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Mais d'où tu a vus que je m'oppose?
C'est quand même incroyable de continuer à dire ça après toutes ces années de vie commune mon cher CMF!
Perso, les éoliennes, je trouve ça plutôt joli. Sauf la nuit, quand elles clignotes. Ça c'est vraiment de la daube.
De plus, je suis en train d’installer des panneaux solaires sur mon toit (si je peux me faire un petit billet, je vais pas chouiner). Et j’ai un copain qui travaille à EDF, donc, hein, pouet-pouet.
Ensuite, je vis dans un département où l’énergie consommée est produite par environ 98% de renouvelable.
Et ouais mon pote.
Et le paysage n'est pas défiguré, pas trop on va dire.
Cas concret :
Là, ils vont remplacer une THT qui traverse un PNR par une plus grande, plus haute. Afin de pouvoir acheminer l’électricité produite par des éoliennes. Depuis la campagne vers la ville, donc.
Des "opposants" en sarouel, incultes, manipulés, endoctrinés ont demandés à ce que la ligne soit enterrée.
Fin de non recevoir de RTE, ça coûte trop cher. "PNR ou pas, site Natura 2000 machin chouette, m'en bat les couilles » ont -ils répondus. Elle est là, elle y reste.
Et bien, ya 15 jours, suite à un épisode venteux, cette ligne est tombée et à mis le feu. 2 hectares brûlés en plein hiver!
Quel coût pour la collectivité?
Quel coût pour entretenir cette ligne pendant des décennies? Sous une THT, rien ne doit pousser trop haut, il faut donc envoyer des équipes couper, tronçonner, au prix de la destruction d’espèces endémiques (papillons, lézards, fleurs, plantes, nids d’oiseaux, etc,etc…).
Voilà ce que je propose. Que ces investisseurs voient un peu plus loin que le bout de leur nez et tiennent compte du vrai coût des choses, sur le long terme.
Le développement à marche forcée cré des non sens irréparables.
Il ne faut pas céder à la panique.
Ce qui se fait dans l’urgence, est rarement une réussite.
Tenons compte des erreurs du passé. La reconstruction à marche forcée de la France après guerre nous a donné les cités dont on se sait plus quoi faire aujourd’hui.
La vérité de 2020 ne correspondra pas à celle de 2050 ou 2100.
La France doit être un modèle du genre. Que des pays bien plus pollueurs que nous s'inspirent de notre savoir faire. Parvenir à sauvegarder le territoire tout en continuant à décarboner.
Dans le calme et la concertation.
Je suis de prêt tout ça. Et les collectivités territoriales font bien mieux que le gouvernement central. Mille fois mieux ( développement des ENR).
La Région Occitanie est un modèle du genre.
Donc, si l’État fait des annonces (effets d’annonces, comme ce demeuré de Lemaire), cela me rassure plus que cela m’inquiète.
Si parfois je m'oppose à toi, c'est parce que tu sembles être dénué de discernement sur ce thème précis, voulant appliquer une méthode de développement ENR façon bulldozer.
Tout le monde doit être entendu, tu te poses trop souvent en sachant. La technicité, la science, l'économie ne doivent pas être seules à décider de l'avenir de l'Homme. Pour moi, cela cré de l'antagonisme.
Et pour conclure, je le redis: vouloir décarboner sans ne rien changer à notre mode de vie (remplacer 1 véhicule thermique individuel par un véhicule électrique individuel par exemple) ne réglera rien.
PS : comme tu connais les dossiers, si tu as compris où j’habite, merci de ne pas le dire dans ton éventuelle réponse.
Putain le pavé!
EH OUAIS MON POTE a écritMais d'où tu a vus que je m'oppose?
C'est quand même incroyable de continuer à dire ça après toutes ces années de vie commune mon cher CMF!
Perso, les éoliennes, je trouve ça plutôt joli. Sauf la nuit, quand elles clignotes. Ça c'est vraiment de la daube.
De plus, je suis en train d’installer des panneaux solaires sur mon toit (si je peux me faire un petit billet, je vais pas chouiner). Et j’ai un copain qui travaille à EDF, donc, hein, pouet-pouet.
Ensuite, je vis dans un département où l’énergie consommée est produite par environ 98% de renouvelable.
Et ouais mon pote.
Et le paysage n'est pas défiguré, pas trop on va dire.
