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Loin d’être une première, encore entendu aujourd’hui lors de réunions dans une collectivité avec des habitants :
Remise en cause des rapports RTE/GIEC/IAE etc et dans le même temps évocation de palmes d’éoliennes, de panneaux voltaïques et de trétrawattheure.
Pourquoi, mais pourquoi (?) !
Parce que certaines entreprises à visées lucratives s'appuient sur ces rapports pour faire n'importe quoi?
Parce que certaines entreprises à visées lucratives s'appuient sur ces rapports pour faire n'importe quoi sous couvert de décarbonation vertueuse?
Mais évidemment qu’une entreprise se doit d’être rentable/lucrative sans ça (1) la banque ne l’accompagnera pas dans son financement et (2) l’entreprise ne pourra pas réinvestir ses bénéfices sur d’autres projets.
Je connais très peu d’entreprises ou d’auto-entrepreneur qui lancent des entreprises pour que celles-ci soient à perte…
Le financement d’un projet EnR, c’est en général 20% de fonds propres et 80% de dette bancaire. Il faut bien les trouver quelque part les fonds propres (qui proviennent donc des bénéfices générés par des projets précédents).
Pour les reste, remettre aujourd’hui en cause (comme ces gens le font), les rapports RTE/GIEC/IEA, c’est juste être aveugle ou complotiste.
Je connais très peu d’entreprises ou d’auto-entrepreneur qui lancent des entreprises pour que celles-ci soient à perte…
C'est pourtant le business modèle principal de la silicon valley :>
La silicon C'est pourtant le business modèle principal de la silicon valley :>
C'est vrai Gogole, pomme, fessebouque, amazonie, herbiandbi ne font pas de bénéfices et n'ont pas présenté de business modèle avec de tel prévision.
Je me rappelle que juste au année 2010 on nous affirmait que le diesel c'était l'avenir pour un tas de raisons mensongères. Je me demande si on dira pas la même chose avec le véhicule électrique dans 20 ans ou moins.
@CMF qui ne se saisit tjs que d'un bout des réponse pour continuer à foncer tête baissé avec ses triples épaisseurs d'œillère.
je reformule donc:
"Parce que certaines entreprises s'appuient sur ces rapports pour faire n'importe quoi"
Ca te vas mieux comme ça?
Tu saisis mieux ce que je veux dire? et t'éviter ainsi de m'expliquer qu'une entreprise doit faire des bénéfices.
Merci.
@CMF qui ne se saisit tjs que d'un bout des réponses pour continuer à foncer tête baissée avec ses triples épaisseurs d'œillères.
je reformule donc:
"Parce que certaines entreprises s'appuient sur ces rapports pour faire n'importe quoi"
Ca te vas mieux comme ça?
Tu saisis mieux ce que je veux dire? et t'éviter ainsi de m'expliquer qu'une entreprise doit faire des bénéfices.
Merci.
Mais parce que sur le reste de ton post, sur le n’importe quoi fait par les entreprises, nous en avons déjà parlé quelques pages auparavant et je sais très bien ou ça va nous mener (cf la page précédente ou tu as tout de même été jusqu’à reposter un de mes messages ou je ne dis absolument pas ce que tu me rapproches de dire dans ce même message).
"Nous sommes en négociation pour acheter des mégawatts statistiques"
Magique...
(Nous allons démanteler EDF, parce que c'est notre projeeeet! Et qu'on a promis aux copains, Hercule, c'est comme ça qu'on vous encule.)
Outch :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2…fs_6151464_3244.html
Ouf, un grand merci au zadistes, qui nous évitent de déployer des ENR n'importe où et n'importe comment.
Faut prendre le temps, et surtout, éviter l'industrialisation des campagnes.
ps: j'ai rien compris à ton message précèdent.
ps2: je ne suis pas contre les ENR, entendons nous bien.
Monsieur et Madame Chakété-en-Vacances ont quatre enfants:
Yvon, Aude, Anne et Marc.
