Trois films de l'âge d'or du film noir mexicain, derniers jours de replay sur OCS Ciné classic (mais j'en ai encore d'autres à voir):
" Une aube différente " 1943 de Julio Bracho avec Andrea Palmer et Pedro Armandariz
"Sur ordre du gouverneur Vidal, un dirigeant syndical est assassiné au centre de tri postal de Mexico. Son camarade, Octavio, parvient à s’échapper, mais il est poursuivi par des agents secrets lancés à ses trousses. Il se réfugie dans un cinéma où il rencontre par hasard Julieta, son amour de jeunesse. Cette dernière mène désormais une existence misérable, aux côtés d’un écrivain raté qui était autrefois l’ami d’Octavio. Le couple décide d’aider le fugitif à empêcher que des documents compromettants tombent entre les mains des hommes du gouverneur."
Remarquablement réalisé (beaucoup de scènes d'extérieur) et magnifiquement photographié par Gabriel Figueroa.
" Les bas-fonds de Mexico " d'Emilio Fernandez 1949 toujours photographié par Figueroa, avec Marga Lopez et Rodolfo Acosta. A la fois mélange de film noir et de mélo, ce qui peut désorienter.
Les fans de westerns connaissent bien Rodolfo Acosta qui promena plus tard à Hollywood sa gueule patibulaire et ses jambes arquées en jouant toujours les bandits mexicains ou les Apaches voués à une mort certaine.
" Le médaillon du crime " de Juan Bustillo Oro 1956. Même si le film est bien rhytmé c'est plus anecdotique à cause du scénario pas toujours rigoureux et qui lorgne parfois du côté de "La femme au portrait" de Fritz Lang. Mais le pauvre Manolo Fabregas n'est pas, mais alors pas du tout, Edward G. Robinson.
Et évidemment dans tous ces films il y a des scènes de cabaret, chansons et danses (boléros cubains et mexicains).