Message posté par Les Corts GirlQuelle propagande de RTE, les scénarios M sont impossibles, aucune ENR sauf l’hydraulique est pilotable, c’est impossible à gérer. Ensuite les panneaux photovoltaïques c’est de la merde, cela émet presque 10 fois plus de C02 que le nucléaire et l’hydraulique, ça se recycle pas à 100%, et 90% de la production de terres rares est chinoise. L’hydraulique, nous avons atteint le maximum de sa capacité possible donc pas de changement or c’était l’énergie « la plus propre ». Les éoliennes c’est bien mais c’est moche donc qu’on en installe mais pas chez moi svp. Les hydroliennes c’est sympa mais très cher.
Les scénarios N sont juste la pour que EDF vende des EPR, vous savez le truc qui coûte pour le moment 5 fois son prix initial et qui a 10 ans de retard. On en est le projet d’enfouissement de Bure d’ailleurs ? Merci Ségolène.
Si on veut sauver le monde, on va déjà réaliser des economies d’énergies donc c’est pas en augmentant la Conso électrique de 50% (ce qui est prévu pour 2035). Isolez vous, arrêter de consommer comme des goinfres chez primark ou Zara, mangez moins de viande, faites du vélo et surtout pas du vélo électrique (la plus grosse farce écologique), interdiction des vols de moins d’une heure trente, taxe carbone sur les transports maritimes, interdiction de la production électrique au charbon, mariez vous avec votre cousine plutôt que de prendre l’avion pour ramener une thaï, recyclez, recyclez, recyclez, et on arrête le progrès pour le progrès, vive le low tech.
La croissance est antinomique de l’écologie, va falloir arrêter d’écouter la propagande, des guignols qui n’y connaissent rien.
Le numérique c’est 5% des émissions de GES mondiale, en France le numérique émet autant que le transport aérien. Franchement je préfère voyager de temps en temps avec l’avion plutôt que de prendre une photo de ma gueule sur Insta.
Voilà, c’était le discours d’un ingénieur qui en a marre que ce soit des mecs non scientifiques qui nous dirigent sur la politique énergétique et environnementale avec des fausses promesses. La plus grosse arnaque : le bilan carbone nul. C’est scientifiquement impossible, il faut juste prendre la tangente pour réuduire au maximum les émissions de C02, et ça ne passe pas par l’électrique mais pas un mix énergétique raisonné en fonction du territoire.
Il faut déjà partir d’un constat de base.
Pour son hypothèse la plus favorable au nucléaire, EDF prévoit d'exploiter ses réacteurs nucléaires jusqu'à 60 ans. En partant de cette base, cela induit que la France aura perdu plus des trois quarts de sa puissance nucléaire d'ici 2050). Cette hypothèse reste conservatrice (EDF mentionne dans son cahier d'acteur que des fermetures pourront avoir lieu avant les 60 ans pour éviter l'effet falaise).
Concernant cet effet falaise (cf Jancovici pour plus de détails), avec une perte de puissance de près de 50 GW, ce sont plus des trois quarts de cette production d'électricité qu'il faudra remplacer, que ce soit par de nouveaux EPR ou d'autres moyens de production.
La Société Française de l'Energie du Nucléaire (SFEN) et EDF ont été claires sur leur volonté de lancer la construction de deux EPR avant la fin du quinquennat pour pouvoir les mettre en service d'ici 2030. L'objectif serait ensuite de lancer un programme de « six à huit EPR ». A partir de 2030, nous aurions ainsi une paire d'EPR en service tous les cinq ans jusqu'en 2050, soit au total en 2050 seulement 18 GW de nouvelle puissance nucléaire. Cette nouvelle puissance sera donc insuffisante pour compenser la perte des 49 GW de notre parc nucléaire historique.
Conclusion, le nouveau nucléaire ne suffira pas à compenser la fermeture de l'ancien. Il faudra bien trouver d'autres solutions pour produire notre électricité.
Du coup, quel moyen de production ? Il existe plusieurs options industrielles à considérer :
1. Prolonger le parc nucléaire au-delà de 60 ans ou accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires : options non privilégiées par les professionnels du nucléaire, EDF en tête, pour des raisons économiques et industrielles,
2. Consommer moins d'électricité : l'efficacité énergétique, notamment dans le bâtiment, et la sobriété devraient/doivent permettre de réaliser des économies d'électricité. Malgré tout, elles seront insuffisantes pour compenser à elles-seules la perte de production, encore plus si on intègre les reports d'usages du fossile vers l'électricité (exemple de la voiture électrique),
3. Compléter la production nucléaire par des centrales à gaz fossile : si nous nous sentons concernés par les enjeux climatiques, cette option est à écarter, la combustion du gaz renforçant les émissions de gaz à effet de serre (contrairement au nucléaire ou aux énergies renouvelables),
4. Accélérer le déploiement des énergies renouvelables, si besoin en stabilisant leur production par des moyens de stockage ou de la production d'électricité d'origine thermique (fossile ou renouvelable).
La dernière proposition semble donc inévitable au regard des éléments expliqués plus haut.
Concernant le rapport que vient de sortir RTE et l’IAE. Il précise 4 conditions qui doivent être doivent être rempli pour permettre l'intégration d'une très forte part d'ENR dans le mix électrique : Stabilité du système électrique, Sécurité d'alimentation, Présence de réserves opérationnelles et Développement des réseaux.
Technologiquement, un scénario avec fort déploiement des EnR à 2050 est faisable. C’est un point important. Un autre, et qui est tout au sinon plus important, est que quelle que soit la faisabilité technique des scénarios, il n'a pas été regardé combien ça coûterait, sa rentabilité, son acceptabilité sociale ainsi que les conséquences environnementales associée. Ces différents éléments devraient venir à l'automne.
Point à noter sur la variabilité des EnR, à savoir comment gérer l'intermittence de production, étant donné qu'on exploite l'hydraulique presque à son maximum. Jusqu'en 2035, suivant la PPE, il ne devrait pas y avoir de problème. Pour après, plusieurs solutions proposées :
1) des nouvelles unités de pointe, fonctionnant aujourd'hui au gaz fossile mais devront demain fonctionner à l'hydrogène ou au biogaz (ben oui, sinon on n'est plus dans le renouvelable).
2) Des installations de stockage à grande échelle : batteries, Power to Gas.
3) Flexibilité de la demande, c'est-à-dire capacité d'effacement et pilotage intelligent de la conso
4) plus d'interconnexion.