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Ça plane toujours ?

La planète se meurt ! Et y a toujours des gens pour la maltraiter. JCVD a dit: "J'aime l'eau. Et dans 20 ans, y en aura plus". Vous aimez l'eau ? Alors faites un effort.

Médoc indépendant! a écrit

Il est patient comme le chat qui s'amuse à prendre le temps pour torturer sa proie.. des qu'il bouge il remet un coup de griffe, sous ses airs affables c'est un fou de violence le CMF! Je vais finir par avoir pitié du pauvre boug' en face.

T'as toujours pas répondu à ma question.

Georges Randal a écrit

Et comme un bon point n'arrive jamais seul, le projet de loi amendé par les sénateurs dont cause le papier au dessus a été adopté à l'assemblée. En gros, le saccage est encouragé, en dépit de toute logique.

C’est lunaire. Merci pour le partage de l’article d’ailleurs.

Comment vouloir calmer une colère en continuait à scier la branche sur laquelle nous sommes…

Doc Savage a écrit

Qu'on comprenne bien, c'est CMF dans le rôle de Beregovoy, les membres du forum dans celui de Miterrand et toi dans celui des chiens ?

*Mitterrand

Tarsipark a écrit

Le géant pétrolier britannique BP abandonne ses objectifs de neutralité carbone et remet plein gaz sur les hydrocarbures https://www.francetvinfo.fr/environnemen…06.html#xtor=CS2-765--

Dans l'air du temps...

Quelle merde…

Et le GIEC qui disait dans son dernier rapport que tout nouveau projet de forage était contraire à l’objectif de limitation de réchauffement des accords de Paris.

Franchement, quand tu es auteur des rapports des GIEC, tu dois t’arracher les cheveux en voyant ça…

Info importante : La justice vient d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’A69. Chantier à l’arrêt donc.

Bon, il y aura sans doute un appel de l’Etat.

Champion-Mon-Frère a écrit

Info importante : La justice vient d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’A69. Chantier à l’arrêt donc.

Bon, il y aura sans doute un appel de l’Etat.

Les promoteurs ont commencé pour pouvoir recevoir des indemnités. De ma province ce projet est une honte. Le ministre des transport M Tabarot le frère de la députée d Canet Rocheville va faire appel. Il a lancé une promesse de gratuité de l'autoroute de contournement de Nice. Comme d'habitude...

Champion-Mon-Frère a écrit

Info importante : La justice vient d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le chantier de l’A69. Chantier à l’arrêt donc.

Bon, il y aura sans doute un appel de l’Etat.

Le mal est fait.

Maintenant, est-ce que les responsables seront sanctionnés ?

Non.

(Pour les hydrocarbures, je vais citer le philosophe : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça ne se vende plus »

Le gaz est plus taxé que l'électricité, le pétrole est suffisamment concurrentiel pour ne pas faire des investissement qui coûtent très chers, mais nous on a inventés le marché européen de l'électricité, où on vend notamment de l'électricité à Total pour qu'il la refourgue comme électricité « verte » en engraissant des parasites au passage, le tout indexé... sur le prix du gaz. On est trop forts.

Puis se plaindre des pétroliers quand on profite à plein de leurs offices, je veux pas me créer plus de détestations que j'en mérite, hein, mais faut pas pousser l'hypocrisie non plus.)

Pateyyy a écrit

Les bouffeurs de graines sont appelés à l'accueil

Les chats et les veaux aussi

Itw de l'auteur du bouquin qui fait l'actu :

Auteur prolifique et esprit incisif, Václav Smil est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de l’énergie. Dans 2050, il rappelle une vérité essentielle : les révolutions énergétiques prennent des décennies, et les combustibles fossiles resteront dominants bien plus longtemps qu’on ne le pense.