Cas concret :
Là, ils vont remplacer une THT qui traverse un PNR par une plus grande, plus haute. Afin de pouvoir acheminer l’électricité produite par des éoliennes. Depuis la campagne vers la ville, donc.
Des "opposants" en sarouel, incultes, manipulés, endoctrinés ont demandés à ce que la ligne soit enterrée.
Fin de non recevoir de RTE, ça coûte trop cher. "PNR ou pas, site Natura 2000 machin chouette, m'en bat les couilles » ont -ils répondus. Elle est là, elle y reste.
Et bien, ya 15 jours, suite à un épisode venteux, cette ligne est tombée et à mis le feu. 2 hectares brûlés en plein hiver!
Quel coût pour la collectivité?
Quel coût pour entretenir cette ligne pendant des décennies? Sous une THT, rien ne doit pousser trop haut, il faut donc envoyer des équipes couper, tronçonner, au prix de la destruction d’espèces endémiques (papillons, lézards, fleurs, plantes, nids d’oiseaux, etc,etc…).
Voilà ce que je propose. Que ces investisseurs voient un peu plus loin que le bout de leur nez et tiennent compte du vrai coût des choses, sur le long terme.
Le développement à marche forcée cré des non sens irréparables.
Il ne faut pas céder à la panique.
Ce qui se fait dans l’urgence, est rarement une réussite.
Tenons compte des erreurs du passé. La reconstruction à marche forcée de la France après guerre nous a donné les cités dont on se sait plus quoi faire aujourd’hui.
La vérité de 2020 ne correspondra pas à celle de 2050 ou 2100.
La France doit être un modèle du genre. Que des pays bien plus pollueurs que nous s'inspirent de notre savoir faire. Parvenir à sauvegarder le territoire tout en continuant à décarboner.
Dans le calme et la concertation.
Je suis de prêt tout ça. Et les collectivités territoriales font bien mieux que le gouvernement central. Mille fois mieux ( développement des ENR).
La Région Occitanie est un modèle du genre.
Donc, si l’État fait des annonces (effets d’annonces, comme ce demeuré de Lemaire), cela me rassure plus que cela m’inquiète.
Si parfois je m'oppose à toi, c'est parce que tu sembles être dénué de discernement sur ce thème précis, voulant appliquer une méthode de développement ENR façon bulldozer.
Tout le monde doit être entendu, tu te poses trop souvent en sachant. La technicité, la science, l'économie ne doivent pas être seules à décider de l'avenir de l'Homme. Pour moi, cela cré de l'antagonisme.
Et pour conclure, je le redis: vouloir décarboner sans ne rien changer à notre mode de vie (remplacer 1 véhicule thermique individuel par un véhicule électrique individuel par exemple) ne réglera rien.
PS : comme tu connais les dossiers, si tu as compris où j’habite, merci de ne pas le dire dans ton éventuelle réponse.
Putain le pavé!
Ah mais j’avais déjà compris ou tu habitais, tu t’es déjà trahi dans quelques-uns de tes posts huhu.
Par ailleurs, sans vouloir faire le donneur de leçon ou autre, mais cela explique sans doute nos désaccords depuis le départ, tu es complètement, vraiment, à côté de la plaque quand je te vois écrire « Je vis dans un département où l’énergie consommée est produite par environ 98% de renouvelable »
La part d’ENR dans la consommation d’énergie finale de ton département en 2021 est d’un peu mois de 20 %. Chiffre que tu peux retrouver sur l’excellent site : https://terristory.fr/
Je ne sais absolument pas comment tu peux trouver tes 98 %, et cela me fait un peu « peur » sur ta compréhension des sujets climat/énergie et ce qui explique je pense nos désaccords depuis le départ.
Tu ne devrais pas avoir peur, et ne pas t'arrêter que sur un seul chiffre (qui sera tjs source de débats).
Voilà une source qui évoque ce chiffre:
"Ah mais j’avais déjà compris ou tu habitais, tu t’es déjà trahi dans quelques-uns de tes posts huhu."
Je sais, cela ne me gène pas plus que ça. Mais juste ne pas oublier que nous sommes sur un espace d'échange public.
"On" pourrait nous lire.
Champion-Mon-Frère a écritLa part d’ENR dans la consommation d’énergie finale de ton département en 2021 est d’un peu mois de 20 %. Chiffre que tu peux retrouver sur l’excellent site : https://terristory.fr/
.
