.

Papalagui dans son coffre de pierre.

Laissez votre mort à ceux qui vous survivront.
Tevez,

entre mon éloge aux saisons déclinantes et mon appel à la lumière, il s’est passé une journée. Très signifiante pour moi. Excuse-moi de ne pas être indéterminé. Excuse-moi d’utiliser cette endroit précisément comme un bastion où je puisse exposer mes contradictions. Excuse aussi que ma vie aille peut-être plus vite que la tienne ? Plus mal, ou mieux ? Je m’en branle, mais elle obéit clairement à un rythme différent.

C’est marrant que tu plaignes Aliocha, pour moi c’est clairement le démissionnaire de la fratrie. On en recause quand tu veux, et je serais à l’écoute parce que c’est un personnage qui me bouleverse, mais certainement pas un alibi comme tu le brandis.

Pour le reste, et la manière dont on appréhende la mort, vis les choses comme tu le ressens mec, mais ne viens pas me donner des leçons sur une phrase. Manière de botter en touche, encore et toujours.
Haha, susceptible.

Fallait pas le prendre comme un reproche, j'adore les contradictions Je ne ressens aucun besoin de t'excuser, rassure toi.

Défensif, tu m'amènes sur le sujet que tu maîtrises plus en esquivant là où j'aurais pu t'apporter.

Qu'importe je viens sur ton terrain. Aliocha est un personnage fictif, assez pauvre en consistance, diaphane, un surmoi au milieu d'un réel crasse et humain. Je ne dirais pas traître, juste irréel, optimiste, précurseur des révolutions russes et de ce qui s'ensuit.

PS : lis le Le Papalagui, au-delà de ton cul de plomb, ce bon sauvage en visite chez nos aïeux nous apporte la confirmation de ce que nous savons. déjà et c'est déjà pas mal.
Oh, peut-être un peu susceptible en ce moment, t’as pas tort. Excuse vieux si je surréagis.
Je sais pas trop sur quel pied danser en ce moment, je deviens tatillon, irritable. Sûrement un peu con.

J’adore Aliocha, c’est celui des frangins dont je me sens le plus proche. Mais plus le temps passe, plus je m’aperçois que Mitia est celui qui offre le plus, jusqu’à l’abandon total. Et qu’il fait écho à des tas d’autres figures dostoievkiennes qui m’ont marqué, Stravroguine, Rogojin... Je sais pas, Aliocha m’a toujours laissé un sentiment d’insatistaction là où Mychkine m’a emmené au-delà de mes craintes les plus intimes.

Je prend note de ton conseil sur le papalagui. Je vais me le procurer. Merci l’ami.
Message posté par O Alegria Do Povo
Oh, peut-être un peu susceptible en ce moment, t’as pas tort. Excuse vieux si je surréagis.
Je sais pas trop sur quel pied danser en ce moment, je deviens tatillon, irritable. Sûrement un peu con.


T'aurais pas eu quarante berges ces derniers temps, par hasard ?
Italia, t’as noté un changement majeur dans ton attitude passée la quarantaine ?
De nature "misanthrope diplomate", je ne dirais pas que ça s'est aggravé depuis ces douze derniers mois, mais je n'ai plus aucune retenue à dire les choses comme je les pense, surtout à ceux qui m'inspirent du négatif.
Nul n'est irremplaçable mais que ce soit chez moi ou au boulot, mon départ ferait très mal, au bout d'un moment ça m'a peut-être poussé (inconsciemment ?) à ne plus trop prendre de gants. Faut dire que pendant trop longtemps ça été un peu loin niveau self-control, patience et souci du maintien d'un calme de surface. Mauvaise façon de procéder, mais on le comprend après.
Après il y a la difficulté d'une franchise totale dans un endroit où tu es considéré comme un étranger, quand ce n'est pas carrément un intrus. Donc méfiance quand même ;-)
C’est marrant, moi j’ai l’impression que je deviens vraiment tendre. Je laisse passer des trucs, mêmes offensants. Je calcule plus trop mes colères et le hic, c’est que lorsqu’elles se déclenchent c’est parfois sur la mauvaise personne ou au mauvais moment. Je crois que je cherche un peu trop à être magnanime alors que je suis d’une nature, oh pas belliqueuse mais disons combative.
Je m’écrase un peu trop ces derniers temps, par envie d’être réceptif, à l’écoute. Je tiens à rester à l’écoute de toute personne bienveillante. Par contre ça me bousille qu’on utilise mon oreille comme une vulgaire pissotière.

Je vais me remettre à la boxe, je manque de tonus physique. On défend mieux ses idées quand on a un corps réactif. S’agit pas de partir en guerre, mais juste de retrouver un minimum de tonus intellectuel. Et de conserver ma bienveillance.

Puis je vais me remater Gentleman Jim qui m’avait bien marqué à ce sujet.

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