S’abonner au mag

FC Sochaux

Vous saviez qu'il y avait moins de 5 000 habitants à Sochaux ?
Qu'est-ce que j'ai pu être con quand même...

Message du 06/10/2013 :

L'enquête continue ! Pour rappel, voici sa première partie : Je viens de remarquer tout à l'heure, avec un grand étonnement, qu'il n'y avait qu'un "Onseca" de différence entre Omar Daf et Omar Da Fonseca...et comme cela sera sans doute la seule brève consacrée à Omar avant un bon bout de temps, j'ai tenu à vous le faire partager ici.

Par ailleurs, je me demande également ce qui a amené les parents du jeune Omar Da Fonseca, tous deux apparemment argentins, à le prénommer ainsi : Omar, prénom aux accents le plus souvent africains. Et c'est alors que j'ai découvert qu'un autre Omar célèbre était argentin, j'ai nommé : Gabriel Omar Batistuta (je fais ici abstraction volontairement de Pablo Omar pour éviter les confusions). Selon quoi, je me suis intéressé plus avant aux origines de ce prénom, synonyme de prospérité et de longévité.

Je me suis aussi intéressé au personnage d'Omar dans The Wire et à Omar Sharif car je dois avouer que ce genre de recherche, c'est ma grande passion.

Après quoi, j'ai repensé à Batistuta et j'ai compris pourquoi il avait quitté la Fio, feu de mon coeur, pour la Roma. Tout simplement parce que Roma et l'anagramme d'Omar et que Batigol le savait, comme Henri.

Et c'est là que j'ai découvert le plus grave ! Gab' Batistuta est né le 1er février 1969 soit deux ans jour pour jour après l'unification de la Marine royale du Canada. Or, Omar, est également l'anagramme d' Observatoire MArin de la Réunion...Bizarre n'est-ce pas ! Surtout quand on sait qu'Omar Daf est né à Dakar, au Sénégal, soit à 8821,7 kilomètres de la Réunion.

88 : 1988
21 : jour 21
7 : Juillet

21/07/1988. Soit 10ans avant le décès de l'astronaute Alan Shepard mais surtout 21ans après le premier pas sur la lune fait par Neil Armstrong ! Et 190 après la bataille des Pyramides ! Les Pyramides !

/ Deuxièmement et après avoir été suffisamment secoué par ces révélations, j'ai décidé de m'intéresser à celui qui a précipité Omar Daf sur le devant de la scène : Eric Hély. C'est là que j'ai découvert quelque chose de fameux, car Eric est né à Dourdan.

Dourdan ? Oui et alors ? Et bien Dourdan, comme Gary Dourdan, l'acteur afro-américain connu notamment pour sa participation dans la série plébiscité les Experts (CSI)(photo de l'acteur ici : http://www.hdwallpapersinn.com/wp-conte … ourdan.jpg). Or, ce dernier a été comme de par hasard aperçu pas plus tard que ce mercredi au Parc des Princes en compagnie de Paolo Maldini.

Ce qui est étrange, c'est qu'en dehors de sa présence au Parc, Gary n'avait jamais montré aucun signe d'intérêt pour le football en général et pour le PSG en particulier. Alors, coup de pub ? Ou mystère un peu plus profond que ça ?

Pour obtenir des éléments de réponse, retournons sur Hély, on sait de lui, qu'il a perdu le soutien du public sochalien au fil des défaites. On sait aussi, qu'un Kop est malgré tout resté fidèle à son coach : le Kop Terre. Eric Hély, le Kop Terre...Tout ça ne vole pas haut et j'en suis désolé.

Mes recherches m'ont fatigué et je me perds un peu, mes excuses, à bientôt peut-être (si je ne me suis pas fait enlevé d'ici-là) pour la troisième partie :

le Super Kop Terre.
Super GFC Ajaccio ce soir ! Une belle leçon de football, de solidarité et d'envie aussi bien collective qu'individuelle. Un beau modèle de gestion et d'humilité. Allez le GFC Ajaccio !