Ah, j'ai pigé...
Je parle de production et toi de consomation finale.
Pourquoi cherches-tu à biaiser systématiquement?
Cela nuit au débat.
EH OUAIS MON POTE a écritTu ne devrais pas avoir peur, et ne pas t'arrêter que sur un seul chiffre (qui sera tjs source de débats).
Voilà une source qui évoque ce chiffre:
WHOA !
Mais évidemment que je m’arrête sur ce chiffre, c’est la base pour la compréhension de tout le reste !
Tu sors un « je vis dans un département où l’énergie consommée est produite par environ 98% de renouvelable. » (ce qui est factuellement et absolument faux) et dans ce nouveau message tu me diriges vers un site d'ENEDIS qui parle (logiquement) de... consommation d’électricité (qui n’est absolument pas la même chose que « l’énergie consommée »).
Fin je sais pas moi, c’est la base de tout si on veut parler énergie/EnR etc. Si déjà tu confonds production/consommation d’énergie et production/consommation d’électricité…
Encore bon, allez, tu m’aurais dit « je vis dans un département où l’électricité consommée est produite par environ 98% de renouvelable » (ce qui aurait été factuellement faux également). Mais alors là…
On part vraiment de loin.
EH OUAIS MON POTE a écritAh, j'ai pigé...
Je parle de production et toi de consomation finale.
Pourquoi cherches-tu à biaiser systématiquement?
Cela nuit au débat.
Non, je ne pense pas que tu aies pigé (cf mon message juste au-dessus)
Les bras m'en tombent. Je renonce.
Celle-là elle est pour Bono :
"Dans ce plan de « réarmement chimique » de l’agriculture française, il y a les pressions sur ceux qui sont chargés, au sein des institutions publiques, de le lire et de l’interpréter. Gabriel Attal a ainsi mis en cause, sans la nommer, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), chargée d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux des pesticides et de leur octroyer (ou leur retirer) leur autorisation de mise sur le marché. Le premier ministre annonce de facto vouloir placer l’agence – coupable selon lui d’interdire des molécules en France avant qu’elles ne soient interdites dans l’Union européenne –, sous une forme de tutelle politique.
Pour Dominique Potier, agriculteur de métier et député (Parti socialiste) de Meurthe-et-Moselle, rapporteur de la commission d’enquête sur les pesticides tenue en 2023, il s’agit là « d’un recul de l’Etat de droit ». « Dans une démocratie, la remise en cause par le pouvoir politique d’une autorité scientifique constituée n’est pas un acte banal, dit au Monde cet élu peu coutumier des outrances et des vociférations d’Hémicycle. C’est un moment de bascule. »
Bien sûr, l’expertise peut – et doit – être constamment interrogée dans sa rigueur, son indépendance, dans ses choix de tenir compte de tel ou tel élément plutôt que de tel autre. Mais elle doit l’être avec les instruments intellectuels de la disputatio savante, et il va sans dire que l’injonction politique n’en fait pas partie. La volonté de contrôle de la science et de l’expertise est un trope des régimes césaristes ou à tentation autoritaire. De fait, on se souvient que parmi les premières décisions de Donald Trump, à son arrivée à la présidence des Etats-Unis, figuraient la reprise en main de l’Agence fédérale américaine pour la protection de l’environnement (EPA) et sa mise sous tutelle par le pouvoir.
Le « réarmement chimique » de l’agriculture française et ses modalités ne sont donc pas seulement une catastrophe environnementale et sanitaire dont les effets seront irréversibles à brève ou moyenne échéance. Ils s’inscrivent, comme pour la question migratoire, dans un mouvement de ratification culturelle de l’extrême droite : est-ce vraiment une bonne idée ?"
A partir de quel moment faut-il lancer une alerte enlèvement?
Le Bonobo 43 ans est attendu à l'accueil. Le Bonobo est attendu à l'accueil. Ta famille t'attend!
Article intéressant, le changement de paradigme, c'est maintenant:
"Dépasser le contrat social d’après-guerre et donner la parole aux citoyens
Vous parlez d’un « nouveau contrat social », que voulez-vous dire ?
