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Presnel de Pigeon a écritSi réchauffement climatique il y a , il devrait y avoir plus de précipitations au niveau mondial.
D'après Macron, localement on devrait connaître des sécheresses sans précédent.
C'est ce que disent les politiques dans tous les pays.
La différence entre le réchauffement global et les conséquences locale, ça te dit quelque chose ou tu le fais exprès pour avoir l'air un peu plus bête que la moyenne?
Presnel de Pigeon a écritSi réchauffement climatique il y a , il devrait y avoir plus de précipitations au niveau mondial.
D'après Macron, localement on devrait connaître des sécheresses sans précédent.
C'est ce que disent les politiques dans tous les pays.
Ce n'est pas Macron qui le dit ainsi, mes des milliers de scientifiques à travers la publication du GIEC.
Champion-Mon-Frère a écritMhm, je pense que tu peux dire à ton copain suisse de se renseigner un minimum sur le fonctionnement du réseau électrique (national et/ou européen) ainsi que les méthodes de stockage de l'électricité (qui permettent notamment d'écouler la production "nocturne", je pense ici par exemple au STEP, Station de Transfert d'Energie par Pompage).
Et pourtant, ça pompe et ça turbine sévère en Suisse.
Champion-Mon-Frère a écritCe n'est pas Macron qui le dit ainsi, mes des milliers de scientifiques à travers la publication du GIEC.
*mais
Et j'abonde dans le sens de Bono juste au dessus, en fonction de là on se trouve sur le globe, oui la moyenne de précipitation va augmenter (ex dans les hautes latitudes, la zone équatoriale Pacifique et certaines parties des régions de mousson) et diminuer dans d'autre (Amazonie, arc méditerranéen etc)
Champion-Mon-Frère a écrit*mais
Et j'abonde dans le sens de Bono juste au dessus, en fonction de là on se trouve sur le globe, oui la moyenne de précipitation va augmenter (ex dans les hautes latitudes, la zone équatoriale Pacifique et certaines parties des régions de mousson) et diminuer dans d'autre (Amazonie, arc méditerranéen etc)
Ouais, sauf que là on est en plein mois de mai et je dois porter un sweat sur mon t-shirt donc il est où ton "réchauffement climatique" là ?
Champion-Mon-Frère a écritOn peut pas lire ton article (enfin, je ne suis pas abonnée quoi).
Et j'ignore ce qu'est ton mode lecture F9 (j'ai bien un truc mais ça ne change rien).
P'tain, c'est pas possible de se farcir des tonnes de rapports indigestes et d'être autant béotien en usage des inernets!
Tu les imprimes les rapports pour les lire? Avoue!
"
Aude : les Corbières, nouvel eldorado pour les centrales photovoltaïques au sol ?
Deux centrales photovoltaïques au sol (environ 40 ha chacune) limitrophes, sur les communes de Tournissan et Ribaute, sont en projet. Pour les collectivités et Investisun le porteur de projet, elles s'inscrivent dans l'objectif d'augmenter la part de la production d'énergie renouvelable. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour s'inquiéter de leur impact écologique dans des zones préservées.
"Cela déboule de partout. C'est la cavalerie." Avec son œil averti, Maryse Arditi, de l'association Eccla (Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois), voit ces derniers temps les dépôts de permis de construire de centrales photovoltaïques au sol se multiplier dans le département. Il suffit de consulter le site de la préfecture, aude.gouv.fr et d'inscrire dans la barre de recherche "centrale photovoltaïque" pour voir apparaître une liste de projets sur plusieurs pages, avec leurs enquêtes publiques et les avis. Et dans ce domaine, les Corbières semblent être le nouvel eldorado pour la filière photovoltaïque. À tel point que la dimension des projets, toujours plus importante, suscite de nombreuses interrogations (voir hors texte).
La société Hexagone Energie, filiale d'Investisun, a ainsi plusieurs fers au feu dans les Corbières dont deux parcs photovoltaïques au sol entre Tournissan et Ribaute.
