Arrêt sur image
Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.
Georges Randal a écritTu le sors d'où celui-là ? Un dvd ?
Et Baccara ?
Gnnnnnnn, où que j'vais trouver ça moi ?
Je croyais qu'il n'existait plus, le Cinéma de minuit ?L'existe toujours, mais sans Brion qui a été mis à la retraite par Ernotte, elle finira sans doute par avoir la tête du programme qu'elle cherche a supprimer depuis son arrivée...
Baccara et Café de Paris: DVD (René Château) à moi que j'ai
Les autres sur FILMO TV et Gaumont classique, disponibles par Prime. Désabonné, vu tout ce que je voulais voir.
Doc Savage a écritSi on parle bien du même film j'ai la ref.
Si j'écris dans un premier temps Amin Dada, parles-tu du même film ?
Doc Savage a écritJ'exagère à peine. Genre de métrage que j'ai vu plus jeune (comme Cannibal holocaust un peu dans le même esprit), avec pour être honnête une pointe de voyeurisme et de repoussage de limites. Films que je ne reverrai pas maintenant, et que je n'irai pas chercher, comme j'avais soigneusement esquivé A serbian film.
Nous ne sommes plus sur le thème du doudou. C'est fâcheux.
Torless a écritSi j'écris dans un premier temps Amin Dada, parles-tu du même film ?
Ça chauffe là-haut !
Torless a écritNous ne sommes plus sur le thème du doudou. C'est fâcheux.
Cela n'en fait pas pour autant de vrais bons films. C'est confusant.
Georges Randal a écritPour revenir succinctement sur ça, je dirais que Spielberg ou Lucas sont des symptômes, le succès de leurs films dit quelque chose de sociétés qui refusent de grandir, d'être adultes...
Formaliser des niveaux de lecture pour se donner des allures de profondeur ne fait que pointer un fait indubitable, il n'y a pas grand-chose à en tirer, c'est juste ce que ça a l'air d'être, des films pour enfants.
Est-ce un problème ?
Oui, si on considère qu'ils ont trouvé la martingale et défini une forme plus ou moins définitive : le film qui grandit avec les spectateurs.
En gardant les spectateurs dans l'état où ils ont été trouvés, des enfants donc...
Ça dit tout, in fine, d'un projet de société global qui infantilise et déresponsabilise (avec en contrepoint les fascistes 2.0 qui veulent de la simplification jusqu'à ne laisser qu'une apparence fixe et idéale de la médiocrité.)
Objectivement de la merde.
ET pour la littérature (écrit avec ou sans IA) c'est pareil voire pire, non? Les rares grands auteurs sont noyé dans une masse de livre pourri, ce qui fait que cela va devenir de plus en plus dur de gagner sa vie pour les grands auteurs.
Giovanni Drogo a écritce qui fait que cela va devenir de plus en plus dur de gagner sa vie pour les grands auteurs.
Je parle surtout pour les nouveaux écrivains, ceux qui essaient "de percer". Évidement ceux qui sont déjà bien installés cela ne devrait pas leur nuire autant. Et pour devenir un grand écrivain c'est plus compliqué si tu dois travailler 40 heures par semaines dans une banque, par exemple. Même si il y a eu des Kafkas, cela complique tout de même les choses de ne pas pouvoir se consacrer totalement à son art.
(Je diverge un peu mais j'ai cette forte impression que l'art en général va dans une très mauvaise direction)
Doc Savage a écritCela n'en fait pas pour autant de vrais bons films. C'est confusant.
Ca, non. C'est d'la merde épicétout.
Doc Savage a écritÇa chauffe là-haut !
"Ca chauffe là-haut" j'le sens pas très bien.
Torless a écrit"Ca chauffe là-haut" j'le sens pas très bien.
Et bien docteur, vous avez gagné 480 francs !
Torless a écritCa, non. C'est d'la merde épicétout.
(bourgeois adolescents !)
Giovanni Drogo a écritDonc on est passé de "je ne connais personne qui défende sérieusement ces films en les ayant vu adulte pour la première fois."
A ce message ci dessus...
C'est mieux et reconnaître que tu t'es trompé c'est tout à ton honneur mais ça manque encore de nuance.
Hein ?
Néanmoins tu as raison qu'on vit dans une société d'ado ou d'enfant. Cela vient certainement de ce grand confort dans lequel on vit, avec ces plaisirs toute la journée et presque l'interdiction de souffrir?Il est fort probable que la souffrance soit nécessaire pour grandir. Et vu qu'on est pas loin du "meilleur des mondes", c'est pas si étonnant qu'on soient presque tous restés des ados. Mais ce ne sont pas les êtres composants nos sociétés qui refusent de grandir, il me semble que ce sont plutôt nos sociétés qui nous empêche de grandir. ( c'est peut être ce que tu voulais dire mais c'était pas totalement claire)
« C'est la faute des autres » n'est pas nécessairement la bonne réponse, ni la seule d'ailleurs...