Il y a eu un contrat social après-guerre : produire beaucoup, à moindre coût. On a construit un système autour de cela. Aujourd’hui, un des enjeux de la crise écologique c’est que nous dépassons les capacités de la biosphère mondiale. Ce qui implique de consommer moins et autrement les ressources : un impératif de sobriété. Une notion qui n’est pas évidente à mettre en œuvre tant que l’on demeure dans le contrat social d’après-guerre, basé sur l’idée d’abondance, de progrès techniques, d’offre qui ne fait qu’augmenter. Comment on s’organise autrement pour que cela apporte le même niveau de bien-être et quel lien avec la place du travail ? Tout cela pose des questions démocratiques. Comment combiner ces interrogations avec la démocratie participative et la démocratie représentative, comment organiser les débats ?"
https://www.ouest-france.fr/environnemen…ee-a679-f5e19f323758
"« La transition énergétique n’a pas commencé »
Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle."
Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Il vient de publier Sans transition — Une nouvelle histoire de l’énergie (Seuil)."
https://reporterre.net/Jean-Baptiste-Fre…que-n-a-pas-commence
EH OUAIS MON POTE a écrit"« La transition énergétique n’a pas commencé »
Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle."
Jean-Baptiste Fressoz est historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Il vient de publier Sans transition — Une nouvelle histoire de l’énergie (Seuil)."
https://reporterre.net/Jean-Baptiste-Fre…que-n-a-pas-commence
Ah Jean-Baptiste… (métonne pas de te voir le citer tiens).
Il y a bien quelques points sur lesquels je suis d’accord avec lui mais alors, sur le reste…
Déjà, je crains malheureusement qu’il n’ait pas compris la base de son sujet, à savoir le concept de transition énergétique (ou bien même sa définition). Et bon, à partir de là… Une transition énergétique est un passage d’un système énergétique à un autre. Cela ne veut en aucun cas dire qu’une énergie présente dans le premier ne doit pas l’être dans le second.
Donc oui, il y a déjà eu des transitions (énergétiques) ; exemple : France avec le nucléaire, ou Grande-Bretagne. Dire que cela n’a jamais eu lieu est factuellement faux.
Qui plus est, selon lui, une transition rapide n’est pas possible car cela n’a jamais eu lieu dans l’histoire. J’ai énormément de mal avec cet argument fallacieux. Dire que quelque chose n’a jamais eu lieu ne permet pas de conclure à l’impossibilité de le faire dans l’avenir.
Bref, commenter son interview prendrait trop de temps parce qu'il y a beaucoup à redire.
Si je peux être en phase avec lui sur quelques points qu’il évoque, le reste de son discours est assez hallucinant (voire climatosceptique).
Ça me fait penser à son interview l’année dernière dans Blast (également pour la promo de son livre) ou il avait pu sortir des trucs incroyables (je repense notamment à son « Depuis 1990, les émissions de CO2 de la France stagnent »).
C'est fou tous ces gens qui ne comprennent pas grand chose hein?
T'as vraiment pas de bol d'être entouré par autant d’imbéciles ignares.
Encore un marqué du Sceau de l'Infamie: climato-scepticique.
Ca frise la monomanie.
"En 2019, la masse totale de l’empreinte est estimée à 663 Mt CO 2 éq, soit un
niveau proche de celui de 2016 et supérieur de 7 % à celui de 1995. Entre
1995 et 2019, les émissions intérieures ont diminué (- 25 %), tandis que les
émissions associées aux importations se sont nettement accrues (+ 72 %).
Sur la même période, la demande finale intérieure (consommation au sens
large des Français, y compris l’investissement), dont le montant conditionne
en partie le niveau de l’empreinte, a augmenté de 50 %, en volume. Les
émissions importées représentent plus de la moitié des émissions totales de
l’empreinte. Après une progression entre 1995 et le milieu des années 2000,
le niveau de l’empreinte amorce une décroissance sur la dernière décennie.
Rapportée au nombre d’habitants, l’empreinte carbone est estimée à
9,9 tonnes de CO 2 éq en 2019, contre 10,4 tonnes de CO 2 éq en 1995."
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"La France diffère de l’UE par sa faible part d’émissions provenant de
l’industrie de l’énergie (10 % du total), en raison du poids important du
nucléaire dans la production d’électricité. Les transports sont ainsi le premier
secteur émetteur, avec 132 Mt CO 2 éq, soit 30 % du total national.
