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Benfica Lisbonne

Un topic dédié au Benfica, aux Aigles benfiquistes qui propagent la bonne parole du prophète/entraîneur Jesus et à tous ceux qui triomphent à chaque tranchée creusée par un tacle de Luisao, qui jubilent à chaque coup de rein de Witsel, qui frétillent à chaque passe du magicien Aimar, qui exultent à chaque mine de Cardozo qu’elle soit pleine lulu ou plus souvent 10 mètres au-dessus.

Un topic dans lequel on parlera souvent du passé, d’Eusebio, des années 60 et 80, et de la main de Vata.

Le Benfica, un dinosaure du football, élu 9ème club européen du 20ème siècle par l’IFFHS, un club de légende avec ses 69 trophées, ses 2 victoires et ses 5 défaites en finale de coupe des champions, son hymne, son mythique « Estadio da luz », sa non moins mythique mascotte en chair et en plumes, ses 200000 socios à travers le monde, ses deux rivaux ancestraux et sa devise « E Pluribus Unum »…

Le Benfica, plus qu’un club ?


Le Benfica réussira-t-il à renouer avec son glorieux passé et à redorer son blason ? Reprendra-t-il sa place de leader du foot guesh ? Faudra-t-il faire signer Shiva et ses 4 bras pour accéder une fois de plus à une finale de coupe d’Europe ? Réponse prochainement dans ce topic !
Message posté par Thibson
salut les gars ! une question pour les spécialistes du football portugais svp : ça donne quoi amir abedzadeh à maritimo ?


Assez moyen pour le peu que j'ai vu Maritimo. Rien de flamboyant, et en dessous de ce qu'il a montré l'an passé.
Salut !
Si Smax est par ici, je me demandais s'il pouvait me parler de Paços et de Santa Clara. Pourquoi le logo de Santa Clara est si proche de celui du Benfica ?
Message posté par El Footinator
Salut !
Si Smax est par ici, je me demandais s'il pouvait me parler de Paços et de Santa Clara. Pourquoi le logo de Santa Clara est si proche de celui du Benfica ?


Tu as de la chance, je venais de base exprimer mon ras le bol concernant Benfica... ahahah

Pour l’emblème de Santa Clara, il ont changé quelques temps de logo, avant de revenir sur un style plus « tradi » (https://static.wikia.nocookie.net/logop … 0413160243) Et devrait changer encore cette année pour s’éloigner du logo de Benfica.

Bon, à vérifier, mais il y a plusieurs théories sur le pourquoi ce logo. Une, ça serait des supporters de Benfica présents aux Açores qui aurait fondé le club. Problème, le premier logo est un lion sur un ballon.

L’autre serait que le club aurait été le premier club des Açores à jouer en métropole, jouant contre Benfica. De là les clubs auraient fraternisés, d’où les relations bien plus que cordiales par le passé et encore aujourd’hui…. (https://www.lequipe.fr/Football/Actuali … es/1192814) En gros, un hommage à la maison mère suite aux accords entre les clubs.

Bref, je ne connais pas plus l’histoire du club pour en parler malheureusement ^^ Donc il faudrait essayer de voir si un site portugais, ou autre, aborde le sujet. Moi pour le coup, je te répète ce que mon grand père m'avait raconté et ce que j'ai lu (sans vérifier à l'époque, chose que je fais presque tout le temps aujourd'hui).

Pour ce qui est de l’équipe qui a vu passer Pauleta en jeunes, elle est bien moins plaisante à regarder depuis le départ du coach João Henriques à Guimaraes. En plus, cette saison ils perdent leur meilleur buteur, Santana, qui a signé cet hiver au Japon. Il y a de bons élèments comme Fabio Cardoso qui joue DC ou Lincoln un brésilien de 22 ans qui est assez bon mais avec peu d’impact physique, ou encore Carlos Junior un ailier brésilien de 24 ans bien emmerdant mais souvent seul devant. Sous Henriques, ça jouait vraiment très bien au foot, c’était plaisant à regarder. Cette saison, c’est compliqué. Mine de rien ils perdent Zaidu cet été qui signe à Porto et qui apportait un truc en plus.


Paços est un club surprise cette saison, même s’il l’a déjà été par le passé sous Fonseca par exemple.

