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Ça plane toujours ?

La planète se meurt ! Et y a toujours des gens pour la maltraiter. JCVD a dit: "J'aime l'eau. Et dans 20 ans, y en aura plus". Vous aimez l'eau ? Alors faites un effort.

Doc Savage a écrit

Moi ce que je retiens, c'est que tu utilises probablement un véhicule à combustion pour acheter des pommes pas bio et de la gnôle au supermarché du coin. Il est beau le changement de paradigme.

Sinon, tu viens le weekend du 9 au 12 mai chez moi? On sera une dizaine, ça me fera plaisir de te voir. On pourra dire du mal du fofo politique comme on aime ;)

EH OUAIS MON POTE a écrit

Sinon, tu viens le weekend du 9 au 12 mai chez moi? On sera une dizaine, ça me fera plaisir de te voir. On pourra dire du mal du fofo politique comme on aime ;)

Oh c'est gentil, mais pas dispo, je serai aux shows de Taylor Swift histoire d'encourager la jeunesse pour un nouveau paradigme.

"Plus fondamentalement, plus humainement, l’écologie interroge le sens de notre être-au-monde. Et ce dans les trois sens du mot « sens » : les sens, les significations et la direction. Les sens, car nous nous délions du monde, dont nous voyons moins les étoiles, touchons moins les fourrures et sentons moins l’humus. Les significations, car nous héritons de visions de la « nature », de la « valeur » ou du « bonheur » écocidaires. La direction, car si la norme est l’American way-of-life, le récit du « développement » est suicidaire. Et si nous relisions tout cela ? Le retour au sens n’est pas un luxe. Il est vital. Et il peut mener à des vies toutes, oui toutes épanouies"

Putain de paradigme.

CQFD

https://www.marianne.net/agora/entretien…u-de-la-taxe-carbone

L’inquiétante adaptation d’une fleur sauvage au déclin des insectes

pollinisateurs

La pensée des champs produit moins de nectar et s’autoféconde davantage, ce qui pourrait aggraver la chute des populations d’insectes

Ce n’est une bonne nouvelle ni pour les pollinisateurs, ni pour les plantes.

Certaines fleurs sauvages, en effet, attirent moins les insectes pollinisateurs

qu’il y a vingt ou trente ans, car elles deviennent plus petites et produisent

moins de nectar. Tel est le constat dressé par une équipe française à propos

d’une petite fleur blanche, la pensée des champs (Viola arvensis), qui pousse

au milieu des cultures.

Si ce phénomène était généralisé, un cercle vicieux pourrait s’instaurer, estiment les auteurs, qui publient leurs résultats le 20 décembre dans la revue

New Phytologist. Le risque, en effet, est d’amplifier le déclin des pollinisateurs,

lui-même sans doute à l’origine de cette adaptation végétale.

Les auteurs, de l’université de Montpellier (CNRS-IRD), ont récolté

en 2021 des pensées des champs poussant en région parisienne, au

milieu des cultures de blé. En parallèle, ils ont « ressuscité » des plants

de cette espèce à partir de graines collectées dans les années 1990

et 2000, gardées par les conservatoires botaniques nationaux de Bailleul

et du Bassin parisien.

Puis ils ont comparé les fleurs issues des graines de ces deux époques.

Pour éviter tout biais lié au climat ou au sol, ils ont analysé les fleurs

produites au bout de deux générations. Dans un premier temps, ils ont

cultivé les graines dans un champ expérimental, « pour refabriquer des

graines à partir de plants ayant poussé dans des conditions homogènes »,

explique Samson Acoca-Pidolle, doctorant, premier auteur de l’étude.

Puis ils ont replanté ces graines, et cultivé les plants dans des pots en serre.

Ce sont les fleurs obtenues qu’ils ont examinées.

Résultats : les pensées issues des graines actuelles sont plus petites

– d’environ 10 % – que celles provenant des graines collectées il y a de

vingt à trente ans. Elles produisent aussi 20 % de nectar en moins, ce

qui se traduit par un moindre attrait pour les bourdons. Mises en compétition,

elles sont moins visitées – d’environ 20 % – par ces pollinisateurs.

« Nous avons été étonnés de constater une évolution si rapide », reconnaît

le jeune chercheur. Comme si l’alliance ancestrale nouée entre ces fleurs et

leurs pollinisateurs était « en train de se rompre », ajoute-t-il.

Petit rappel de botanique. Si les fleurs déploient leurs armes de séduction

massive (leurs couleurs et leurs parfums), ces appâts ne sont pas destinés

à charmer nos yeux et nos narines, mais à attirer les pollinisateurs.

Les plantes à fleurs, qui représentent aujourd’hui plus de 90 % des espèces

végétales sur terre, doivent précisément leur succès évolutif au pacte qu’elles

ont scellé jadis, il y a des dizaines de millions d’années, avec ces précieux

partenaires.

En échange de leur nectar, un festin pour les pollinisateurs, ceux-ci assurent

le transport du pollen d’une fleur à l’autre, permettant ainsi leur fécondation

croisée. Tel est le secret de l’expansion massive des plantes à fleurs, depuis leur apparition voilà plus de 200 millions d’années.

A cause du déclin des pollinisateurs, ce mode de reproduction devient plus

difficile. Mais les plantes à fleurs disposent d’un joker : l’autofécondation.