En 2018, les émissions totales (hors UTCATF) ont diminué de 4,0 %.
Cette baisse se concentre dans le secteur de l’industrie de l’énergie (- 15 %),
en raison d’une baisse de l’utilisation des centrales thermiques classiques
pour la production d’électricité, ainsi que dans le résidentiel et le tertiaire
(- 6 %), en raison notamment d’un hiver plus doux qu’en 2017.
Sur le plus long terme, les émissions liées à l’utilisation de l’énergie ont
été réduites dans l’ensemble des secteurs (voir partie 4), à l’exception des
transports (+ 8 %). Les baisses les plus notables sont enregistrées dans
l’industrie de l’énergie (- 41 %) et dans l’industrie manufacturière et la
construction (- 35 %)."
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
https://www.statistiques.developpement-d…mat_edition_2021.pdf
EH OUAIS MON POTE a écrit"En 2019, la masse totale de l’empreinte est estimée à 663 Mt CO 2 éq, soit un
niveau proche de celui de 2016 et supérieur de 7 % à celui de 1995. Entre
1995 et 2019, les émissions intérieures ont diminué (- 25 %), tandis que les
émissions associées aux importations se sont nettement accrues (+ 72 %).
Sur la même période, la demande finale intérieure (consommation au sens
large des Français, y compris l’investissement), dont le montant conditionne
en partie le niveau de l’empreinte, a augmenté de 50 %, en volume. Les
émissions importées représentent plus de la moitié des émissions totales de
l’empreinte. Après une progression entre 1995 et le milieu des années 2000,
le niveau de l’empreinte amorce une décroissance sur la dernière décennie.
Rapportée au nombre d’habitants, l’empreinte carbone est estimée à
9,9 tonnes de CO 2 éq en 2019, contre 10,4 tonnes de CO 2 éq en 1995."
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
"La France diffère de l’UE par sa faible part d’émissions provenant de
l’industrie de l’énergie (10 % du total), en raison du poids important du
nucléaire dans la production d’électricité. Les transports sont ainsi le premier
secteur émetteur, avec 132 Mt CO 2 éq, soit 30 % du total national.
En 2018, les émissions totales (hors UTCATF) ont diminué de 4,0 %.
Cette baisse se concentre dans le secteur de l’industrie de l’énergie (- 15 %),
en raison d’une baisse de l’utilisation des centrales thermiques classiques
pour la production d’électricité, ainsi que dans le résidentiel et le tertiaire
(- 6 %), en raison notamment d’un hiver plus doux qu’en 2017.
Sur le plus long terme, les émissions liées à l’utilisation de l’énergie ont
été réduites dans l’ensemble des secteurs (voir partie 4), à l’exception des
transports (+ 8 %). Les baisses les plus notables sont enregistrées dans
l’industrie de l’énergie (- 41 %) et dans l’industrie manufacturière et la
construction (- 35 %)."
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
https://www.statistiques.developpement-d…mat_edition_2021.pdf
Mais ce n’est pas possible…
Tu te rends quand même compte (?!) que tu postes une publication qui n’est pas la dernière en date (on est dans la même lignée que les arguments fallacieux de Fressoz là…) et surtout qui a depuis été ajustée/précisée par des évolutions méthodologiques (pour le calcul de l’empreinte carbone).
En effet, via travail de plusieurs entités (Haute Conseil pour le Climat, INSEE, ADEME, CITEPA, DGEC etc), la méthodologie de calcul de l’empreinte carbone a été ajustée fin 2021 afin de mieux tenir compte de l'évolution des coûts du pétrole brut, du gaz et du charbon. L'ensemble de la série a ainsi été révisée, l’essentiel des ajustements portant sur les émissions importées de CH4.
Si tu veux le détail sur l’ajustement de cette méthodologie :
https://www.statistiques.developpement-d…vision_empreinte.pdf
Bref, la moindre des choses est donc, si tu donnes de chiffres pour « appuyer » un argumentaire, de prendre la dernière publication en date (comprenant donc une méthodologie plus robuste et des chiffres plus précis).
https://www.statistiques.developpement-d…-france-de-1995-2022
Ou ici : https://www.statistiques.developpement-d…s-du-climat-2023.pdf
En 2019, l’empreinte carbone est estimée à 625 Mt CO2 eq, en baisse de 6,8 % par rapport à 1995. L’empreinte carbone par habitant en 2019 est estimée à 9,3 t CO2 eq soit une baisse de 17,7 % par rapport à 1995.