(Désolé j'ai pas trouvé le topic du GFC Ajaccio)


((tout bi continuède ...))
LA GRANDE EQUIPE DU FC SOCHAUX CHAMPIONNE DE FRANCE en 1934-1935
- Où l'on apprend qu'elle aurait pu disputer la première Coupe d'Europe !
- Ou l'on parle du Real Madrid et de Di Stefano !!

...Le grand homme de cette saison nouvelle qui s'ouvre en juillet 1934 va être un beau gaillard brun, aux cheveux frisés, à la prestance de danseur de tango et aux allures de conquérant: il s'appelle Duhart et se prénomme Pedro, comme le héros d'une chanson que la chanteuse-diseuse de l'époque, Marie Dubas, a rendu célèbre. Ce Pedro Duhart débarque à Boulogne le 16 août et signe aussitôt une licence «d'étranger» (très important, retenez-le bien) pour le FC Sochaux.
Il faut dire que sous l'impulsion de dirigeants particulièrement dynamiques qui se nomment Jean-Pierre Peugeot et Sam Wyler, le club franc-comtois qui s'est trouvé à l'origine du championnat professionnel grâce à la creation de sa fameuse Coupe Sochaux, a décidé de frapper un grand coup. C'est qu'on en arrive à la troisième édition de la grande compétition nationale. Et le FC Sochaux n' a pas pour l'instant décrocher le moindre trophée.
...Dans cette formation doubiste sont arrivés également deux autres footballeurs de très grande classe, l'international helvétique André (Trello) Abbegglen qui jouait aux Grasshoppers de Zürich, et l'Uruguayen Conrad Ross, ex-demi centre de l'Urania de Genève qui va entraîner l'equipe sochalienne.
...en janvier 1935, les dirigeants sochaliens poussent un soupir de soulagement: parce qu'il a pu demontrer les origines francaises de son père né en 1889 au pays Basque, parce qu'il n'a pas fait de service militaire en Uruguay, Pedro Duhart est enfin considéré comme un citoyen et un joueur français. Cela va permettre à l'équipe sochalienne de retrouver son brillant ailier gauche Leslie Miller, un Anglais aux courses rapides et aux dribbles tranchants.
Ainsi le FC Sochaux tire-t-il le meilleur parti d'une formation assez cosmopolite ou se trouvent réunis Conrad Ross (que va bientôt remplacer en cours de saison le Hongrois Szabo), deux Franco-Suisses (Roger Courtois et son fidèle ami Gougain), un Franco-Uruguayen (Pedro Duhart), un Suisse (Trello Abbegglen) et un Anglais (Leslie Miller). Tous ces hommes faisant bon ménage avec le gardien alsacien Willy Wagner, solide Strasbourgeois qui est revenu dans l'Est de la France après un court sejour à Hyeres, avec les Parisiens Lalloué et Louis Finot , avec le «Lion» de Belfort Etienne Mattler, attaché à son maillot bouton d'or comme le lierre au mur du bungalow du stade Bonal ou battra toujours le cœur du club, avec enfin le fidèle Roger Hug qui sera fort utile en fin de saison.
Equipe au destin international, sorte de Real Madrid avant la lettre, qui aurait sans doute pu rivaliser avec les plus grandes formations européennes. C'est d'ailleurs à ce moment précis que Gabriel Hanot conçoit dans le Miroir des Sports cette Coupe d'Europe des clubs qu'il fera naître vingt ans plus tard...» les matchs entre équipes nationales, écrit-il alors, sont loin de donner entière satisfaction. Car ils ne permettent pas de fixer la valeur du football d'une nation, et ils sont à même de devenir des manifestations où le chauvinisme refoulera le sport à l'arrière plan. Proposons que les nations désignent certaines de leurs équipes pour participer au championnat d'un autre pays: Lille pourrait aller chez les Belges, Sochaux en Suisse ou en Autriche, Tottenham viendrait en France, la Juventus en Angleterre, etc...Envisageons même que l'Amerique du Sud soit comprise dans ce mouvement. Resserrons les liens internationaux».