Cela va nous donner de l'oxygène financièrement
Le premier dans le secteur du "Grand Crès" sur la commune de Tournissan qui a obtenu son permis de construire en avril 2023 et le deuxième, limitrophe, localisé sur le plateau des Crémades, sur les communes de Tournissan et Ribaute, dont l'enquête publique vient de se terminer. Près de 80 ha en tout et environ 210 000 panneaux photovoltaïques fixes (voir le détail technique en encadré) pour une production annuelle de 111 GW/h.
A lire aussi : Vols de matériels à répétition et dégâts à cause de la Tramontane : à la cave coopérative de Leucate, l'installation des panneaux photovoltaïques reprend enfin
"On n'est pas contre le photovoltaïque mais là c'est surdimensionné. D'autant plus que cet espace est riche en biodiversité", note Maryse Arditi. Un espace situé au sein ou à proximité de zones naturelles d'intérêt ou réglementées. La mission régionale d'autorité environnementale (MRAe) avait d'ailleurs émis des réserves et demandait de revoir les études d'impact. "On a fait un gros travail écologique et paysagé, en prenant en compte les contraintes locales. Notre présence va en outre permettre de lutter contre la fermeture des milieux", rassure Gauthier Fanonel, le chef de projet pour Investisun, à propos du premier secteur du "Grand Crès". "C'est équilibré, avec beaucoup de compensations mises en œuvre et de retombées pour les collectivités, dans un contexte de baisse des dotations de l'Etat. Les communes des Corbières doivent vivre et se battre pour maintenir des services publics."
A lire aussi : Energie : la ville de Carcassonne s'oppose au projet de centrale photovoltaïque sur le lac de Taure
On a raté le premier permis de construire, on va être vigilant sur le second
La maire de Tournissan, Marie-Lise Rivière, confirme. "Cela va nous donner de l'oxygène financièrement, ainsi qu'à la communauté des communes." Et Alain Coste, le maire de Ribaute, de compter sur "la redevance sur la production et sur la location de terrains municipaux pour 60 000 €". "Mais le premier intérêt est écologique. On sait qu'il faut produire de l'électricité propre, éolien ou photovoltaïque. Il faut bien l'installer quelque part. Chez nous, ce n'est pas imprudent. On est sur un plateau en altitude, à l'écart, ce n'est que de la garrigue, sous la ligne haute tension", poursuit-il. À propos de cette ligne à très haute tension La Gaudière-Baixas, le chef de projet d'Investisun fait remarquer qu'il y a eu "une période d'acceptation et aujourd'hui, plus personne ne parle de ces pylônes, cette ligne fait partie du paysage". Une ligne qui pourrait avoir son utilité pour l'industriel. "Cela peut présenter un intérêt pour nous, pour un raccordement. Le sujet reste ouvert."
Du côté d'Eccla, on ne s'interdit pas d'envisager des recours. "On a raté le premier permis de construire, on va être vigilant sur le second. On va voir aussi, avec France Nature Environnement, la dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées qui est demandée. Si elle est insuffisante, on pourrait l'attaquer et la faire tomber."
Inquiets, des habitants des Corbières s’organisent en collectif
Plusieurs associations (Greenpeace, Eccla, Développement durable en Corbières et Minervois) et habitants s’opposent à de tels projets. Ils se sont réunis jeudi dernier à Ferrals et se sont organisés en collectif. Ce dernier souhaite alerter les citoyens sur "les risques d’un développement mal maîtrisé du photovoltaïque au sol". Et d’avancer "un recul encore très faible concernant les impacts de ces installations à long terme pour la biodiversité".
"L’espace où s’implanterait la centrale, située dans une zone Natura 2000, présente une grande richesse faunistique avec la présence sur le site de nombreuses espèces protégée", énonce-t-il. "D’ailleurs les lieux où souhaitent s’implanter les sociétés porteuses de ces projets sont souvent présentés comme pauvres ou improductifs. Il s’agit pourtant bien au contraire de zones naturelles, préservées où il devrait être particulièrement nécessaire de préserver la biodiversité et le patrimoine paysager."