Václav Smil est l’un des penseurs les plus influents en matière d’énergie et d’environnement. Ce scientifique tchéco-canadien, professeur émérite à l’université du Manitoba, s’est distingué par ses analyses rigoureuses et sans concession des grandes transformations énergétiques. Il est décrit comme « le plus grand expert mondial dans le domaine de l’énergie » par la revue Science, et Norman Foster le qualifie d’« auteur phénoménal qui remet les faits à leur place face aux préjugés et aux modes ».

Souvent comparé à Jean-Marc Jancovici, ce dernier affirme d’ailleurs : « Il est l’un des auteurs les plus prolifiques du monde anglo-saxon sur la place de l’énergie dans le fonctionnement du monde. Je suis parvenu à des conclusions très voisines des siennes. » Auteur prolifique, Smil a publié plus de soixante ouvrages et des centaines d’articles scientifiques, abordant des sujets aussi variés que les ressources naturelles, les transitions énergétiques et leurs implications géopolitiques.

Dans 2050, traduit par la jeune et prometteuse maison d’édition Arpa, il analyse les perspectives du mix énergétique mondial à l’horizon 2050, les limites des énergies renouvelables, les risques liés aux métaux rares et la difficulté d’inverser la courbe des émissions de CO₂. Un ouvrage incontournable pour comprendre les défis énergétiques à venir.

Marianne : Étant donné votre scepticisme quant à une décarbonation rapide, quel est selon vous le mix énergétique le plus réaliste pour le monde en 2050, et quelle part reposera encore sur les combustibles fossiles ?

Vaclav Simil : Les transitions prennent des décennies. Le passage du bois au charbon a duré un siècle. En 2022, les combustibles fossiles ont fourni 82 % de l'énergie mondiale, contre 86 % en 1997, mais leur utilisation absolue a augmenté de 55 %. Remplacer 500 exajoules (EJ) d'ici 2050 nécessiterait 9,4 EJ par an – soit six fois plus que la moyenne de 1,7 EJ depuis 1997. Peu probable. Le scénario des politiques déclarées de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) prévoit 70 % de fossiles en 2050 ; j'estime plutôt 50-60 %. Les renouvelables pourraient atteindre 30-40 %, le nucléaire moins. La dépendance aux fossiles persistera – le pétrole et le gaz ne disparaîtront pas d’ici le milieu du siècle.

Vous critiquez souvent la « pensée magique » dans la politique énergétique. Quelles sont les idées fausses les plus courantes sur les énergies renouvelables que les décideurs et le public entretiennent encore ?

Les gens ignorent la physique. L’éolien et le solaire échouent lorsque la nature ne coopère pas – leur intermittence les paralyse sans stockage massif ou solution de secours. En 2022, ils ont produit 12 % de l’électricité, contre 62 % pour le charbon et le gaz. L’échelle est mal évaluée : une éolienne nécessite 500 tonnes de matériaux par MW, une turbine à gaz, 30 tonnes. Les coûts trompent – le solaire sera 9 % moins cher que le gaz d’ici 2027, mais une fois le stockage et le réseau intégrés, l’éolien offshore triple de prix. Il n’existe pas de solutions rapides.

La transition vers une énergie bas-carbone requiert d’énormes quantités de matériaux comme les métaux rares. Comment évaluez-vous les risques environnementaux et géopolitiques liés à cette dépendance ?

Les besoins matériels dépassent l’imagination. La décarbonation nécessite 600 millions de tonnes de cuivre – soit trente ans de production. Avec un minerai à 0,6 %, cela signifie déplacer 100 milliards de tonnes de roche. Les écosystèmes en souffriront. La Chine contrôle 90 % des terres rares, 65 % du cobalt, 60 % du lithium. L'AIE prévoit une demande de lithium multipliée par 40 d’ici 2040. Toute perturbation ou l’emprise chinoise pourrait tout ralentir. L'autosuffisance est lointaine.

Que faudrait-il pour inverser la tendance historique de la hausse des émissions ?