Deja l'idee d'une vaste confrontation européenne est lancée...bien que le football prenne un visage de plus en plus fermé et rebarbatif. Le 6 fevrier, dans l'Auto, un entrefilet souligne les dangers que court le football anglais lui-meme. «les recents matchs en Angleterre ont été si violents qu'on parle de mesures radicales pour enrayer le péril: suppression des primes, abolition des transferts, modification de decompte des points».
Sochaux, lui, s'accroche a son esperance et s'en va gagner à Strasbourg (1-0) devant 25 000 Alsaciens. Le 21 avril, l'équipe doubiste gagne à Mulhouse (5-1), alors que les Strasbourgeois perdent un point à Montpellier. Cette fois-ci, le championnat semble joué: car Sochaux possède cinq points d'avance sur son rival, alors qu'il ne reste plus que trois matchs à jouer. Mais huit jours après, c'est la déroute à Montbeliard devant Antibes qui crée une enorme surprise en gagnant 7-3. Sochaux va-t-il s'écrouler sur la fin, comme l'avait déjà fait Marseille un an auparavant ? Avant-dernière journée à Lille, nouvelle défaite, plus qu'un seul point d'avance ! On tremble cette fois pour Mattler et ses amis !
D'autant plus que le dernier match, joué devant le public sochalien, va les opposer aux Marseillais qui sortent àpeine d'une finale de Coupe disputée une semaine avant à Colombes. Le stade de la Forge est trop petit, en ce dimanche 12 mai 1935, pour accueillir tous les ouvriers et employés de chez Peugeot, accourus des quatre coins du pays de Montbeliard, de cette région de 100 000 âmes où l'on ne parle – hors du football – que d'automobiles, de motos, de vélos, et d'outillages. De Beaulieu à Mandeure en passant par Audincourt, Valentigney et Pont-de-Roide.
Alors, c'est le feu d'artifice qui éclate tout à coup sur la tête des braves footballeurs marseillais. Leur gardien Laurent Di Lorto, qui ne tardera guère à venir s'installer, d'une facon définitive, à Sochaux, a beau multiplier les prodiges et les parades, va en voir de toutes les couleurs devant une attaque sochalienne déchaînée, au centre de laquelle le rondouillard mais virevoltant Roger Courtois réalise l'exploit de marquer trois buts à lui tout seul, tandis que Duhart, le beau Pedro, charmeur de ballon diabolique, obtient le quatrième point d'une victoire indiscutable.
Une victoire qui consacre la supériorité sochalienne et donne le titre au club de Jean-Pierre Peugeot.
Son triomphe, le FC Sochaux 1935, l'a surtout bâti à la force de son attaque qui a été, de loin avec 94 buts, la plus percutante du championnat. Dans ce festin, Roger Courtois a bien sur dévoré sa part du gâteau, lui qui a marqué 29 buts. Mais c'est pourtant l'inépuisable et merveilleux Trello Abbegglen, sorte de Di Stefano des premiers âges, qui a décroché la Couronne des Buteurs (30 buts). Comme ça, sans avoir l'air d'y toucher, avec son crâne chauve, son corps frêle, son souffle inépuisable, sa lucidité toujours vive, et sa foi inébranlable qui le faisait s'agenouiller et se signer au bord de la touche, avant d'entrer sur le terrain. Un modèle de footballeur dit «d'avant-guerre» qui serait encore aujourd'hui, sans discussion, l'une des super-vedettes du football mondial...
Extrait de «La fabuleuse histoire du football»