Le collectif n’est pas opposé au photovoltaïque. "Mais nous pensons que ces grands projets doivent être réservés à des surfaces déclassées telles d’anciennes carrières, mines, zones industrielles et commerciales et nous défendons un modèle basé sur des installations dimensionnées sur une échelle locale pour une production et une consommation au plus proche raisonnée et respectueuse de l’environnement."
Le collectif dénonce également "une information minimaliste et des délais très courts pour appréhender des projets industriels d’une telle ampleur". Il souhaite que les populations soient véritablement informées et concertées, que puissent aussi leur être proposés des projets alternatifs, portés par les citoyens et les élus eux-mêmes et servant l’intérêt collectif. "Si la nécessité de faire la transition énergétique est acquise et n’appelle pas le débat, le collectif va organiser des rencontres pour pouvoir débattre et travailler à d’autres solutions possibles. Et ceci semble d’autant plus urgent et important que ce n’est que le début d’une prolifération de ces projets dévastateurs. C’est maintenant que nous devons trouver d’autres solutions pour défendre notre bien commun."
Le collectif composé d'habitants et d'associations ne s'oppose pas au photovoltaïque mais à des projets de si grande envergure.
Le collectif composé d'habitants et d'associations ne s'oppose pas au photovoltaïque mais à des projets de si grande envergure. DR - DR
Des ambitions élevées pour les énergies vertes
Ces projets de développement de production électrique à partir d’énergie photovoltaïque s’inscrivent dans le cadre de la politique énergétique nationale et des objectifs fixés par la directive européenne sur les énergies renouvelables.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte fixe l’objectif de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2030 et à 40 % leur part pour la production d’électricité. Par ailleurs,"la région Occitanie ambitionne de devenir une région à énergie positive à l’horizon 2050, et atteindre l’objectif national de diviser par quatre les émissions à effet de serre", rappelait le commissaire enquêteur dans son rapport à l’issue de l’enquête publique concernant le permis de construire à Tournissan, sur le site du Grand Crès. Et au niveau départemental : "L’Aude vise une production d’énergie à 100 % issue de sources renouvelables à l’horizon 2050, avec un palier à 61 % en 2030. Ce mix renouvelable sera réparti avec 43 % d’énergie éolienne, 28 % d’énergie-biomasse, 10 % d’énergie solaire en privilégiant le photovoltaïque sur le bâti, 12 % d’énergie hydraulique. Pour le Département, ce développement doit se faire dans le respect des spécificités environnementales et patrimoniales audoises."
De son côté, Investisun précise que l’électricité produite ira dans le réseau, avec un point d’injection au niveau local. "On discute avec Enedis et RTE pour prévoir un raccordement mutualis. Le réseau sera plus dense et cela profitera aux Corbières, avec de l’énergie verte."
Le site du Grand Crès où est prévu le projet de Tournissan.
Le plus grand parc photovoltaïque d'Occitanie
Avec ces deux projets sur Tournissan et Ribaute, sans compter ceux d’Albas, de Coustouge et Fontjoncouse, Investisun pourrait compter sur un niveau de production unique en région. "En termes de surface, ce projet est de 3 à 4 fois plus important que la moyenne des sites de la région." C’est la mission régionale d’autorité environnementale qui le dit dans son avis sur la création d’une centrale photovoltaïque au sol sur le plateau des Crémades (40 ha) sur les communes de Ribaute et Tournissan. Avec celui-ci, qui attend le rapport du commissaire enquêteur après l’enquête publique du mois d’avril, Investisun développe des projets à quelques kilomètres de Coustouge et Fontjoncouse. "Les dossiers sont en instruction", confie Gauthier Fanonel, le chef de projet pour Investisun.