L’an passé ils finissent en deuxième partie de tableau d’ailleurs, et avec le même coach et une bonne partie de l’effectif. Ce qui a changé ? Le coach a eu le temps de s’adapter à son nouveau club.

Et ce club a pu ramener en prêt Eustaquio 23 ans (ancien espoir portugais et canadien) et même l’acheter cet hiver à son club mexicain, se faire prêter un autre ancien espoir portugais passé par Porto, Bruno Costa, un joueur sud africain de Braga Luther Singh, Oleg qui était arrivé un an auparavant depuis Porto est monté en puissance cette saison (vendu à l’Olympiakos cet hiver, mais Rebocho ex EAG est arrivé pour compenser le départ), l’hiver dernier ils ont pris Marcelo 30 ans, ancien du Sporting pour faire la paire en défense avec Baixinho qui est titulaire depuis 5 ans là bas et ça marche bien pour eux.

Soyons clair, entre les prêts et les joueurs qui performent cette année, l’an prochain il va être dur de faire pareil. Eustaquio est déjà voulu par Porto, Bruno Costa aura surement mieux à faire que de rentrer à Portimao - petite parenthèse, ces deux là font une saison énorme – Baixinho a faillit partir il y a quelques jours en Série A, Rebocho n’est là que pour 6 mois et Oleg est parti… Donc le mercato d’été va être chaud pour eux.

C’est une équipe très très solide. Ils n’ont pas peur de jouer, et ils sont durs à bouger. Cela reste un foot simple à base d’ailiers très rapides (Singh et Ferreira), une armoire en pointe (Tanque), un trio au milieu Costa/Eustaquio/Luiz Carlos (35 ans) qui pressent, organisent le jeu étonnamment bien et savent organiser le jeu, lancer les ailiers en profondeurs, casser les lignes...

Tu rajoutes à ça un Oleg qui faisait des dégâts lors de ses montées, une paire de centraux bien en place et un gardien pas mauvais… Pepa, le coach, a souvent été critiqué (et pas que à tord) pour son jeu très défensif, très agressif. Cette saison, il a corrigé le tir.

Une équipe sympa à regarder, même si je préfère Braga cette année niveau du jeu, ou le Sporting. Mais le Paços de cette année apporte un petit truc sympa, un peu comme le Guimaraes de l’ancien coach de Santa Clara qui va sûrement faire une année de transition avec une équipe pas encore rodée, pas encore dans son style à lui(le projet « RedBullLike » avec Tiago a été un fiasco) mais tu sens que ça commence à venir.
Message posté par Smax_
Tu as de la chance, je venais de base exprimer mon ras le bol concernant Benfica... ahahah

Pour l’emblème de Santa Clara, il ont changé quelques temps de logo, avant de revenir sur un style plus « tradi » (https://static.wikia.nocookie.net/logop … 0413160243) Et devrait changer encore cette année pour s’éloigner du logo de Benfica.

Bon, à vérifier, mais il y a plusieurs théories sur le pourquoi ce logo. Une, ça serait des supporters de Benfica présents aux Açores qui aurait fondé le club. Problème, le premier logo est un lion sur un ballon.

L’autre serait que le club aurait été le premier club des Açores à jouer en métropole, jouant contre Benfica. De là les clubs auraient fraternisés, d’où les relations bien plus que cordiales par le passé et encore aujourd’hui…. (https://www.lequipe.fr/Football/Actuali … es/1192814) En gros, un hommage à la maison mère suite aux accords entre les clubs.

Bref, je ne connais pas plus l’histoire du club pour en parler malheureusement ^^ Donc il faudrait essayer de voir si un site portugais, ou autre, aborde le sujet. Moi pour le coup, je te répète ce que mon grand père m'avait raconté et ce que j'ai lu (sans vérifier à l'époque, chose que je fais presque tout le temps aujourd'hui).

Pour ce qui est de l’équipe qui a vu passer Pauleta en jeunes, elle est bien moins plaisante à regarder depuis le départ du coach João Henriques à Guimaraes. En plus, cette saison ils perdent leur meilleur buteur, Santana, qui a signé cet hiver au Japon. Il y a de bons élèments comme Fabio Cardoso qui joue DC ou Lincoln un brésilien de 22 ans qui est assez bon mais avec peu d’impact physique, ou encore Carlos Junior un ailier brésilien de 24 ans bien emmerdant mais souvent seul devant. Sous Henriques, ça jouait vraiment très bien au foot, c’était plaisant à regarder. Cette saison, c’est compliqué. Mine de rien ils perdent Zaidu cet été qui signe à Porto et qui apportait un truc en plus.