Les émissions ont augmenté de 54 % depuis 1997 – de 25,5 à 39,3 milliards de tonnes en 2023. Pour atteindre zéro d’ici 2050, il faudrait réduire 1,45 milliard de tonnes par an, soit trois fois l’augmentation annuelle moyenne depuis 1995. L’efficacité aide – les véhicules électriques consomment 25 % de l’énergie de l’essence ; les moteurs, qui représentent la moitié de l’électricité mondiale, peuvent être améliorés.

Le nucléaire stagne – les petits réacteurs modulaires (SMR) ne sont pas prêts. Le captage du carbone atteint 45 millions de tonnes en 2023, une goutte d’eau face aux milliards nécessaires. L’agriculture, responsable de 25 % des émissions, devra évoluer. L’ampleur et la coordination rendent cette inversion improbable.

Que pensez-vous du rôle de Jean-Marc Jancovici en France, qui sensibilise activement aux mêmes questions énergétiques et climatiques que vous ? Quel est selon vous l’impact des lanceurs d’alerte climatiques, et ne devrait-on pas en avoir davantage ?

Jean-Marc Jancovici voit l’énergie comme une question de physique, et non d’illusions – nos perspectives convergent. Il est peut-être plus optimiste que moi. L'âge joue peut-être un rôle. Quoi qu’il en soit, le public et les médias préfèrent les solutions simplistes. Plus de réalistes comprenant l’échelle de 500 EJ et 15 000 milliards de dollars par an pourraient faire évoluer le débat, mais pas nécessairement la politique.

Etienne Campion

Georges Randal a écrit

Itw de l'auteur du bouquin qui fait l'actu :

Auteur prolifique et esprit incisif, Václav Smil est l’un des plus grands spécialistes mondiaux de l’énergie. Dans 2050, il rappelle une vérité essentielle : les révolutions énergétiques prennent des décennies, et les combustibles fossiles resteront dominants bien plus longtemps qu’on ne le pense.

Václav Smil est l’un des penseurs les plus influents en matière d’énergie et d’environnement. Ce scientifique tchéco-canadien, professeur émérite à l’université du Manitoba, s’est distingué par ses analyses rigoureuses et sans concession des grandes transformations énergétiques. Il est décrit comme « le plus grand expert mondial dans le domaine de l’énergie » par la revue Science, et Norman Foster le qualifie d’« auteur phénoménal qui remet les faits à leur place face aux préjugés et aux modes ».

Souvent comparé à Jean-Marc Jancovici, ce dernier affirme d’ailleurs : « Il est l’un des auteurs les plus prolifiques du monde anglo-saxon sur la place de l’énergie dans le fonctionnement du monde. Je suis parvenu à des conclusions très voisines des siennes. » Auteur prolifique, Smil a publié plus de soixante ouvrages et des centaines d’articles scientifiques, abordant des sujets aussi variés que les ressources naturelles, les transitions énergétiques et leurs implications géopolitiques.

Dans 2050, traduit par la jeune et prometteuse maison d’édition Arpa, il analyse les perspectives du mix énergétique mondial à l’horizon 2050, les limites des énergies renouvelables, les risques liés aux métaux rares et la difficulté d’inverser la courbe des émissions de CO₂. Un ouvrage incontournable pour comprendre les défis énergétiques à venir.

Marianne : Étant donné votre scepticisme quant à une décarbonation rapide, quel est selon vous le mix énergétique le plus réaliste pour le monde en 2050, et quelle part reposera encore sur les combustibles fossiles ?

Vaclav Simil : Les transitions prennent des décennies. Le passage du bois au charbon a duré un siècle. En 2022, les combustibles fossiles ont fourni 82 % de l'énergie mondiale, contre 86 % en 1997, mais leur utilisation absolue a augmenté de 55 %. Remplacer 500 exajoules (EJ) d'ici 2050 nécessiterait 9,4 EJ par an – soit six fois plus que la moyenne de 1,7 EJ depuis 1997. Peu probable. Le scénario des politiques déclarées de l'AIE (Agence internationale de l'énergie) prévoit 70 % de fossiles en 2050 ; j'estime plutôt 50-60 %. Les renouvelables pourraient atteindre 30-40 %, le nucléaire moins. La dépendance aux fossiles persistera – le pétrole et le gaz ne disparaîtront pas d’ici le milieu du siècle.