Deux ont déjà obtenu leur permis de construire, celui de Tournissan, sur le site du Grand Crès (43,8 ha) et celui d’Albas (20 ha). "Plus c’est grand, moins ça coûte cher. L’objectif est de produire un kw/h qui n’est plus subventionné et ne coûte plus rien en impôts", poursuit-il.
Une logique économique qui n’a pas échappé à Maryse Arditi de l’association de défense de l’environnement Eccla. Elle pointe la responsabilité de l’État dans cette course à l’armement. "Il dit : il faut en faire beaucoup et pas cher. Conséquence, la solution c’est de faire au sol et sur des grandes surfaces."
Marie-Lise Rivière, la maire de Tournissan, se veut pragmatique. "Les parcs ne sont pas assez étendus. Et ce ne sont pas les toitures équipées de panneaux solaires qui vont apporter les énergies renouvelables dont on a besoin."
Un débat qui n’a pas fini, dans les années à venir, d’animer les territoires.
Champion-Mon-Frère a écritMhm, je pense que tu peux dire à ton copain suisse de se renseigner un minimum sur le fonctionnement du réseau électrique (national et/ou européen) ainsi que les méthodes de stockage de l'électricité (qui permettent notamment d'écouler la production "nocturne", je pense ici par exemple au STEP, Station de Transfert d'Energie par Pompage).
Oui, oui, c'est d'ailleurs pour ça qu'on nous fait payer l'elec moins cher la nuit quand personne ne s'en sert?
" allez-y les gars, consommez là!!! on sait pu' quoi en faire de cette électricité"
EH OUAIS MON POTE a écritP'tain, c'est pas possible de se farcir des tonnes de rapports indigestes et d'être autant béotien en usage des inernets!
Tu les imprimes les rapports pour les lire? Avoue!
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Aude : les Corbières, nouvel eldorado pour les centrales photovoltaïques au sol ?
Deux centrales photovoltaïques au sol (environ 40 ha chacune) limitrophes, sur les communes de Tournissan et Ribaute, sont en projet. Pour les collectivités et Investisun le porteur de projet, elles s'inscrivent dans l'objectif d'augmenter la part de la production d'énergie renouvelable. Mais de plus en plus de voix s'élèvent pour s'inquiéter de leur impact écologique dans des zones préservées.
"Cela déboule de partout. C'est la cavalerie." Avec son œil averti, Maryse Arditi, de l'association Eccla (Ecologie du Carcassonnais des Corbières et du Littoral Audois), voit ces derniers temps les dépôts de permis de construire de centrales photovoltaïques au sol se multiplier dans le département. Il suffit de consulter le site de la préfecture, aude.gouv.fr et d'inscrire dans la barre de recherche "centrale photovoltaïque" pour voir apparaître une liste de projets sur plusieurs pages, avec leurs enquêtes publiques et les avis. Et dans ce domaine, les Corbières semblent être le nouvel eldorado pour la filière photovoltaïque. À tel point que la dimension des projets, toujours plus importante, suscite de nombreuses interrogations (voir hors texte).
La société Hexagone Energie, filiale d'Investisun, a ainsi plusieurs fers au feu dans les Corbières dont deux parcs photovoltaïques au sol entre Tournissan et Ribaute.
Cela va nous donner de l'oxygène financièrement
Le premier dans le secteur du "Grand Crès" sur la commune de Tournissan qui a obtenu son permis de construire en avril 2023 et le deuxième, limitrophe, localisé sur le plateau des Crémades, sur les communes de Tournissan et Ribaute, dont l'enquête publique vient de se terminer. Près de 80 ha en tout et environ 210 000 panneaux photovoltaïques fixes (voir le détail technique en encadré) pour une production annuelle de 111 GW/h.