Paços est un club surprise cette saison, même s’il l’a déjà été par le passé sous Fonseca par exemple.

L’an passé ils finissent en deuxième partie de tableau d’ailleurs, et avec le même coach et une bonne partie de l’effectif. Ce qui a changé ? Le coach a eu le temps de s’adapter à son nouveau club.

Et ce club a pu ramener en prêt Eustaquio 23 ans (ancien espoir portugais et canadien) et même l’acheter cet hiver à son club mexicain, se faire prêter un autre ancien espoir portugais passé par Porto, Bruno Costa, un joueur sud africain de Braga Luther Singh, Oleg qui était arrivé un an auparavant depuis Porto est monté en puissance cette saison (vendu à l’Olympiakos cet hiver, mais Rebocho ex EAG est arrivé pour compenser le départ), l’hiver dernier ils ont pris Marcelo 30 ans, ancien du Sporting pour faire la paire en défense avec Baixinho qui est titulaire depuis 5 ans là bas et ça marche bien pour eux.

Soyons clair, entre les prêts et les joueurs qui performent cette année, l’an prochain il va être dur de faire pareil. Eustaquio est déjà voulu par Porto, Bruno Costa aura surement mieux à faire que de rentrer à Portimao - petite parenthèse, ces deux là font une saison énorme – Baixinho a faillit partir il y a quelques jours en Série A, Rebocho n’est là que pour 6 mois et Oleg est parti… Donc le mercato d’été va être chaud pour eux.

C’est une équipe très très solide. Ils n’ont pas peur de jouer, et ils sont durs à bouger. Cela reste un foot simple à base d’ailiers très rapides (Singh et Ferreira), une armoire en pointe (Tanque), un trio au milieu Costa/Eustaquio/Luiz Carlos (35 ans) qui pressent, organisent le jeu étonnamment bien et savent organiser le jeu, lancer les ailiers en profondeurs, casser les lignes...

Tu rajoutes à ça un Oleg qui faisait des dégâts lors de ses montées, une paire de centraux bien en place et un gardien pas mauvais… Pepa, le coach, a souvent été critiqué (et pas que à tord) pour son jeu très défensif, très agressif. Cette saison, il a corrigé le tir.

Une équipe sympa à regarder, même si je préfère Braga cette année niveau du jeu, ou le Sporting. Mais le Paços de cette année apporte un petit truc sympa, un peu comme le Guimaraes de l’ancien coach de Santa Clara qui va sûrement faire une année de transition avec une équipe pas encore rodée, pas encore dans son style à lui(le projet « RedBullLike » avec Tiago a été un fiasco) mais tu sens que ça commence à venir.


https://logos.fandom.com/wiki/Clube_Des … anta_Clara

le lien marche pas dans mon post.
Message posté par Smax_
Tu as de la chance, je venais de base exprimer mon ras le bol concernant Benfica... ahahah

Pour l’emblème de Santa Clara, il ont changé quelques temps de logo, avant de revenir sur un style plus « tradi » (https://static.wikia.nocookie.net/logop … 0413160243) Et devrait changer encore cette année pour s’éloigner du logo de Benfica.

Bon, à vérifier, mais il y a plusieurs théories sur le pourquoi ce logo. Une, ça serait des supporters de Benfica présents aux Açores qui aurait fondé le club. Problème, le premier logo est un lion sur un ballon.

L’autre serait que le club aurait été le premier club des Açores à jouer en métropole, jouant contre Benfica. De là les clubs auraient fraternisés, d’où les relations bien plus que cordiales par le passé et encore aujourd’hui…. (https://www.lequipe.fr/Football/Actuali … es/1192814) En gros, un hommage à la maison mère suite aux accords entre les clubs.

Bref, je ne connais pas plus l’histoire du club pour en parler malheureusement ^^ Donc il faudrait essayer de voir si un site portugais, ou autre, aborde le sujet. Moi pour le coup, je te répète ce que mon grand père m'avait raconté et ce que j'ai lu (sans vérifier à l'époque, chose que je fais presque tout le temps aujourd'hui).