Vous critiquez souvent la « pensée magique » dans la politique énergétique. Quelles sont les idées fausses les plus courantes sur les énergies renouvelables que les décideurs et le public entretiennent encore ?

Les gens ignorent la physique. L’éolien et le solaire échouent lorsque la nature ne coopère pas – leur intermittence les paralyse sans stockage massif ou solution de secours. En 2022, ils ont produit 12 % de l’électricité, contre 62 % pour le charbon et le gaz. L’échelle est mal évaluée : une éolienne nécessite 500 tonnes de matériaux par MW, une turbine à gaz, 30 tonnes. Les coûts trompent – le solaire sera 9 % moins cher que le gaz d’ici 2027, mais une fois le stockage et le réseau intégrés, l’éolien offshore triple de prix. Il n’existe pas de solutions rapides.

La transition vers une énergie bas-carbone requiert d’énormes quantités de matériaux comme les métaux rares. Comment évaluez-vous les risques environnementaux et géopolitiques liés à cette dépendance ?

Les besoins matériels dépassent l’imagination. La décarbonation nécessite 600 millions de tonnes de cuivre – soit trente ans de production. Avec un minerai à 0,6 %, cela signifie déplacer 100 milliards de tonnes de roche. Les écosystèmes en souffriront. La Chine contrôle 90 % des terres rares, 65 % du cobalt, 60 % du lithium. L'AIE prévoit une demande de lithium multipliée par 40 d’ici 2040. Toute perturbation ou l’emprise chinoise pourrait tout ralentir. L'autosuffisance est lointaine.

Que faudrait-il pour inverser la tendance historique de la hausse des émissions ?

Les émissions ont augmenté de 54 % depuis 1997 – de 25,5 à 39,3 milliards de tonnes en 2023. Pour atteindre zéro d’ici 2050, il faudrait réduire 1,45 milliard de tonnes par an, soit trois fois l’augmentation annuelle moyenne depuis 1995. L’efficacité aide – les véhicules électriques consomment 25 % de l’énergie de l’essence ; les moteurs, qui représentent la moitié de l’électricité mondiale, peuvent être améliorés.

Le nucléaire stagne – les petits réacteurs modulaires (SMR) ne sont pas prêts. Le captage du carbone atteint 45 millions de tonnes en 2023, une goutte d’eau face aux milliards nécessaires. L’agriculture, responsable de 25 % des émissions, devra évoluer. L’ampleur et la coordination rendent cette inversion improbable.

Que pensez-vous du rôle de Jean-Marc Jancovici en France, qui sensibilise activement aux mêmes questions énergétiques et climatiques que vous ? Quel est selon vous l’impact des lanceurs d’alerte climatiques, et ne devrait-on pas en avoir davantage ?

Jean-Marc Jancovici voit l’énergie comme une question de physique, et non d’illusions – nos perspectives convergent. Il est peut-être plus optimiste que moi. L'âge joue peut-être un rôle. Quoi qu’il en soit, le public et les médias préfèrent les solutions simplistes. Plus de réalistes comprenant l’échelle de 500 EJ et 15 000 milliards de dollars par an pourraient faire évoluer le débat, mais pas nécessairement la politique.

Etienne Campion

Interview intéressante (merci pour le partage) mais son approche est quand même assez limite.

Exemple sur l’extraction des matériaux. Oui en effet la transition vers une énergie bas-carbone nécessite/va nécessiter de très importantes quantités de matériaux, mais ce serait bien de remettre en perspective avec ce qu’il se passe(ra) en comparaison si cette transition ne se fait pas.

En 2020, il y a eu extraction d’environ 7 millions de tonnes de minéraux pour les technologies à faibles émissions de carbone (panneaux solaires, éolienne, géothermie, hydroélectricité, nucléaire, véhicules électriques, batterie et modifications des réseaux électriques). L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit qu'en 2040, 28 millions de tonnes seront nécessaires.