A lire aussi : Vols de matériels à répétition et dégâts à cause de la Tramontane : à la cave coopérative de Leucate, l'installation des panneaux photovoltaïques reprend enfin
"On n'est pas contre le photovoltaïque mais là c'est surdimensionné. D'autant plus que cet espace est riche en biodiversité", note Maryse Arditi. Un espace situé au sein ou à proximité de zones naturelles d'intérêt ou réglementées. La mission régionale d'autorité environnementale (MRAe) avait d'ailleurs émis des réserves et demandait de revoir les études d'impact. "On a fait un gros travail écologique et paysagé, en prenant en compte les contraintes locales. Notre présence va en outre permettre de lutter contre la fermeture des milieux", rassure Gauthier Fanonel, le chef de projet pour Investisun, à propos du premier secteur du "Grand Crès". "C'est équilibré, avec beaucoup de compensations mises en œuvre et de retombées pour les collectivités, dans un contexte de baisse des dotations de l'Etat. Les communes des Corbières doivent vivre et se battre pour maintenir des services publics."
A lire aussi : Energie : la ville de Carcassonne s'oppose au projet de centrale photovoltaïque sur le lac de Taure
On a raté le premier permis de construire, on va être vigilant sur le second
La maire de Tournissan, Marie-Lise Rivière, confirme. "Cela va nous donner de l'oxygène financièrement, ainsi qu'à la communauté des communes." Et Alain Coste, le maire de Ribaute, de compter sur "la redevance sur la production et sur la location de terrains municipaux pour 60 000 €". "Mais le premier intérêt est écologique. On sait qu'il faut produire de l'électricité propre, éolien ou photovoltaïque. Il faut bien l'installer quelque part. Chez nous, ce n'est pas imprudent. On est sur un plateau en altitude, à l'écart, ce n'est que de la garrigue, sous la ligne haute tension", poursuit-il. À propos de cette ligne à très haute tension La Gaudière-Baixas, le chef de projet d'Investisun fait remarquer qu'il y a eu "une période d'acceptation et aujourd'hui, plus personne ne parle de ces pylônes, cette ligne fait partie du paysage". Une ligne qui pourrait avoir son utilité pour l'industriel. "Cela peut présenter un intérêt pour nous, pour un raccordement. Le sujet reste ouvert."
Du côté d'Eccla, on ne s'interdit pas d'envisager des recours. "On a raté le premier permis de construire, on va être vigilant sur le second. On va voir aussi, avec France Nature Environnement, la dérogation à l’interdiction de destruction d’espèces protégées qui est demandée. Si elle est insuffisante, on pourrait l'attaquer et la faire tomber."
Inquiets, des habitants des Corbières s’organisent en collectif
Plusieurs associations (Greenpeace, Eccla, Développement durable en Corbières et Minervois) et habitants s’opposent à de tels projets. Ils se sont réunis jeudi dernier à Ferrals et se sont organisés en collectif. Ce dernier souhaite alerter les citoyens sur "les risques d’un développement mal maîtrisé du photovoltaïque au sol". Et d’avancer "un recul encore très faible concernant les impacts de ces installations à long terme pour la biodiversité".
"L’espace où s’implanterait la centrale, située dans une zone Natura 2000, présente une grande richesse faunistique avec la présence sur le site de nombreuses espèces protégée", énonce-t-il. "D’ailleurs les lieux où souhaitent s’implanter les sociétés porteuses de ces projets sont souvent présentés comme pauvres ou improductifs. Il s’agit pourtant bien au contraire de zones naturelles, préservées où il devrait être particulièrement nécessaire de préserver la biodiversité et le patrimoine paysager."
Le collectif n’est pas opposé au photovoltaïque. "Mais nous pensons que ces grands projets doivent être réservés à des surfaces déclassées telles d’anciennes carrières, mines, zones industrielles et commerciales et nous défendons un modèle basé sur des installations dimensionnées sur une échelle locale pour une production et une consommation au plus proche raisonnée et respectueuse de l’environnement."
Le collectif dénonce également "une information minimaliste et des délais très courts pour appréhender des projets industriels d’une telle ampleur". Il souhaite que les populations soient véritablement informées et concertées, que puissent aussi leur être proposés des projets alternatifs, portés par les citoyens et les élus eux-mêmes et servant l’intérêt collectif. "Si la nécessité de faire la transition énergétique est acquise et n’appelle pas le débat, le collectif va organiser des rencontres pour pouvoir débattre et travailler à d’autres solutions possibles. Et ceci semble d’autant plus urgent et important que ce n’est que le début d’une prolifération de ces projets dévastateurs. C’est maintenant que nous devons trouver d’autres solutions pour défendre notre bien commun."