Pour ce qui est de l’équipe qui a vu passer Pauleta en jeunes, elle est bien moins plaisante à regarder depuis le départ du coach João Henriques à Guimaraes. En plus, cette saison ils perdent leur meilleur buteur, Santana, qui a signé cet hiver au Japon. Il y a de bons élèments comme Fabio Cardoso qui joue DC ou Lincoln un brésilien de 22 ans qui est assez bon mais avec peu d’impact physique, ou encore Carlos Junior un ailier brésilien de 24 ans bien emmerdant mais souvent seul devant. Sous Henriques, ça jouait vraiment très bien au foot, c’était plaisant à regarder. Cette saison, c’est compliqué. Mine de rien ils perdent Zaidu cet été qui signe à Porto et qui apportait un truc en plus.


Paços est un club surprise cette saison, même s’il l’a déjà été par le passé sous Fonseca par exemple.

L’an passé ils finissent en deuxième partie de tableau d’ailleurs, et avec le même coach et une bonne partie de l’effectif. Ce qui a changé ? Le coach a eu le temps de s’adapter à son nouveau club.

Et ce club a pu ramener en prêt Eustaquio 23 ans (ancien espoir portugais et canadien) et même l’acheter cet hiver à son club mexicain, se faire prêter un autre ancien espoir portugais passé par Porto, Bruno Costa, un joueur sud africain de Braga Luther Singh, Oleg qui était arrivé un an auparavant depuis Porto est monté en puissance cette saison (vendu à l’Olympiakos cet hiver, mais Rebocho ex EAG est arrivé pour compenser le départ), l’hiver dernier ils ont pris Marcelo 30 ans, ancien du Sporting pour faire la paire en défense avec Baixinho qui est titulaire depuis 5 ans là bas et ça marche bien pour eux.

Soyons clair, entre les prêts et les joueurs qui performent cette année, l’an prochain il va être dur de faire pareil. Eustaquio est déjà voulu par Porto, Bruno Costa aura surement mieux à faire que de rentrer à Portimao - petite parenthèse, ces deux là font une saison énorme – Baixinho a faillit partir il y a quelques jours en Série A, Rebocho n’est là que pour 6 mois et Oleg est parti… Donc le mercato d’été va être chaud pour eux.

C’est une équipe très très solide. Ils n’ont pas peur de jouer, et ils sont durs à bouger. Cela reste un foot simple à base d’ailiers très rapides (Singh et Ferreira), une armoire en pointe (Tanque), un trio au milieu Costa/Eustaquio/Luiz Carlos (35 ans) qui pressent, organisent le jeu étonnamment bien et savent organiser le jeu, lancer les ailiers en profondeurs, casser les lignes...

Tu rajoutes à ça un Oleg qui faisait des dégâts lors de ses montées, une paire de centraux bien en place et un gardien pas mauvais… Pepa, le coach, a souvent été critiqué (et pas que à tord) pour son jeu très défensif, très agressif. Cette saison, il a corrigé le tir.

Une équipe sympa à regarder, même si je préfère Braga cette année niveau du jeu, ou le Sporting. Mais le Paços de cette année apporte un petit truc sympa, un peu comme le Guimaraes de l’ancien coach de Santa Clara qui va sûrement faire une année de transition avec une équipe pas encore rodée, pas encore dans son style à lui(le projet « RedBullLike » avec Tiago a été un fiasco) mais tu sens que ça commence à venir.



Purée j'avais pas terminé sur Santa Clara.
Bref ça joue moins bien en terme de qualité de jeu, mais paradoxalement l'équipe est sur un rythme qui semble être meilleur que celui de l'an passé. On verra sur la saison si ils font mieux!
Oui, je sais, ça fait un moment...

Mais le Benfica de cette année c'est d'une grande nullité...

Mais... Mais... Hier soir on a fait un retour vers le passé...
Le temps de l'impunité des années 90'!
Les arbitres on eu du mal à rentré aux vestiaires, Le staff technique de Porto les ont encerclé. le quatre rouge de la saison pour Conceição( quelques euro d'a
Mauvaise manip, désolée, je n'ai plus l'habitude... La suite...

Le quatrième rouge de la saison pour Conceição(quelques euros d'amende et on oubliera l'affaire). Les arbitres sont rentrés sous protection de la police dans les vestiaires.