Ya quelqu'un qui comprends quoi que ce soit ici ?
C'est important pour ce qui qui comprennent nib.
Les snorkys
Ouf, un grand merci au zadistes, qui nous évitent de déployer des ENR n'importe où et n'importe comment.
Faut prendre le temps, et surtout, éviter l'industrialisation des campagnes.
ps: j'ai rien compris à ton message précèdent.
ps2: je ne suis pas contre les ENR, entendons nous bien.
Justement non, le temps nous ne l’avons plus vraiment.
Les tergiversations politiques pendant des années nous ont amené dans cette situation critique (écologique et énergétique) que l’on connaît aujourd’hui.
Outre les conséquences dramatiques économiques et sociales déjà visibles aujourd’hui, les gens n’ont probablement pas conscience de ce qu’implique d’atteindre la neutralité carbone (si tant est que nous y arrivions, mais nous n’avons pas d’autres choix que de tout faire pour).
On couvre aujourd’hui 60% de notre consommation d’énergie finale via du fossiles qui vient de l’étranger (sans que l’on se pose la question d’ailleurs de savoir si cela a gêné ou gêne les populations de ces pays de voir leur campagne « industrialisée »).
L’impératif est clair, par ordre d’importance : (1) sobriété, (2) efficacité et (3) decarboner notre mix énergétique en déployant massivement des outils de production d’électricité decarbonnée.
Pour le (3), oui, cela va impliquer de produire en France, donc cela va se voir (notamment dans les campagnes). Ce n’est malheureusement plus une question de choix aujourd’hui. Nos paysages, nos campagnes vont changer (ou vont devoir changer). C’est un discours radical mais c’est la réalité. Sans ça, le climat transformera bien plus néfastetement nos campagnes (et la biodiversité) à l’avenir.
J’ai grandi et habite à la campagne. Mais je dois accepter que celle-ci va devoir changer.
Pour reprendre l’article que tu as posté il y a quelques jours, sur le débridage éventuel de parcs éoliens. On risque de se retrouver à devoir débrider des parcs éoliens, donc probablement à augmenter le niveau de risques sur la biodiversité (notamment), ce pourquoi il y avait des brigades. Seulement, si on avait autorisé d’autres projets éoliens (qui ont été refusés de manière abusive), et bien on en serait peut-être pas à évoquer ces débridages. Rappelons que le déploiement des EnR en France est encadré par la réglementation la plus stricte d’Europe.
Encore une fois, les plus lourdes conséquences sur nos paysages et la biodiversité ne seront pas le déploiement des EnR, mais l’inaction dans ce même domaine.
Et pour troller un peu sur « l’industrialisation » des campagnes,, page 27, premier paragraphe de la page :
https://assets.rte-france.com/prod/publi…cipaux-resultats.pdf
Les cars de gendarmes se détachent à l’horizon comme en apesanteur, stationnés sur une haute digue dans la campagne sans grand relief. Ils sont postés aux quatre coins de l’immense
réserve d’eau de Mauzé-sur-le-Mignon et de celle, en chantier,
de Sainte-Soline, toutes deux sont destinées à l’agriculture,
majoritairement aux grandes cultures comme le maïs. La ressource hydrique est manifeste ment devenue fort précieuse.
Car en cette tranquille journée de novembre, les brigades qui patrouillent en voiture autour des deux sites dans le sud des Deux Sèvres, sont sur le qui-vive. Le maire de Mauzé-sur-leMignon a signé un arrêté interdisant de se garer dans la campagne alentour.
Il a prévu large : du 3 octobre au 31 mars 2023, le temps de pomper dans la nappe phréatique de quoi remplir la « mégabassine » de 316 000 mètres cubes, du moins si la recharge du sous-sol le permet. En 2021, année de la construction de cette réserve-ci, il n’avait pas été possible d’en faire le plein tant l’hiver était resté sec.
Pour l’heure, après avoir servi à l’irrigation cet été, elle a de grandes chances d’être vide. Mais, interdit d’y jeter un œil!