Le collectif composé d'habitants et d'associations ne s'oppose pas au photovoltaïque mais à des projets de si grande envergure.
Le collectif composé d'habitants et d'associations ne s'oppose pas au photovoltaïque mais à des projets de si grande envergure. DR - DR
Des ambitions élevées pour les énergies vertes
Ces projets de développement de production électrique à partir d’énergie photovoltaïque s’inscrivent dans le cadre de la politique énergétique nationale et des objectifs fixés par la directive européenne sur les énergies renouvelables.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte fixe l’objectif de porter à 32 % la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2030 et à 40 % leur part pour la production d’électricité. Par ailleurs,"la région Occitanie ambitionne de devenir une région à énergie positive à l’horizon 2050, et atteindre l’objectif national de diviser par quatre les émissions à effet de serre", rappelait le commissaire enquêteur dans son rapport à l’issue de l’enquête publique concernant le permis de construire à Tournissan, sur le site du Grand Crès. Et au niveau départemental : "L’Aude vise une production d’énergie à 100 % issue de sources renouvelables à l’horizon 2050, avec un palier à 61 % en 2030. Ce mix renouvelable sera réparti avec 43 % d’énergie éolienne, 28 % d’énergie-biomasse, 10 % d’énergie solaire en privilégiant le photovoltaïque sur le bâti, 12 % d’énergie hydraulique. Pour le Département, ce développement doit se faire dans le respect des spécificités environnementales et patrimoniales audoises."
De son côté, Investisun précise que l’électricité produite ira dans le réseau, avec un point d’injection au niveau local. "On discute avec Enedis et RTE pour prévoir un raccordement mutualis. Le réseau sera plus dense et cela profitera aux Corbières, avec de l’énergie verte."
Le site du Grand Crès où est prévu le projet de Tournissan.
Le plus grand parc photovoltaïque d'Occitanie
Avec ces deux projets sur Tournissan et Ribaute, sans compter ceux d’Albas, de Coustouge et Fontjoncouse, Investisun pourrait compter sur un niveau de production unique en région. "En termes de surface, ce projet est de 3 à 4 fois plus important que la moyenne des sites de la région." C’est la mission régionale d’autorité environnementale qui le dit dans son avis sur la création d’une centrale photovoltaïque au sol sur le plateau des Crémades (40 ha) sur les communes de Ribaute et Tournissan. Avec celui-ci, qui attend le rapport du commissaire enquêteur après l’enquête publique du mois d’avril, Investisun développe des projets à quelques kilomètres de Coustouge et Fontjoncouse. "Les dossiers sont en instruction", confie Gauthier Fanonel, le chef de projet pour Investisun.
Deux ont déjà obtenu leur permis de construire, celui de Tournissan, sur le site du Grand Crès (43,8 ha) et celui d’Albas (20 ha). "Plus c’est grand, moins ça coûte cher. L’objectif est de produire un kw/h qui n’est plus subventionné et ne coûte plus rien en impôts", poursuit-il.
Une logique économique qui n’a pas échappé à Maryse Arditi de l’association de défense de l’environnement Eccla. Elle pointe la responsabilité de l’État dans cette course à l’armement. "Il dit : il faut en faire beaucoup et pas cher. Conséquence, la solution c’est de faire au sol et sur des grandes surfaces."
Marie-Lise Rivière, la maire de Tournissan, se veut pragmatique. "Les parcs ne sont pas assez étendus. Et ce ne sont pas les toitures équipées de panneaux solaires qui vont apporter les énergies renouvelables dont on a besoin."
Un débat qui n’a pas fini, dans les années à venir, d’animer les territoires.