>> https://www.youtube.com/watch?v=7K56Bpki-7k <<

Et le plus grave...
Un reporter, d'une chaîne télé a été agressé et son matériel jeté. Avec la présence de PDC.

>> https://www.youtube.com/watch?v=RBc6pWmrHXo <<

Le Far-west est de retour...

C'est de plus en plus n'importe quoi notre championnat, même sur des matchs entre "petits" ça devient ridicule. Entre les coups de pression sur les arbitres, les coachs qui s'insultent, parfois plus...
L'avant-dernier match du championnat, le Sporting vient chez nous avec le titre de champion dans la poche.

Petite curiosité, il n'y aura pas le nom des joueurs dans le dos du maillot, mais la région du nord du Mozambique qui est en partie occupée par les gens de DAESH.

Les maillots auront l'inscription : "Cabo Delgado"


Voilà, Sofoot annonçait hier "Le FC Porto suspecté d'avoir falsifié des tests Covid", et alors ?

Voyions ça de plus près

Un joueur de Porto contrôlé positif, et donné comme négatif... c'était quand ? Deux jours avant le match Porto - Benfica. C’était le seul à avoir un teste falsifié ? Je ne sais pas si on aura la réponse. Mais on est sur d'une chose, quelques jours après ce match plus d'une vingtaine de joueurs et staff techniques du Benfica ont été contrôlé positifs et certains ont été malades.

Le Sporting a eu des deux joueurs positifs, Ils les font testés plusieurs fois par deux autres labos que le labo officiel de la fédé et par hasard (?) l'ensemble des teste son négatif... Le Sporting était à quelques jours de jouer une demi-finale de la coupe de la Ligue contre... Porto.

La même chose était déjà arrivée avec Famalicão, sept joueurs positifs qui n'étaient pas et l’équipe jouait contre...

Qui dirige le laboratoire Unilabs, qui a gagné le concours ouvert par la fédé ? Voyons ça...

Le responsable d'Unilabs Portugal >> Luís Menezes, fils de l'ancien maire de Gaia qui a construit le centre d’entraînement utilisé par Porto (presque gratuitement), qui a coté plus de 20M€.

Plus surprenant, le Directeur Exécutif Sérgio Gomes da Silva, est le fils du président de la fédé, Fernando Gomes da Silva, qui était vice-président de Porto.

Encore, dans la direction nationale d'Unilabs :
António Maia Gonçalves, Directeur Exécutif Médical, Collaborateur de la chaine Porto Canal.

Enfin... Tout va bien Madame la Marquise...






Salut les mecs, petite question d'un supporter du Standard mais surtout des Diables Rouges: que vaut la saison de Vertongen? J'ai vu ses deux matchs contre nous en EL où il a fait le taf mais bon il était pas mis en grande difficulté (même au retour malgré le nul) donc difficile à juger. Là je viens de voir le résumé de la finale de Coupe contre Braga et j'ai eu très peur puis je me suis rappelé que Martinez jouera avec une défense à trois, après un résumé est souvent trompeur donc merci de vos éclaircissements.

Merci d'avance
Message posté par albatros
Salut les mecs, petite question d'un supporter du Standard mais surtout des Diables Rouges: que vaut la saison de Vertongen? J'ai vu ses deux matchs contre nous en EL où il a fait le taf mais bon il était pas mis en grande difficulté (même au retour malgré le nul) donc difficile à juger. Là je viens de voir le résumé de la finale de Coupe contre Braga et j'ai eu très peur puis je me suis rappelé que Martinez jouera avec une défense à trois, après un résumé est souvent trompeur donc merci de vos éclaircissements.

Merci d'avance


Alors, notre ami belge, comment dire...

Tu as pu constater hier sur l'action qui mène au rouge, à quel point il est dépassé, du moins en vitesse.

Cette saison, c'est un classique avec Otamendi: un attaquant un peu mobile prendra le dessus sur ces deux défenseurs.

D'ailleurs, sur cette action, on voit bien la défense à 3 avec Braga qui lance en profondeur deux attaquants du coté où sont les deux retraités.


A côté de ça... le CIES le place meilleur joueur de liga. Alors qu'en toute objectivité, il y a bien d'autres défenseurs meilleurs que lui, alors des joueurs...