A 70 km de là, le chantier de Sainte-Soline a repris quelques
jours après la mobilisation des opposants aux mégabassines des
29 et 30 octobre. Marquées par des affrontements et des blessés
de part et d’autre, les manifestations, qui étaient interdites, ont laissé des traces. L’ambiance reste tendue dans la campagne niortaise. Vols de boîtes à lettres, pneus crevés, photos aériennes prises sans autorisation, caméras espionnes, bassines « démantelées », comme disent des opposants, menaces de mort...
Un militant antibassine a raconté avoir ramassé des kilos de
douilles en plastique ayant contenu les gaz lacrymogènes qui ont
plu sur les champs alentour ce week-end là. Il a été agressé, roué de coups devant chez lui le 18 novembre et a déposé plainte depuis.
Dans le même temps, les convocations de manifestants se succèdent dans les gendarmeries du département. Cinq personnes doivent être jugées à Niort lundi 28 novembre pour avoir, comme
plusieurs milliers d’autres, participé aux cortèges de protestation.
Un rassemblement y est annoncé.
Sous la surveillance des gendarmes, les engins s’affairent sur le terrain de 16 hectares où doit trouver place la future réserve de substitution de Sainte-Soline. D’une capacité de 720 000 m3, elle est destinée à alimenter douze exploitations d’agriculteurs irrigants. C’est la deuxième et plus vaste des seize prévues sur ce modèle : de quoi stocker, d’ici à 2025,
près de 7 millions de m 3 dans le bassin de la Sèvre niortaise, qui alimente le marais poitevin.
« C’est aberrant, tous ces moyens », soupire Jean-Jacques Guillet, 71 ans, opposant déterminé à cette opération de « privatisation de l’eau ». Cet ancien maire de la petite commune d’Amuré, non loin de Mauzé-sur-le-Mignon, recense sans hésiter les élus municipaux qui vont voir leur exploitation ou celle de leur famille raccordée à ces grands étangs artificiels. A ses
côtés, Hélène Girard, 66 ans, constate : « Depuis qu’on s’est alliés avec les Soulèvements de la Terre il y a un an, il y a de la violence, mais aussi un second souffle, de la jeunesse. Avant, nos piqueniques familiaux de protestation avec les bébés, les clowns et les fanfares pour réclamer un moratoire sur les bassines n’étaient pas pris au sérieux. »
« On ne comprend pas la violence gratuite des opposants... », dénonce pour sa part François Pétorin, administrateur de la Société coopérative anonyme de l’eau des DeuxSèvres (Coop 79) qui porte leprogramme des seize mégabassines. Néanmoins il se dit « confiant » quant à leur réalisation. « Nous faisons ce qu’il faut pour sécuriser les chantiers, nous installons des caméras, un double grillage, un portail... et c’est l’Etat
qui gère les manifestations. » De fait, le gouvernement soutient
clairement la généralisation de ces dispositifs consistant à puiser de l’eau dans les nappes souterraines en hiver pour en disposer l’été.
Cette politique est aussi présentée comme un moyen d’inciter les
agriculteurs à mutualiser leurs prélèvements et à consentir quelques efforts en faveur de l’environnement – modestes et selon leur bonne volonté – en échange de subventions atteignant jusqu’à 70 % des investissements. Dans les Deux-Sèvres, le programme est évalué à 60 millions d’euros. Dans la Vienne voisine, un accord du même montant vient d’être signé entre le préfet et la profession agricole, à Poitiers le 3 novembre, pour
la création de 30 mégabassines.
La question pourtant est de savoir s’il reste possible de puiser
dans la nappe souterraine, actuellement particulièrement basse,
alors que la sécheresse sévit toujours dans l’ancienne région PoitouCharente. Au 31 octobre, celle-ci se trouvait en totalité sous le coup d’arrêtés préfectoraux de crise ou d’alerte renforcée, restreignant, en plein automne, les usages de l’eau. Elle est reconnue officiellement comme souffrant d’un déséquilibre chronique entre ses ressources et ses besoins. Par conséquent, l’Etat doit y fixer un volume maximum pour le prélèvement total des retenues et forages.