«28 % d’énergie-biomasse» : j'aimerais bien savoir quelles sont les sources de cette biomasse, parce que c'est joli «biomasse», hein! Bah si, y'a «bio» dedans!
Y'a des arbres à couper dans l'Aude? Genre de la forêt à «gérer» et préserver...
barrabravo a écritOuais, sauf que là on est en plein mois de mai et je dois porter un sweat sur mon t-shirt donc il est où ton "réchauffement climatique" là ?
Je vais te signaler pour un double attentat au bon goût.
Bonobossis a écrit«28 % d’énergie-biomasse» : j'aimerais bien savoir quelles sont les sources de cette biomasse, parce que c'est joli «biomasse», hein! Bah si, y'a «bio» dedans!
Y'a des arbres à couper dans l'Aude? Genre de la forêt à «gérer» et préserver...
Pas forcement,par contre, il y a des "déchets verts" en quantité astronomique dont ne savent que faire les communes.
C'est incroyable ce que le villageois dans son pavillon peut couper comme gazon et tailler comme haie..en ne se souciant pas du tout du déchet généré.
Incapable de le composter lui-même.
Donc, il file ça à la collectivité en lui disant " balec, démerde toi" .
De plus, l'obligation de composter pour tout citoyen sera effective en janvier 2024.
Ya des test en cours de méthaniseur de déchets ménager en cours dans de grosses agglos.
EH OUAIS MON POTE a écritPas forcement,par contre, il y a des "déchets verts" en quantité astronomique dont ne savent que faire les communes.
C'est incroyable ce que le villageois dans son pavillon peut couper comme gazon et tailler comme haie..en ne se souciant pas du tout du déchet généré.
Incapable de le composter lui-même.
Donc, il file ça à la collectivité en lui disant " balec, démerde toi" .
De plus, l'obligation de composter pour tout citoyen sera effective en janvier 2024.
Ya des test en cours de méthaniseur de déchets ménager en cours dans de grosses agglos.
Ah mais c'est pas la question d'être contre, on est pas cons non plus! Plutôt les quantités nécessaires pour produire 28% d'énergie.
Pour illustration, il y a une unité qui tourne en Ariège depuis presqu'un an -avec quelques problèmes depuis sa mise en production- et il faut un ensemble d'intrants pour faire une «recette» là c'est : environ 21 850 tonnes d’intrants par an sont nécessaires pour alimenter le digesteur : 12 500 t d’ensilage de pieds mâles de maïs semence (soit environ 1 500 ha de production), 1 800 t de résidus d’égrenage de maïs semence, 1 800 t d’ensilage de colza semence et 5 750 t d’effluents de bovins. « Grâce à cette recette stable, la production est lissée sur toute l’année avec un objectif d’injection de 200 Nm³/h de biogaz, soit la consommation énergétique globale de plus de 1 400 foyers ».
Dans l'Aude, il y en a une autre qui utilise 18 000 tonnes de déchets verts par an pour une production de 5000 MWh d'électricité ( 3 fois moins que la précédente)...
On ne parle pas de la même chose.
Et je ne comprend pas qui est contre?
De plus, j'ai pas le temps.
EH OUAIS MON POTE a écritOn ne parle pas de la même chose.
Et je ne comprend pas qui est contre?
De plus, j'ai pas le temps.
Valoriser les déchets, dont ceux que tu évoques, c'est très bien, mais c'est pas avec ça que tu vas atteindre 28% des besoins en énergie avec la biomasse.
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/en…ectes-ravageurs.html
Le dérèglement climatique favorise la reproduction des insectes ravageurs.
Bonne journée
Drôle de terme que insectes "ravageurs".
Ravager des mono-cultures...
Qui ravage quoi?
Champion-Mon-Frère a écrit*mais
Et j'abonde dans le sens de Bono juste au dessus, en fonction de là on se trouve sur le globe, oui la moyenne de précipitation va augmenter (ex dans les hautes latitudes, la zone équatoriale Pacifique et certaines parties des régions de mousson) et diminuer dans d'autre (Amazonie, arc méditerranéen etc)
Dois-je t'appeler Nostradamus, ou madame Soleil?