Bon, je ne sais pas comment ils calculent ça, et je me demande s'ils regardent les matchs.

Sur coup de pied arrêté on sent le gars expérimenté et qui s'impose, il va au duel mais parfois on a l'impression qu'il se retient.
Je ne sais pas s'il s'est blessé gravement sur la fin de son aventure anglaise, ce qui pourrait expliquer cette impression.

On sent qu'il a le sens du placement, qu'il sait anticiper, mais on sent aussi le poids des années. Surtout en fin de match. Surtout plus la saison avançait.

Bref, j'imagine que bien entouré, surtout à 3/5 derrière, avec des pistons qui font des efforts défensifs, et d'autres défenseurs plus rapides/mobiles, avec un autre contexte(mental, moral etc), ça peut le faire.

C'est pas la pire recrue cette saison, mais c'est pas la meilleure non plus.
Message posté par Smax_
Je prépare ça pour la rentrée prochaine, c'était déjà dans les cartons! ^^


C'est trop tard, il me le faut pour vendredi au plus tard. J'essaye d'écrire un papier pour les 60 ans de ma...première finale. Sur le contexte de l'époque et tout, et tout, donc si j'avais des détails inédits ça pourrait servir. En particulier pourquoi Eusebio n'avait pas été retenu ? je l'ai peut-être su mais j'ai oublié.
Message posté par Fred Astaire
C'est trop tard, il me le faut pour vendredi au plus tard. J'essaye d'écrire un papier pour les 60 ans de ma...première finale. Sur le contexte de l'époque et tout, et tout, donc si j'avais des détails inédits ça pourrait servir. En particulier pourquoi Eusebio n'avait pas été retenu ? je l'ai peut-être su mais j'ai oublié.


Il signe pendant le mois de décembre 1960, mais le Sporting qui le voulait aussi va en tout faire pour l'empêcher de nous rejoindre. Divers recours sont utilisés, sans que ça n'aboutisse à rien. Mais cela repousse son inscription. Il ne jouera qu'en fin de saison, une poignée de matchs. Il était donc inéligible pour la finale, en raison d'une officialisation trop tardive.

D'ailleurs, pour la petite histoire, son premier match c'est en coupe, contre le Vitoria Setubal... le lendemain de la finale contre le Barça. Le Vitoria n'a pas voulu accepter de déplacer le match.

C'est une équipe réserve qui est donc envoyé sur le terrain, et qui connaîtra la défaite (Setubal en profite pour remonter le score du match aller, et donc se qualifier, mais à vérifier, j'ai un léger doute). Il marquera le premier but, et ratera un péno, que le gardien de Setubal a arrêté. Ce gardien aura un enfant deux ans plus tard: José Mourinho.
Son premier match officiel*

Il joue un amical juste avant, avec 3 buts marqués sur les 4 de l'équipe, contre l'Atlético, un autre club de Lisbonne (ancien club du défenseur Germano d'ailleurs, un des plus grands joueur portugais et benfiquiste).
Message posté par Smax_
Son premier match officiel*

Il joue un amical juste avant, avec 3 buts marqués sur les 4 de l'équipe, contre l'Atlético, un autre club de Lisbonne (ancien club du défenseur Germano d'ailleurs, un des plus grands joueur portugais et benfiquiste).


Merci, c'est bien ce que j'avais déjà lu, peut-être écrit par toi, d'ailleurs.
Ah les journaux portugais...

L'an passé c'était Cavani, serait ce Buffon la nouvelle saga de cet été?
IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, placé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du foot français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Sade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 avec Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au foot. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...
https://youtu.be/ItRWNATsaII
Message posté par Fred Astaire
IL Y A 60 ANS, LA FINALE DES POTEAUX CARRÉS: LA TOUTE PREMIÈRE DU NOM.

Il est 18 heures 55, ce mercredi 31 mai 1961, Il y a de cela exactement 60 ans, autant dire hier, lorsque, après le lancement de la speakrine de service, retentissent sur l'unique chaîne de la RadioTélévision Française, dans la salle déjà bien remplie, les premières mesures du célèbre Te deum de Marc-Antoine Charpentier, devenu, depuis la retransmission de la cérémonie du couronnement d'Elisabeth II le 2 juin 1953, l'hymne officiel de l'Eurovision.
Nous sommes en direct du stade Wankdorf de Berne, où va avoir lieu, à 19h, commentée par Jean Quittard, la finale de la 6ème coupe d'Europe des clubs champions, qui va opposer les Portugais du Benfica Lisbonne aux Espagnols du Football club de Barcelone.