Quant à la souffrance, la frustration pour commencer ce serait bien.
Si on prend en considération l'essentiel, à savoir l'urgence climatique ET environnementale (biodiversité toussa), c'est presque incroyable de voir, d'entendre, de lire des gens qui par exemple t'expliquent qu'ils vont faire ceci ou cela, genre prendre l'avion x fois, parce que l'écologie c'est important et ils font attention, mais quand même, ce(s) voyage(s) il faut le(s) faire...
Et de pointer le « système » qui pollue ?
Un 'ment donné, faut arrêter les conneries et assumer.
Si on aime Indiana machin et les films de Lucas, y'a de forte probabilités (genre 99%) qu'on corresponde à la description du dessus.
Giovanni Drogo a écrit(Je diverge un peu mais j'ai cette forte impression que l'art en général va dans une très mauvaise direction)
Et diverge, c'est beaucoup.
Georges Randal a écritEt diverge, c'est beaucoup.
Pas tant que ça en vrai. Ça dépend de combien d' amoureuse tu as.
Georges Randal a écritHein ?
« C'est la faute des autres » n'est pas nécessairement la bonne réponse, ni la seule d'ailleurs...
Quant à la souffrance, la frustration pour commencer ce serait bien.
Si on prend en considération l'essentiel, à savoir l'urgence climatique ET environnementale (biodiversité toussa), c'est presque incroyable de voir, d'entendre, de lire des gens qui par exemple t'expliquent qu'ils vont faire ceci ou cela, genre prendre l'avion x fois, parce que l'écologie c'est important et ils font attention, mais quand même, ce(s) voyage(s) il faut le(s) faire...
Et de pointer le « système » qui pollue ?
Un 'ment donné, faut arrêter les conneries et assumer.
Si on aime Indiana machin et les films de Lucas, y'a de forte probabilités (genre 99%) qu'on corresponde à la description du dessus.
Mais t'arrête de vouloir me faire avoir mauvaise conscience!
Et je ne veux pas te rendre triste mais ta description correspond à 99% des gens dans nos sociétés. Pas nécessaire d'apprécier Lukas pour y correspondre, mais Je t'accorde que ce pourcentage doit être un peu plus élevé pour les fans de Lukas tout de même.
La lecture de Kant à été une grande influence pour ta vie? Ou tu a toujours été comme ça? Curieux de connaître ton histoire et d'où vient ton idéalisme. Je pense que pour la plupart cela vient tout de même des modèles de l'enfance et de l'éducation. Ta maman semble avoir fait du bon boulot.
"Affreux, sales et méchants", voilà un titre qui annonce la couleur. Et pourtant, même comme ça, je n'étais pas préparé à autant de misère et de cruauté. Un défilé de sales gueules, une absence totale de valeurs morales...tellement repoussant mais aussi, d'une certaine manière, fascinant.
Georges Randal a écritPour revenir succinctement sur ça, je dirais que Spielberg ou Lucas sont des symptômes, le succès de leurs films dit quelque chose de sociétés qui refusent de grandir, d'être adultes...
Formaliser des niveaux de lecture pour se donner des allures de profondeur ne fait que pointer un fait indubitable, il n'y a pas grand-chose à en tirer, c'est juste ce que ça a l'air d'être, des films pour enfants.
Est-ce un problème ?
Oui, si on considère qu'ils ont trouvé la martingale et défini une forme plus ou moins définitive : le film qui grandit avec les spectateurs.
En gardant les spectateurs dans l'état où ils ont été trouvés, des enfants donc...
Ça dit tout, in fine, d'un projet de société global qui infantilise et déresponsabilise (avec en contrepoint les fascistes 2.0 qui veulent de la simplification jusqu'à ne laisser qu'une apparence fixe et idéale de la médiocrité.)
Objectivement de la merde.
"Objectivement de la merde" parce que ça s'adresse à un public que tu méprises...ok.
Ton analyse pseudo-intello est sympatique (je le pense vraiment, même si c'est un peu de la branlette) mais elle aurait plus sa place au PMU...là, tu t'égares, mais du coup je comprends mieux ton avis aussi tranché.
Il était ici question de spectacle et de divertissement, mais t'es passé complètement à côté: au lieu de ça tu nous parles adulescence, écologie et voyages en avion.