Tu racontes n'importe quoi.
Presnel de Pigeon a écritDois-je t'appeler Nostradamus, ou madame Soleil?
Tu racontes n'importe quoi.
Oui oui… on la connait cette technique de dire « tu racontes n’importe quoi » parce qu’une réponse avec du fond/argumentée (via des éléments factuels valables) ne peut pas être apportée.
Allez, pour reprendre ce que je dis dans mon message (et en plus je t’évite de lire les 1000 pages du rapport) :
https://interactive-atlas.ipcc.ch/region…tcGxldGVfYXRsYXMifX0=
Champion-Mon-Frère a écritOui oui… on la connait cette technique de dire « tu racontes n’importe quoi » parce qu’une réponse avec du fond/argumentée (via des éléments factuels valables) ne peut pas être apportée.
Allez, pour reprendre ce que je dis dans mon message (et en plus je t’évite de lire les 1000 pages du rapport) :
https://interactive-atlas.ipcc.ch/region…tcGxldGVfYXRsYXMifX0=
Super tes prédictions algorithmiques.
Est-ce que l'activité solaire est prise en compte par les modèles ?
Et le rôle de la Lune creuse?
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-e…ent-en-suisse_112799
Que fera-t-on quand on aura éradiqué tout le CO2 de l'atmosphère ?
Les chinois en leur temps ont essayé d'éradiquer les oiseaux, et vous avez désinfecté des plages pour éradiquer le Corona virus.
Presnel de Pigeon a écritSuper tes prédictions algorithmiques.
Est-ce que l'activité solaire est prise en compte par les modèles ?
Alors :
1. Ce ne sont pas des prédictions mais des projections. La moindre des choses quand on se permet de les remettre en cause c'est de savoir à minima de quoi on parle et d'utiliser le bon vocabulaire.
2. Ce ne sont pas les miennes mais celles d'un consensus scientifique reconnu mondialement.
3. Au regard des deux points ci-dessus, est-ce réellement nécessaire de répondre à la question de ton post ? Huhu
Presnel de Pigeon a écritQue fera-t-on quand on aura éradiqué tout le CO2 de l'atmosphère ?
Ce qui me rassure un peu, c'est que je me dis que tu ne peux pas être sérieux avec cette question...
(Parce que t'es pas sérieux, hein? Tu sais de quels ordres de grandeur on parle?
Eradiquer le CO2...
Quel blagueur.)
Bonobossis a écritCe qui me rassure un peu, c'est que je me dis que tu ne peux pas être sérieux avec cette question...
(Parce que t'es pas sérieux, hein? Tu sais de quels ordres de grandeur on parle?
Eradiquer le CO2...
Quel blagueur.)
Explique moi le projet alors.
Le but c'est de supprimer suffisamment de CO2, mais pas trop, pour coller aux rapports du GIEC?
Presnel de Pigeon a écritExplique moi le projet alors.
Le but c'est de supprimer suffisamment de CO2, mais pas trop, pour coller aux rapports du GIEC?
Mais laisse le doute! Je te laissais une chance d'être un troll!
Bonobossis a écritMais laisse le doute! Je te laissais une chance d'être un troll!
Cool.
Donc, le CO2 c'est bon pour les plantes, tout comme la vitamine D prévient les maladies hivernales. C'est important de rappeler les bases.
L'augmentation du taux de CO2 serait liée à l'augmentation des températures, et pas l'inverse.
La glace n'a pas disparu du pôle Nord, contrairement à ce qu'affirmait Al Gore depuis sa villa au bord de l'eau. Et puis la Camargue n'est pas sous la flotte non plus, ni les Vanuatus.
On peut aussi parler de la non augmentation du nombre de cyclones et d'ouragans, ou des trois apparitions consécutives de la Nina.
Le GIEC ne dit que des conneries, comme le conseil scientifique.