L'ECOLE DES ARTISTES SOCHALIENS

La rivalité féroce qui oppose depuis quatre ans le FC Sochaux à l'Olympique de Marseille n'est pas près de s'éteindre. La saison 1937-1938 lui donnera l'occasion de rebondir. En championnat d'abord où le club de l'Est a échoué d'un souffle la saison précédente. Les dirigeants sochaliens ont décidé de rénover l'équipe: Trello Abbegglen est reparti en Suisse au Servette, tandis que Lauri regagnait l'Argentine, afin d'échapper au service militaire français. Mais un autreTchécoslovaque a remplacé Bradac: Faczinek l'inter droit du Sparta de Prague, tandis que deux ailiers alsaciens débarquentde Strasbourg (Curt Keller) et e Mulhouse (Korb). Les dirigeant sochaliens avaient même cherché un moment à engager le demi centre de la Squadra Azzura Andreolo; mais les italiens n'ont pas voulu laisser partir leur meneur de jeu. Cette équipe sochalienne va être accablée tout le long de la saison par les pépins et les blessures: mais ses principales rivales ne seront guère mieux loties: l'OM n'a pas pu renforcer sa formation et va être bientôt accaparé par la Coupe qui lui plaît tant, car le RC Paris qui a perdu Dupuis et Delfour (passés au Red Star et à Roubaix) n'a pas retrouvé sa grande équipe malgré l'arrivée des Espagnols Luis Regueiro, du Real, et Ramon Zabalo, de Barcelone. Lille végète, bien que la venue de Darui ait renforcé sa défense. Seuls Strasbourg, Rouen et Sète, avec leurs redoutables buteurs Oskar Rohr, Jean Nicolas et Désiré Koranyi, se montrent menaçants.
Mais Sochaux prend tout de suite un départ en fanfare, écrasant Fives et Rouen (11 buts en 2 matchs) et s'installant d'entrée à la tête de la division I qui a perdu Rennes et Mulhouse, mais récupéré Lens et Valenciennes. Le Racing Club de Paris (4-0) Strasbourg (6-1), Roubaix (3-0), Sète (1-0), Lens (4-0), Valenciennes (6-1), Rouen (3-1), Lille (2-0),
le Red Star (3-1), personne ne peut résister à Roger Courtois et à ses coéquipiers. Quand les titulaires sont blessés ou absents, ce sont les remplaçants qui prennent la situation en mains: si Courtois n'est pas là, c'est un nommé Sarrieux qui marque trois buts contre le Red Star; quand Laurent Di Lorto souffre d'une blessure aux côtes, le jeune
gardien Pretto le fait presque oublier. La défense «tricolore»
est si impressionnante d'efficacité qu'on a donné au trio Di Lorto-Cazenave-Mattler, le nom très imagé et significatif de «Ligne Maginot». Le demi centre hongrois Janos Szabo plane sur cette équipe comme l'aigle sur la vallée. Les deux demis et Lehman abattent un travail de Romains. Le grand Pedro Duhart revient bientôt placer ses dribbles chaloupés et ses feintes de prestidigateur, tandis que le Tchècoslovaque Faczinek marque but sur but, renforçant auprès de Roger Courtois la puissance de feu de l'attaque sochalienne où sont venus s'incorporer également, en cours de saison, deux autres Franco-Uruguayens, Ithurbide et Irrigaray.
Ce Sochaux-là ne va subir que quatre défaites en trente matchs, dont deux face à l'OM, sa bête noire, qui terminera d'ailleurs deuxième à deux points du nouveau champion sacré le 1er mai, grâce à une victoire remportée à Lens (2-0, deux buts de Keller) sans Courtois.
Sochaux 1938, c'est un champion de France au style séduisant et spectaculaire qui a battu et fait battre tous les records de recette sur son passage et qui a pris rang finalement de véritable école, par la finesse et l'élégance de son jeu, par sa recherche technique et même son dilettantisme, savant mélange où la double influence de l'Europe Centrale et de l'Amérique du Sud s'est faite constamment sentir
Belle saison en perspective avec les Weissbeck, Kalulu et autres *pouce en l'air"

Rédiger un message