La plupart des fleurs, en effet, sont bisexuelles. Autrement dit, une même

fleur porte à la fois des organes mâles (étamines) et des organes femelles (pistils). Lorsque les insectes pollinisateurs font défaut, le pollen peut alors féconder

l’ovule de la même fleur. C’est la stratégie que semble aujourd’hui déployer

notre pensée des champs, montrent les analyses génétiques.

Si le taux d’autofécondation des fleurs issues des graines d’il y a vingt à

trente ans est de 55 %, il grimpe à plus de 80 % chez celles issues des

graines actuelles.

Cette autofécondation est une solution de repli à court terme, mais se fait

au prix d’une baisse de la diversité génétique. « Avec moins de diversité

génétique, les plantes sauvages auront sans doute plus de mal à s’adapter aux changements environnementaux futurs », notamment climatiques, souligne

Pierre-Olivier Cheptou, qui a coordonné l’étude au Centre d’écologie

fonctionnelle et évolutive de l’université de Montpellier.

Les changements rapides de cette fleur sont-ils une forme d’adaptation

au déclin des pollinisateurs, déjà largement documenté ?

Par exemple, une étude a montré que, au cours des trente dernières

années, plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants a disparu dans les aires protégées allemandes. L’étude actuelle ne le prouve pas, mais on peut le sup-

poser. En 2011, en effet, « une étude a montré que l’absence totale de

pollinisateurs, durant cinq générations de plantes, provoque ce même

syndrome chez une plante sauvage, le mimule jaune. Ses fleurs deviennent

plus petites et autofécondes », relève M. Cheptou.

La pensée des champs est une plante messicole, c’est-à-dire présente dans

les cultures agricoles.

En attirant les pollinisateurs et en leur offrant une ressource diversifiée, elle

leur rend un « service de pollinisation » en améliorant leur rendement et leur

qualité. Des traits qui pourraient donc pâtir d’une telle transformation florale.

Au-delà, cette adaptation n’est pas une bonne nouvelle pour les pollinisateurs.

En les privant d’une partie de leurs ressources alimentaires (le nectar),

elle constitue une menace supplémentaire pour eux. « Les effets de la

perte des pollinisateurs ne sont pas facilement réversibles car les

plantes ont déjà commencé à s’adapter à ce déclin, observe Samson Acoca-Pidolle. D’où l’importance d’enrayer rapidement le déclin des pollinisateurs. »

Reste à savoir dans quelle mesure cette observation est généralisable à

d’autres plantes sauvages.

Georges Randal a écrit

Désolé pour la mise en page de merde.

Ah, je pensais que tu t'essayais à la coupe à l'hémistiche.

barrabravo a écrit

Ah, je pensais que tu t'essayais à la coupe à l'hémistiche.

Haha !

Tu passes ta vie dans la tête des autres? (que tu n'a sûrement jamais rencontré en plus...ça fait flipper).

Les SCIC sont intéressantes sur le principe, l'idée va plus loin que la SCOP dans l'intégration d'un écosystème...

Après faut relativiser la portée du projet, c'est très bien pour être à la marge, ça ne change rien à ce que font les autres acteurs.

La neige est intéressantes sur le principe, l'idée va plus loin que la grêle dans l'intégration d'eau à écosystème...

Après faut relativiser la portée du projet, c'est très bien pour être à la marge, ça ne change rien à ce que fait la sécheresse.

Haha !

Je l'aurais parié, le sarcasme pour garder la posture alors qu'il n'a rien compris...

Soit dit en passant, on attend toujours une réponse aux deux questions.

Tellement de monde à y penser, des années durant, se heurter à des impasses, puis un espoir : changer de paradigme !

Comment ? Il a les réponses.

Mdr.

(Il a appelé à voter pour un candidat hostile au nucléaire, il cite régulièrement un type qui a salopé la gauche pour satisfaire le destin individuel du présidentialisme.

Cohérent, quoi...)

EH OUAIS MON POTE a écrit

"Le roi Charles III du Royaume-Uni a prononcé le deuxième discours de Noël de son règne ce 25 décembre 2023. Pour la toute première fois de l’histoire, le discours était enregistré devant un de Noël en pot."

Nous sommes sur la bonne voie, la voie royale. Le monde est sauvé!

https://histoiresroyales.fr/roi-charles-…sapin-premiere-fois/

Mais comment tu arrives à te retrouver sur ce site ?!

Stephane Bern, c’est toi ?

Huhu

Bah c'est ce putain d'algorithme. Qui fait que tout un chacun tombe sur du contenu qui va dans son sens. Et que chacun reste prisonnier de ses convictions. Certains sont tellement perturbés par ça, qu'ils eructent et insultes en permanence dès qu'ils sont sur internet. Notamment sur d'obscurs forum où ils y trouvent un sentiment d'importance ( cela ne te concerne pas) .

Depuis le temps qu'on nous dit que la clim, ça assèche l'air. Et qu'un air trop sec, c'est pas bon pour les muqueuses nasales, ça fait des croûtes.

LA clim n'affecte pas les muqueuse qui m’intéressent dans la vie. Par contre ça donne une chair de poule ailleurs c'est plaisant à voir.

Hier, j'étais intelligent et je voulais changer le monde. Aujourd'hui, je suis sage et je me change moi-même.

Rumi

Tellement facile de taper sur le GIEC. Dingue ce rôle de punching ball alors que ça fait des décennies que les mecs alertent dans l'indifférence générale...

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