En comparaison, l'extraction de matériaux liés au charbon, au gaz ou au pétrole représente 15 milliards (MILLIARDS !) de tonnes chaque année (chiffres de 2019).

Donc bon, c’est bien de dire que les écosystèmes souffriront de l’extraction des matériaux due à la transition énergétique (dans les faits c’est évidemment vrai), mais il faut voir ce que nous leur faisons déjà à ces écosystèmes avec notre extraction de matériaux pour les combustibles fossiles qui est sans commune mesure.

A noter également, un combustible fossile, ça s’extrait, se brule et se perd définitivement perdu (pas de réutilisation ou recyclage). Ce n’est pas le cas des métaux

Champion-Mon-Frère a écrit

Interview intéressante (merci pour le partage) mais son approche est quand même assez limite.

Exemple sur l’extraction des matériaux. Oui en effet la transition vers une énergie bas-carbone nécessite/va nécessiter de très importantes quantités de matériaux, mais ce serait bien de remettre en perspective avec ce qu’il se passe(ra) en comparaison si cette transition ne se fait pas.

En 2020, il y a eu extraction d’environ 7 millions de tonnes de minéraux pour les technologies à faibles émissions de carbone (panneaux solaires, éolienne, géothermie, hydroélectricité, nucléaire, véhicules électriques, batterie et modifications des réseaux électriques). L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit qu'en 2040, 28 millions de tonnes seront nécessaires.

En comparaison, l'extraction de matériaux liés au charbon, au gaz ou au pétrole représente 15 milliards (MILLIARDS !) de tonnes chaque année (chiffres de 2019).

Donc bon, c’est bien de dire que les écosystèmes souffriront de l’extraction des matériaux due à la transition énergétique (dans les faits c’est évidemment vrai), mais il faut voir ce que nous leur faisons déjà à ces écosystèmes avec notre extraction de matériaux pour les combustibles fossiles qui est sans commune mesure.

A noter également, un combustible fossile, ça s’extrait, se brule et se perd définitivement perdu (pas de réutilisation ou recyclage). Ce n’est pas le cas des métaux

Effectivement, son approche souffre de quelques limites, dont celle-ci, ou par exemple le fait d'écarter une éventuelle baisse des besoins, la lutte qui se lance pour les ressources n'est pas neutre et pourrait ralentir le merdier, sans toutefois en changer la nature (voir l'effet COVID), rien que les droits de douane de Trump mériteraient d'être étudiés de ce point de vue...

Toutefois, pour critiquer la transition énergétique, faut déjà qu'il y ait une volonté d'icelle, à part les chiffres de la Chine je vois pas de truc délirant, hein !

Champion-Mon-Frère a écrit

En 2020, il y a eu extraction d’environ 7 millions de tonnes de minéraux pour les technologies à faibles émissions de carbone (panneaux solaires, éolienne, géothermie, hydroélectricité, nucléaire, véhicules électriques, batterie et modifications des réseaux électriques). L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit qu'en 2040, 28 millions de tonnes seront nécessaires.

En comparaison, l'extraction de matériaux liés au charbon, au gaz ou au pétrole représente 15 milliards (MILLIARDS !) de tonnes chaque année (chiffres de 2019).

"Les besoins matériels dépassent l’imagination. La décarbonation nécessite 600 millions de tonnes de cuivre – soit trente ans de production. Avec un minerai à 0,6 %, cela signifie déplacer 100 milliards de tonnes de roche."

"“La communauté des cratères”, une expo singulière pour dénoncer l’extractivisme

À Transfo - Emmaüs Solidarité, la créatrice Matali Crasset imagine un cratère de mine comme lieu de résistance face à la dévastation de la Terre. Une expo en forme de manifeste écologique."

https://www.telerama.fr/arts-expositions…isme_cri-7037766.php

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