Horaire pas vraiment adapté pour les élèves qui quittent le collège à 18 heures après l'étude, beaucoup de foyers ne possèdant pas de téléviseurs chez eux. Mais l'UEFA n'en a cure.

Le football n'est qu'un bouche-trou parmi les programmes, puisque aussitôt après le match est programmé le magazine littéraire « Lecture pour tous » au cours duquel Cyril Hanouna, l'officiel Monsieur culture de la RTF, placé par le pouvoir en place, reçoit l'essayiste Nabilla Benattia pour sa dernière œuvre tant attendue « Non, mais allô quoi ? », l'historien Bobby Schanno pour son ouvrage « Onanisme et nazisme chez les enseignants du secondaire » aux éditions du Quizz, le jeune philosophe dont on parle beaucoup, Alain Finkelkraut pour son dernier opus « Taisez-vous pauvre conne ! », le troublion de la gauche libertaire et prolétaire Pascal Praud pour son brûlot « Mais à la fin, c'est insupportable, on ne peut plus rien dire ! » et l'ex star du ballon rond reconvertie en brillant journaliste Alain Proviste pour son autobiographie «Top 5 minimum: ma vie, mes listes».

Il y a moins de matchs télévisés par an qu'un lundi soir ordinaire de nos jours.
Le football français commence sa longue traversée du désert. En ces temps-là, une défaite est jugée prometteuse, un nul est salué comme un exploit retentissant et une victoire est considérée comme un quasi-miracle.
Les trois icônes rémoises du foot français, Just Fontaine, Roger Piantoni et Raymond Kopa terminent leur carrière en bleu, contraints et forcés, à seulement 27, 30 et 31 ans.
Le Sade de Reims vit les dernières heures de son âge d'or. Après avoir atomisé les modestes luxembourgeois de la Jeunesse d'Esch 11 à 1 en score cumulé, Il se font sortir en huitièmes par les Anglais du FC Burnley (4-3).
Après novembre 63 avec Reims-Feyenoord, il faudra attendre mars 75 et St Etienne-Chorzow, pour retrouver un club français en quarts de finale de la C1.

l'AS Monaco est sacré champion de France pour la première fois de son histoire et Sedan et sa mascotte Dudule remportent la coupe de France en battant Nîmes olympique, l'éternel loser.
La France du général de Gaulle a eu peur. On a frôlé de peu le putsch d'un « quarteron de généraux en retraite »
Le couple Kennedy est en visite à Paris.

Hormis Johnny Hallyday, l'idole des jeunes, les «stars» du rock (ou plutôt un ersatz de rock 'n' roll) où la ringardise le dispute à la honte, ont pour noms évocateurs et bien craignos: El Toro et les Cyclones, Rocky Volcano et ses Rock'n'Rollers, Johnny Cotorep et ses Cartes vermeilles , Sandro Lobez et les Trollers, Kit Fisteur et ses Matelassiers, Elji Haz et les Fumeurs de Chichas (dont l'unique disque « Comme même » reste introuvable et indisponible même en streaming), Polster et ses Vieuxgrognards, Danny Boy et ses Pénintents, Dany Logan et les Pirates, Vic Laurens et les Vautours, Dick Rivers et les Chats sauvages, Eddy Mitchell et les Chaussettes noires, Richard Anthony (surnommé le Tino Rossi du rock puis du twist, c'est dire la mobilité et le dynamisme du bonhomme), Long Chris et les Daltons, Frankie Jordan, José Salcy et ses Jams, Larry Greco, Danyel Gérard et son éternel chapeau à la con, Dany Fisher.

Dalida, Maria Candido, Gloria Lasso, Los Machucambos, Dario Moreno et Bob Azzam apportent une touche exotique de pacotille, essentielle dans les après-midi dansants.
Les danses d'après le rock 'n' roll ne durent qu'un seul été, quelques semaines voire le temps d'un disque: hula hoop, twist, hully gully, madison, surf, mashed potatoes, locomotion, watusi, swim, slop, stroll, snap, letkiss, jerk et j'en passe.