Donc ce que dit Fressoz, au regard des éléments techniques et scientifiques disponibles, est factuellement faux. Et le fait que tu veuilles aller dans son sens (via ton lien) me laisse encore penser (cf nos échanges en haut de cette page) que tu n’as pas une bonne compréhension de ces sujets.
« Comment tu fais, comment tu convaincs. »
La base.
On attend.
Champion-Mon-Frère a écritAh Jean-Baptiste… (métonne pas de te voir le citer tiens).
Il y a bien quelques points sur lesquels je suis d’accord avec lui mais alors, sur le reste…
Déjà, je crains malheureusement qu’il n’ait pas compris la base de son sujet, à savoir le concept de transition énergétique (ou bien même sa définition). Et bon, à partir de là… Une transition énergétique est un passage d’un système énergétique à un autre. Cela ne veut en aucun cas dire qu’une énergie présente dans le premier ne doit pas l’être dans le second.
Donc oui, il y a déjà eu des transitions (énergétiques) ; exemple : France avec le nucléaire, ou Grande-Bretagne. Dire que cela n’a jamais eu lieu est factuellement faux.
Qui plus est, selon lui, une transition rapide n’est pas possible car cela n’a jamais eu lieu dans l’histoire. J’ai énormément de mal avec cet argument fallacieux. Dire que quelque chose n’a jamais eu lieu ne permet pas de conclure à l’impossibilité de le faire dans l’avenir.
Bref, commenter son interview prendrait trop de temps parce qu'il y a beaucoup à redire.
Si je peux être en phase avec lui sur quelques points qu’il évoque, le reste de son discours est assez hallucinant (voire climatosceptique).
Ça me fait penser à son interview l’année dernière dans Blast (également pour la promo de son livre) ou il avait pu sortir des trucs incroyables (je repense notamment à son « Depuis 1990, les émissions de CO2 de la France stagnent »).
J'allais faire une réponse à ce message un minimum développée, mais ce site de merde a encore fait des siennes et j'ai tout perdu...
Bref, en version courte, pas sûr de te suivre sur ce point :
Une transition énergétique est un passage d’un système énergétique à un autre. Cela ne veut en aucun cas dire qu’une énergie présente dans le premier ne doit pas l’être dans le second.
Si on s'en tient à une définition stricte de la chose, je l'entends, mais dès lors on passe un peu à côté du sujet il me semble.
Pas encore lu le bouquin de Fressoz, donc je ne voudrais pas trop m'avancer, mais de ce que j'ai pu entendre de lui ici et là, me semble que l'idée de son propos est surtout de dire qu'aucune transition énergétique telle qu'on l'entend aujourd'hui (du moins telle qu'on doit la mener) n'a jamais été réalisée.
Sachant que celle-ci implique une part non négligeable de substitution de certaines sources d'énergies par d'autres sources d'énergies, ça ne me semble pas déconnant.
Bon, en revanche, pour le côté, "ça n'aura pas lieu parce que ça n'est jamais arrivé", je suis d'accord avec toi. ça fait vraiment réflexion d'historien bas du front.
J'ai quand même acheté son bouquin pour me faire une idée, et parce que je me dis qu'il doit quand même y avoir de la matière.
J'ai quand même acheté son bouquin pour me faire une idée, et parce que je me dis qu'il doit quand même y avoir de la matière.
Putain, qu'elle est moche cette dernière phrase quand même...
BalartheFC a écritPutain, qu'elle est moche cette dernière phrase quand même...
Elle n'est pas si moche. D'autant plus qu'ici (sur les fofo en général) l'idée est de jouer entre vocabulaire précis, langage limite soutenu et syntaxe approximative "orale", type langage de la street quoi. Bref...
Mais oui, évidemment qu'il faut lire ce genre de bouquin et ne pas s'arrêter aux seuls encarts attirant l’œil et le clic. Il faut bien parvenir à se faire voir au milieu de ce brouhaha d'infos. Pour se faire entendre.
La propension de CMF à rejeter systématiquement ce genre de réflexions (pas les miennes, hein, mais celles de genre) me font penser que c'est un pur lobbyiste. Incapable de sortir d'un modèle que tout le monde sait intenable.