En échange des bassines, les bénéficiaires ont promis de réduire
leur consommation. « Quand tout sera fini, nous en serons à 11,7 millions de m3 au lieu de 14 ou 15 millions aujourd’hui, avance François Pétorin. C’est vrai, les modèles nous disent que sur dix ans, on ne pourra pas les remplir une fois ou deux, mais c’est mieux que de manquer d’eau dix fois sur dix ! » A la limite de la CharenteMaritime, l’exploitant cultive maïs, colza,
blé dur, tournesol, betteraves sucrières, pois, qu’il irrigue.
« Nous avons besoin de sécuriser nos récoltes, affirme l'administrateur de la Coop de l’eau 79.
Aujourd’hui, je suis obligé de refuser des contrats avec des coopératives. Au printemps, avec la sécheresse, j’ai perdu 60 % de mes rendements pour le blé tendre. Sans le stockage je ne sais pas si mon fils pourra reprendre derrière moi. »
Voilà onze ans qu’il attend l’aboutissement du projet, particulièrement le creusement de la réserve de Priaire de 161 000 m3, prévu non loin de chez lui en 2023. En échange de cette eau garantie, il a dû promettre d’œuvrer en faveur de l’environnement : il n’a pas opté pour la réduction de son
usage des pesticides, il a préféré planter des bandes de fleurs appréciées des insectes butineurs.
En plus de ses terres, l’infrastructure desservira trois autres irrigants, dont un partiellement. De quels volumes chacun disposera ?
C’est le genre de questions aux quelles ne répond pas la Coop de
l’eau 79. On sait juste que la répartition repose sur l’antériorité : plus une exploitation consommait d’eau par le passé, plus elle en aura. Tous les agriculteurs qui arrosent leurs récoltes ou abreuvent leurs animaux doivent obligatoirement y adhérer, mais moins de la moitié – une centaine sur 220 – pourra être raccordée aux réserves de substitution.
Les responsables de la Coop de l’eau soutiennent que ne plus prélever d’eau en été dans le milieu en laissera davantage pour les autres.
L’argument ne tiendra pas lorsque la sécheresse conduira le préfet à interdire l’arrosage, seules les parcelles reliées à une mégabassine déconnectée du réseau hydrographique pourront alors être irriguées, à moins d’obtenir d’hypothétiques dérogations. Là n’est pas le seul souci. D’abord, contraire
ment à ce qu’a répété le gouvernement, plusieurs recours n’ont pas encore été jugés sur le fond. C’est le cas notamment pour neuf bassines de la Sèvre niortaise : le tribunal administratif a suspendu sa décision en attendant que leurs promoteurs revoient leur dimensionnement à la baisse.
Ensuite, extraire la ressource du sous-sol pour la garder en surface l’expose au réchauffement et à l’évaporation, ainsi qu’aux oiseaux de passage, rongeurs, pathogènes divers, efflorescences d’algues, cyanobactéries... Des biofilms se développent alors dans les canalisations, limitant
ainsi la pression – un phénomène gênant pour les irrigants –,
tandis que l’apparition de toxines risque de contaminer l’ap
provisionnement des animaux, des humains...
Enfin l’envolée de la facture fait tanguer la cohésion des agriculteurs des DeuxSèvres. Le coût du mètre cube est en passe de plus que doubler par rapport aux prévisions pour atteindre 35 centimes, tandis que le prix de l’énergie pour faire fonctionner les pompes grimpe en flèche. « Ils en sont à envisager de mettre des panneaux photovoltaïques sur les bassines pour faire baisser les charges », rapporte Olivier Drouineau, maraîcher à la tête de 6 hectares en bio et du magasin Au Potager mignon près de Mauzé.