Giovanni Drogo a écritLa lecture de Kant à été une grande influence pour ta vie? Ou tu a toujours été comme ça? Curieux de connaître ton histoire et d'où vient ton idéalisme. Je pense que pour la plupart cela vient tout de même des modèles de l'enfance et de l'éducation. Ta maman semble avoir fait du bon boulot.
Insertion par Doc du gif de Ferrell.
Cette histoire de critique sur les films, de l'interprétation que l'on peut en avoir - en bref de cette thématique - me rappelle à ce formidable texte écrit par BHL à propos d'un film réalisé par Yann Moix. https://laregledujeu.org/2009/10/22/384/…-de-films-yann-moix/
Torless a écritInsertion par Doc du gif de Ferrell.
Cette histoire de critique sur les films, de l'interprétation que l'on peut en avoir - en bref de cette thématique - me rappelle à ce formidable texte écrit par BHL à propos d'un film réalisé par Yann Moix. https://laregledujeu.org/2009/10/22/384/…-de-films-yann-moix/
Quand ton défenseur c'est BHL, comment dire... La ligue des germanopratins extraordinaires.
(selon moi, Moix est une incarnation de Nyarlathotep, la vision de Cineman - projet audacieux et risqué s'il en est - m'a valu un séjour dans une institution d'Arkham ainsi qu'une nouvelle némésis nommée Dubosc)
Tio Pepe a écrit"Affreux, sales et méchants", voilà un titre qui annonce la couleur. Et pourtant, même comme ça, je n'étais pas préparé à autant de misère et de cruauté. Un défilé de sales gueules, une absence totale de valeurs morales...tellement repoussant mais aussi, d'une certaine manière, fascinant.
Merci pour le rappel, ça fait très longtemps que je l'ai vu, tu me donnes envie tiens. Puis ça me rappellera le PMU.
Doc Savage a écritQuand ton défenseur c'est BHL, comment dire... La ligue des germanopratins extraordinaires.
(selon moi, Moix est une incarnation de Nyarlathotep, la vision de Cineman - projet audacieux et risqué s'il en est - m'a valu un séjour dans une institution d'Arkham ainsi qu'une nouvelle némésis nommée Dubosc)
Haha
Et si je t'oblige à revoir Cannibal holocaust ou Cineman... Tu choisis quoi? Sacré dilemme haha
(je n'ai vu aucun des deux et heureusement pour moi, je suis déjà assez fragile comme ça)
Giovanni Drogo a écritHaha
Et si je t'oblige à revoir Cannibal holocaust ou Cineman... Tu choisis quoi? Sacré dilemme haha
(je n'ai vu aucun des deux et heureusement pour moi, je suis déjà assez fragile comme ça)
J'aime bien Cannibal Holocaust, notamment la B.O.
Tio Pepe a écrit"Objectivement de la merde" parce que ça s'adresse à un public que tu méprises...ok.
Ton analyse pseudo-intello est sympatique (je le pense vraiment, même si c'est un peu de la branlette) mais elle aurait plus sa place au PMU...là, tu t'égares, mais du coup je comprends mieux ton avis aussi tranché.
Il était ici question de spectacle et de divertissement, mais t'es passé complètement à côté: au lieu de ça tu nous parles adulescence, écologie et voyages en avion.
Tu vois pas le rapport avec le spectacle et le divertissement ?
Suis en train de lire une bio d'Ivan Illich où est évoquée une époque fascinée par les vertus aphrodisiaques de la croissance, de la consommation, et du divertissement justement, c'est drôle qu'on me dise que je passe à côté alors que si tu suis la piste que tu as commencés à arpenter tu pourrais te retrouver au même endroit...
Ici c'est pas du mépris, comme je n'essaie pas de faire culpabiliser le Chivo, je parle de merde parce que c'est un outil qui sert un projet, même si ce n'est pas forcément conscient...
L'attachement à ce divertissement, aux vertus du spectacle, relève des mêmes choses qui font qu'on prend l'avion pour un oui ou pour un non, parce qu'on peut, parce que les autres le font alors bon, une attitude de gosse qui ne tolère pas la frustration et n'envisage même pas qu'il puisse avoir des responsabilité qui sont celles des adultes, les méchants, ceux qu'on retrouve dans les personnages des films en question comme des caricatures.
(Scola avait beaucoup d'attachement à ceux décris dans Brutti, sporchi e cattivi, il filmait aussi une disparition comme un anthropologue...
Antonioni cernait la ville moderne dix ans avant et ce qu'elle participait à provoquer.)
Giovanni Drogo a écritMais t'arrête de vouloir me faire avoir mauvaise conscience!
Héhé, c'était pas l'idée...