La sobriété en marche:
https://www.radiofrance.fr/franceculture…-sous-evalue-3781962
BalartheFC a écritJ'allais faire une réponse à ce message un minimum développée, mais ce site de merde a encore fait des siennes et j'ai tout perdu...
Bref, en version courte, pas sûr de te suivre sur ce point :
Si on s'en tient à une définition stricte de la chose, je l'entends, mais dès lors on passe un peu à côté du sujet il me semble.
Pas encore lu le bouquin de Fressoz, donc je ne voudrais pas trop m'avancer, mais de ce que j'ai pu entendre de lui ici et là, me semble que l'idée de son propos est surtout de dire qu'aucune transition énergétique telle qu'on l'entend aujourd'hui (du moins telle qu'on doit la mener) n'a jamais été réalisée.
Sachant que celle-ci implique une part non négligeable de substitution de certaines sources d'énergies par d'autres sources d'énergies, ça ne me semble pas déconnant.
Bon, en revanche, pour le côté, "ça n'aura pas lieu parce que ça n'est jamais arrivé", je suis d'accord avec toi. ça fait vraiment réflexion d'historien bas du front.
J'ai quand même acheté son bouquin pour me faire une idée, et parce que je me dis qu'il doit quand même y avoir de la matière.
Ah mais encore une fois, (cf mon message) je n’ai pas dit que Fressoz racontait toujours n’importe quoi. Il y a des choses sur lesquelles je suis clairement en accord avec lui (surconso etc).
Mais, pour quelqu’un qui se veut critique (il peut l’être, rien contre ça), il ne maitrise à mon sens pas l’essence même de la chose.
Typiquement, sur la notion de transition, la définition est très claire dans le dernier rapport du GIEC : il s’agit d’un passage d’un état à un autre. Cela ne veut pas dire substitution. Cf page 29 : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/downl…R6_WGII_Annex-II.pdf
Qui plus est, le GIEC ne parle de de LA transition mais DES transitions « Evidence of rapid energy transitions exists in some case studies », cf résumé technique page 12 : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/downl…TechnicalSummary.pdf
Le rapport bat d’ailleurs en brèche son argument du « cela ne s’est jamais fait par le passé ».
Bref, je n’ai rien contre l’expression d’une vision différente, mais si déjà elle ne part pas de la bonne façon…
Et ce n’est pas être lobbyste (cf post de @Mon pote juste au-dessus) que de dire ça, sauf si on est en désaccord/opposition avec ce qu’écrit le GIEC. Mais dans ce cas c’est un autre sujet et le contre argumentaire a intérêt d’être solide…
Champion-Mon-Frère a écritEt ce n’est pas être lobbyste (cf post de @Mon pote juste au-dessus) que de dire ça, sauf si on est en désaccord/opposition avec ce qu’écrit le GIEC. Mais dans ce cas c’est un autre sujet et le contre argumentaire a intérêt d’être solide…
Mais toutafey. Quand on voit EDF sponsoriser des événements sportifs totalement énergivores...et le silence qui est le tiens sur cet événement (JO Paris 2024).
Alors que tu nous a chié des pendules H24 sur le mondial au Qatar...cela pose question sur ta connaissance des enjeux. Où alors sur la question de ta rémunération en lien avec les ENR.
https://www.edf.fr/groupe-edf/agir-en-en…/enjeux-davenir-2024
EH OUAIS MON POTE a écritMais toutafey. Quand on voit EDF sponsoriser des événements sportifs totalement énergivores...et le silence qui est le tiens sur cet événement (JO Paris 2024).
Alors que tu nous a chié des pendules H24 sur le mondial au Qatar...cela pose question sur ta connaissance des enjeux. Où alors sur la question de ta rémunération en lien avec les ENR.
https://www.edf.fr/groupe-edf/agir-en-en…/enjeux-davenir-2024
Mon dieu, la tristesse du message…
Tu ne m’en voudras pas de ne pas y répondre de manière plus détaillée, quand bien même un sujet évoqué est intéressant (JO 2024).
Pour ce qui est de la compréhension des enjeux de ces sujets, cf ton post en haut de cette page « je vis dans un département où l’énergie consommée est produite par environ 98% de renouvelable. » qui en est la meilleure des illustrations…
À un moment donné, ça bien finir par être évident pour tout le monde, non ?