Il résume à sa façon les deux modèles qui se côtoient de
puis que les primes européennes ont poussé les fermes en polyculture du Poitou à se convertir dans les grandes cultures irriguées : « Eux, ils exportent du maïs, nous, nous nourrissons les gens 20 km à la ronde. » Cependant comme il arrose partiellement ses légumes, Olivier Drouineau a dû adhérer à la Coop de l’eau, sinon il perdait le droit d’utiliser son forage. Il a voulu quitter la Coop 79 qui lui a déjà réclamé plusieurs
qui lui a déjà réclamé plusieurs centaines d’euros d’acomptes
bien qu’il consomme peu : 8 000 m 3 par an. Demande refusée. Il en est sûr : « Dans six mois, tout le monde voudra partir. A la
dernière assemblée, on a dit qu’on allait arrêter de payer. »
Non loin de là, à Migré, Luc Suret désigne du doigt la vingtaine de vaches bazadaises – une espèce grise, petite et rare – qui paissent dans son champ de trèfle. C’est sa façon de résoudre la question des engrais. « Encore heureux qu’on puisse vivre sans irrigation dans un pays de tourbières et de marais ! », lance til, même si, bien sûr, sa ferme souffre elle aussi de la sécheresse. Il montre la petite rivière de son enfance, où plus personne ne s’aviserait d’aller boire ni pêcher. L’agriculteur bio remonte alors aux années 1970 pour analyser la métamorphose des paysages ruraux alentour. « A l’époque, il n’y avait pas de compteurs d’eau mais les assecs étaient exceptionnels. Puis en 1992, les primes européennes de la PAC sont devenues quatre fois plus élevées pour un
hectare de maïs irrigué que pour une prairie... comme ça, on a réduit la capacité des sols à se gorger d’eau et à rester humides. »
Luc Suret assure qu’« à part les ayatollahs de l’irrigation », tous les agriculteurs réduisent leur consommation d’eau et s’interrogent sur la pertinence d’un « projet anachronique ».
Julien Le Guet, l’un des fondateurs du mouvement contestataire, raconte l’histoire du « marais mouillé » qui a réduit comme peau
de chagrin. Le 25 mars 2023, se profile « une mégamanifestation, pacifiste mais créative, annonce t'il.
Deux nouveaux collectifs Bassine non merci ! viennent de se créer en Bretagne et dans le Limousin. Cette lutte est imperdable.»
Un projet de trente réserves de substitution lancé dans la Vienne
les mégabassines font tache d’huile dans l’ex--région PoitouCharentes. Le préfet de la Vienne, Jean-Marie Girier, a discrètement lancé un programme de trente réserves de substitution d’une capacité de 8,9 millions de mètres cubes d’eau au total dans le bassin de la rivière le Clain, moyennant 60 millions d’euros subventionnés à près de 70 %. A terme 120 exploitations y seront raccordées, sur les 153 engagées dans le
protocole d’accord signé au soir du 3 novembre, après le weekend de contestation très médiatisé de Sainte-Soline, dans les
DeuxSèvres. Pris au dépourvu, quelques centaines d’opposants se sont rassemblés in extremis dans les rues de Poitiers.
La préfecture reconnaît implicitement que le débat sur le partage de la ressource hydrique reste à mener, puisqu’elle an
nonce un éventuel projet de territoire incluant tous les acteurs de l’eau... mais après le lancement du chantier des bassines. Car le protocole, objet de concertation depuis 2019, n’a pas convaincu. Il s’est soldé, quelques élus locaux et députés mis à part, parun tête à tête entre l’Etat et le secteur agricole, représenté par cinq groupes d’irrigants, la FNSEA, le Crédit agricole, Groupama... La chambre d’agriculture de la Vienne, tenue par la Coordination rurale, n’a pas souhaité signer. La Confédération paysanne non plus. D’autres acteurs n’ont pas voulu s’associer : les associations environnementales, la fédération de pêche, les syndicats de rivière, l’établissement public chargé de la gestion du bassin du Clain et la
communauté urbaine du Grand Poitiers, forte de quarante communes. Avec sa régie publique, celle-ci produit l’eau potable et gère l’assainissement de l’agglomération.