Mais revenons au foot. Les Catalans sont donnés largement favoris depuis qu'ils ont éliminé, 4 à 3, le Real Madrid, favori et quintuple vainqueur de l'épreuve, en huitièmes, à l'issue de deux confrontations très controversées selon l'ensemble des observateurs neutres.
Après avoir facilement disposé du Spartak Hradec Králové en quarts 5 à 1, il leur faut, en revanche 3 matchs pour venir à bout du Hambourg SV de Uwe Seeler.

Outre le gardien Antoni Ramallets qui va être le héros involontaire de la soirée, Barcelone possède avec László Kubala, l'homme aux trois équipes nationales, les Hongrois exilés Zoltán Czibor et Sándor Kocsis, de l'Espagnol Luis Suárez et du Brésilien Evaristo d'un quintette offensif qui hormis celui du Real ne craint personne en Europe.
Luis Suárez, le ballon d'or 1960 aura une longévité peu commune, étalée sur plus de six décennies de carrière.

Le Benfica est une équipe qui monte en flèche. Ce n'est pas encore celle d'Eusebio. Le Mozambicain, âgé de 19 ans, vient tout juste de débuter en équipe première, le 23 mai, huit jours avant la finale. Il a claqué un triplé. Mais à Berne, il ne joue pas. On le verra un mois plus tard en finale du Tournoi de Paris face au Santos de Pelé. Souvenir inoubliable pour les heureux spectateurs et téléspectateurs.
Composé exclusivement d'internationaux portugais, ce groupe n'en est pas moins déjà impressionnant avec, en vedette, l'avant-centre et capitaine Jose Aguas. A 30 ans, il est déjà une légende du club benfiquiste. Mais le véritable mythe se trouve sur le banc de touche. Bela Guttman, fascinant personnage et grand voyageur, né dans un empire disparu, l'Autriche-Hongrie, est un révolutionnaire au plan tactique doublé d'un redoutable meneur d'hommes.
Ce soir-là, le Barça n'a de cesse de se tirer des balles dans le pied. Une véritable autodestruction, à l'image du but contre son camp de Ramallets. "Ils ont marqué trois buts et nous leur en avons donné deux, et l'un est totalement de ma faute. Sur le match, ils ont quatre occasions et marquent trois buts", a raconté le gardien de but dans les années 2000. Tout avait pourtant biencommencé avec l'ouverture du score de Sandor Kocsis à la 21e minute. Mais dix minutes plus tard, les Portugais marquent deux fois en 90 secondes, dont le fameux csc de Ramallets. Peu après la pause, le troisième but signé Coluna achève la bête rouge et bleue.
Le Barça aurait pourtant pu surmonter ces errements, s'il n'avait pas été victime d'une invraisemblable poisse, heurtant les poteaux à cinq reprises en seconde période, dont deux en une poignée de secondes lorsqu'une frappe de Kubala est repoussée par le montant gauche... puis le droits. Maudits poteaux… carrés.
"Toucher une fois le poteau, soit, mais cinq… A la fin du match, leur gardien, Alberto Pereira, est venu me voir. Il m'a dit 'Antoni, c'est le football, parfois la meilleure équipe ne gagne pas".
De ce match, il reste pourtant un chef d'œuvre, celui de Zoltán Czibor, auteur à un quart d'heure de la fin d'un but fantastique sur une volée du gauche pleine lucarne, des 25 mètres. Un joyau en pure perte. La cruauté du scénario a quelque chose de déroutant pour les deux Hongrois, buteurs du Barça ce soir-là. Sept ans plus tôt, dans ce même Wankdorf Stadium de Berne, Czibor et Kocsis avaient perdu l'autre match de leur vie, la finale de la Coupe du monde 1954 face à la R.F.A. Sur le même score, 3-2.

Superstitieux, ils avaient choisi avant le match contre Benfica de s'habiller dans le couloir, et non dans le vestiaire. Mais rien n'y a fait. La malédiction du Barça 1961 est un fardeau plus lourd encore pour eux que pour le reste de cette magnifique équipe.

Après cette finale les poteaux carrés seront remplacés par des poteaux ronds. Enfin, pas partout...
https://youtu.be/ItRWNATsaII



https://www.eurosport.fr/football/ligue … tory.shtml

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