La collectivité n’a pas voulu s’associer au protocole « parce que ce projet est mené à l’envers avec une forme de gouvernance que nous avons découvert à la dernière minute et qui ne nous plaît pas », affirme Laurent Lucaud (PCF), vice-président de la communauté urbaine. La sécheresse à l’origine du « désastre environnemental actuel » inquiète beaucoup l’élu, le déficit de précipitations atteint désormais 45 %. « Nous avons encore moins d’eau qu’en août, 1 500 kilomètres de rivières sont à sec. C’est du jamais-vu, nous ne savons pas combien de semaines nous allons encore pouvoir fournir de l’eau potable. On ne peut pas envisager de stocker le surplus en hiver dans ces conditions, mais seulement le surplus du surplus », dit-il.
En tenant compte des dérogations exceptionnelles accordées aux irrigants les années très sèches comme 2003, devenues récurrentes ensuite, l’équipe de Vienne Nature, qui porte plusieurs recours juridiques contre les bassines, conclut que celles-ci ne relèvent pas de la substitution d’eau entre
l’été et l’hiver, mais ajoutent quelques millions de mètres cubes supplémentaires aux volumes annuels autorisés. « C’est une atteinte grave à la nature. Les gens ne comprennent pas pourquoi l’irrigation des grandes parcelles s’est poursuivie jusqu’en août malgré les restrictions qu’ils doivent, eux, respecter aujourd’hui encore », rapportent Michel Levasseur et JeanClaude Hallouin qui dirigent Vienne Nature. A la demande de l’Etat, une étude importante – dite « Hydrologie, milieux, usages et climat » – est engagée sur l’état de la ressource, mais ses résultats ne sont attendus qu’en 2023.
y a une version audio ?
Ou une video avec des images stock motion monté de manière assez dynamique pour capter mon attention flottante plus de 2 mn.
C'est pour un ami.
Le recours à la bioénergie fait peser un risque sur l’usage des terres de l’UE
Le plan européen pourrait conduire aussi à multiplier par quatre les importations de bois.
En matière de lutte contre le dérèglement climatique et de protection de la biodiversité, certaines solutions sont à
double tranchant. Une analyse publiée dans l’édition de Nature du 1 er décembre avertit de risques liés au plan européen de législations climatiques « Fitfor55 », qui vise à réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne (UE) d’ici à 2030. Pour tenir ce cap, l’UE prévoit notamment de
porter la part des énergies renouvelables à 45 % à cet horizon (contre 22 % en moyenne en 2020), et fixe plusieurs sous-ojectifs pourle recours à la bioénergie (l’énergie issue de matières organiques comme le boisénergie, la méthanisation, les agrocarburants, etc.).
Selon les modélisations effectuées par cinq chercheurs américains et européens sur le climat et l’usage des terres, en s’appuyant sur les projections de la Commission européenne, les mesures de l’UE nécessiteraient de consacrer 22 millions d’hectares à des cultures énergétiques en 2050, soit 20 %
des terres arables européennes, de multiplier par quatre les importa tions de bois pour l’énergie et de convertir la moitié des prairies semi-naturelles. « Le plan Fitfor55 sacrifie le stockage du carbone et la biodiversité au profit d’un recours
extensif à la bioénergie », mettent en garde les chercheurs dans leur analyse, pointant le risque d’augmenter la déforestation ailleurs dans le monde en consacrant des terres à la production de bois énergie ou de biocarburants.
« Nous ne pouvons pas nous attaquer au changement climatique si
nous ne cessons pas de convertir des espaces naturels qui permet tent de stocker du carbone », relève Timothy Searchinger, de l’université de Princeton et premier auteur de l’article. Le principal biais du plan climatique européen, expliquent les auteurs, est de considérer la bioénergie comme neutre en carbone. « Lorsqu’on brûle une source de bioénergie, on émet
du carbone, poursuit M. Searchinger. On peut penser que ce carbone a été absorbé par la plante pendant sa croissance, mais il faut des terres pour faire pousser des plantes. Et si on utilise des terres pour la bioénergie, celles-ci ne serviront pas pour d’autres usages, comme produire de la nourriture ou stocker du carbone par la végétation. »
C’est l’externalisation des besoins en terres de l’Europe, notamment pour compenser la production agricole « perdue », que
les chercheurs appellent à mieux prendre en compte. Car si l’Europe exporte du blé dans le monde et des produits transformés, elle reste importatrice nette de matières premières agricoles pour répondre à ses besoins en soja, huiles végétales, café ou cacao. Les auteurs de l’analyse ont calculé que pour 4 hectares cultivés à l’intérieur de ses frontières l’UE externalise 1 hectare de terres dans des pays tiers. « L’Europe a une empreinte en terres très importante à travers ses importations, précise Patrice Dumas, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement et coauteur de l’analyse. C’est un aspect qui n’est pas bien quantifié aujourd’hui dans les indicateurs. Le fait d’utiliser des terres pour de la biomasseénergie en Europe signifie qu’il faudra,
quelque part dans le monde, reconvertir des terres de végétation naturelle. La bioénergie ne peut donc pas être neutre en carbone, parce qu’elle utilise des terres, même si
cela ne correspond pas à une déforestation immédiate. »
Sollicitée par Le Monde, la Commission européenne justifie son
programme : « La bioénergie est un élément essentiel du système énergétique de l’UE, puisqu’elle représente 12 % du bouquet énergétique global et 60 % de la consommation d’énergie renouvelable, détaille Tim McPhie, porte-parole sur l’action climatique. L’utilisation durable de la bioénergie contribue à la décarbonation de l’économie européenne. » La Commission fait valoir par ailleurs que les critères de durabilité de la bioénergie ont été renforcés en 2018 et que d’autres limitations sont à l’étude.
« Les auteurs de cette analyse ont raison de montrer qu’on ne va pas décarboner le système économique de l’UE en poussant simplement la biomasse, commente Pierre-Marie Aubert, chercheur en politiques agricoles à l’Institut du développement durable et des relations internationales, qui n’a pas participé à ces travaux. Mais il va falloir surtout développer la sobriété énergétique et changer nos régimes alimentaires pour réduire
notre consommation de produits d’origine animale. »
Par ailleurs, la façon dont le débat sur l’empreinte en terres est posé comporte d’autres limites, souligne M. Aubert : celuici pourrait servir de justification à la volonté d’augmenter encore plus la productivité agricole, quand les rendements, en Europe de l’Ouest notamment, présentent déjà des signes ’essoufflement. Une menace dont disent avoir conscience les auteurs de l’analyse. « Développer une agriculture très efficiente en termes de rendements nécessiterait moins de terres, mais aurait
des conséquences néfastes de pollution aux engrais azotés et aux
pesticides, note M. Dumas. Il faut être très attentif à ces effets et mettre en balance toutes les conséquences environnementales. »
Mesdames et Messieurs, un beau résumé de la planification énergétique française depuis 25 ans :
Juin 2022 :
https://www.bfmtv.com/amp/economie/entre…AV-202206030630.html
Aujourd’hui :
https://www.lesechos.fr/industrie-servic…s-de-courant-1884506
Je pense qu'il n'y a que les naïfs pour croire que le déploiement massif des ENR de façon exponentielles (tout en détruisant les campagnes) va résoudre le problème du réchauffement climatique.
Cela va juste se rajouter au reste (énergies carbonées) , afin de produire toujours plus, et permettre de consommer sans fin.
L'un finançant l'autre.
Une seule solution: mettre à bas le système (capitalo-gaucho-ecologis')
https://www.lindependant.fr/2022/12/02/a…u-monde-10842470.php
Je pense qu'il n'y a que les naïfs pour croire que le déploiement massif des ENR de façon exponentielle (tout en détruisant les campagnes) va résoudre le problème du réchauffement climatique.
Cela va juste se rajouter au reste (énergies carbonées) , afin de produire toujours plus, et permettre de consommer sans fin.
L'un finançant l'autre.
Une seule solution: mettre à bas le système (capitalo-gaucho-ecologis')
https://www.lindependant.fr/2022/12/02/a…u-monde-10842470.php
Les naïfs, ou plutôt ceux qui ne prennent pas le temps de se documenter...
Parce que ton post comporte encore une grosse dose de n'importe quoi. RTE, bilan électrique :
« Aujourd’hui, l’énergie éolienne et l’énergie solaire se déploient donc essentiellement en addition au potentiel de production nucléaire et hydraulique En conséquence, l’augmentation de la production éolienne et solaire en France se traduit par une réduction de l’utilisation des moyens de production thermiques. Pour obtenir une évaluation des émissions évitées grâce à la production éolienne et solaire, RTE a simulé ce que serait le fonctionnement du système électrique actuel sans ces installations (éoliennes et solaires). Cette étude, restituée dans le rapport technique du Bilan prévisionnel 2019, chiffre les émissions évitées à environ 22 millions de tonnes de CO2 par an (5 millions de tonnes en France et 17 millions de tonnes dans les pays voisins). Dit autrement, si ces capacités n’avaient pas été développées et avec le reste du parc électrique actuel et inchangé, les moyens thermiques en France et en Europe auraient été davantage sollicités, conduisant à des émissions supplémentaires, notamment via des centrales au charbon et au gaz. »
On peut difficilement faire plus clair.
Lobbyste champion mon frère.
Factuel je dirai.
Les naïfs, ou plutôt ceux qui ne prennent pas le temps de se documenter...
Parce que ton post comporte encore une grosse dose de n'importe quoi. RTE, bilan électrique :
« Aujourd’hui, l’énergie éolienne et l’énergie solaire se déploient donc essentiellement en addition au potentiel de production nucléaire et hydraulique En conséquence, l’augmentation de la production éolienne et solaire en France se traduit par une réduction de l’utilisation des moyens de production thermiques. Pour obtenir une évaluation des émissions évitées grâce à la production éolienne et solaire, RTE a simulé ce que serait le fonctionnement du système électrique actuel sans ces installations (éoliennes et solaires). Cette étude, restituée dans le rapport technique du Bilan prévisionnel 2019, chiffre les émissions évitées à environ 22 millions de tonnes de CO2 par an (5 millions de tonnes en France et 17 millions de tonnes dans les pays voisins). Dit autrement, si ces capacités n’avaient pas été développées et avec le reste du parc électrique actuel et inchangé, les moyens thermiques en France et en Europe auraient été davantage sollicités, conduisant à des émissions supplémentaires, notamment via des centrales au charbon et au gaz. »
On peut difficilement faire plus clair...
Ce n'est pas méchant hein, mais je t'invite sincèrement à te documenter avant de dire telles "idioties".
Les naïfs, ou plutôt ceux qui ne prennent pas le temps de se documenter...
Ce n'est pas méchant hein, mais je t'invite sincèrement à te documenter avant de dire telles "idioties".
Mon lien n'a rien à voir avec ta réponse.
"Avion, kérosène, cramons tout, tout en évitant des décollages supplémentaires pour faire propre".
Voilà de quoi parle mon post.
C'est foutu mon pote.
Va falloir te motiver, tenter de bouger tes bras pour faire sauter tes œillères.
Ah mais merde, c'est ton gagne pain les ENR?
Ca va être donc plus difficile.
Mais je peux t'expliquer comment faire, envoie moi un mp.
je précise:
*ENR dans les campagnes.
En zone urbaine, pas de soucis, faut balancer à donf:
-éoliennes
-panneaux solaires
-brulage de déchets
-récupération de l'eau des chiottes pour la biomasse
Pas de problèmes, je suis d'accord.