Arrêt sur image
Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.
Georges Randal a écritNon les inrocks c'est le pire de la bourgeoisie culturelle de gauche.
Le problème avec ce film, c'est que Lucas n'a aucun sens du tragique (...), encore moins le sens de la mise en scène, de la direction d'acteur, de l'écriture cinématographique, et ainsi de suite
Giovanni Drogo a écritEt dit moi un film que tu détestes sans aller voir si les inrock ont aimé.
Inception
Giovanni Drogo a écritLe problème avec ce film, c'est que Lucas n'a aucun sens du tragique (...), encore moins le sens de la mise en scène, de la direction d'acteur, de l'écriture cinématographique, et ainsi de suite
T'es sacrément proche des inrock huhu mais dis moi quelle critique de cinéma aller chercher je suis sur que tous les journaux ont écrit du positif sur au moins un film d'aventure.
Giovanni Drogo a écritKore-Eda aborde cette constellation de lourdes questions sociétales avec infiniment de tact, de délicatesse, de subtilité, comme s'il parvenait à édifier une cathédrale d'allumettes avec d'épaisses bûches.
(Sur tel père tel fils)
Une montre cassée donne l'heure juste deux fois par jour !
(Puis en même temps, qui pourrait penser que ce n'est pas un très grand film ? Devant une telle évidence...)
Giovanni Drogo a écritT'es sacrément proche des inrock huhu mais dis moi quelle critique de cinéma aller chercher je suis sur que tous les journaux ont écrit du positif sur au moins un film d'aventure.
Tu généralises à partir de ton cas sur cette détestation des films d'aventures. Cela peut marcher dans certains cas ce procédé mais là non.
Georges Randal a écritOui mais toi t'aime les comédies musicales, alors bon, on ne se fiera à ton flair que pour les policiers ou films noirs !
C'est une réputation largement exagéré. Il y en a plein que je n'aime pas plus que ça.
Tu peux étendre mon flair jusqu'aux westerns aussi.
Giovanni Drogo a écritT'es sacrément proche des inrock huhu mais dis moi quelle critique de cinéma aller chercher je suis sur que tous les journaux ont écrit du positif sur au moins un film d'aventure.
Mais il y a de très bons films d'aventure ! J'ai cité L'homme qui avait voulu être roi, c'est un super film, c'est pas le sujet en fait !
Est-ce que qu'un Spielberg ou un Lucas, voire un Nolan, ont été capables de faire autre chose que des films qui soient des œuvres que je qualifierais de « technicistes », qui font appel aux bons sentiments le plus souvent au niveau d'un gosse de huit ans pour servir une propagande évidente ?
La réponse elle est vite répondue...
Georges Randal a écritUne montre cassée donne l'heure juste deux fois par jour !
(Puis en même temps, qui pourrait penser que ce n'est pas un très grand film ? Devant une telle évidence...)
Dans les films d'action que jai vu fury road, terminator ou the dark knight par exemple ce sont de grand film. C'est pas ta came et t'as le droit mais n'en dégoûte pas les autres!
Georges Randal a écritMais il y a de très bons films d'aventure ! J'ai cité L'homme qui avait voulu être roi, c'est un super film, c'est pas le sujet en fait !
Est-ce que qu'un Spielberg ou un Lucas, voire un Nolan, ont été capables de faire autre chose que des films qui soient des œuvres que je qualifierais de « technicistes », qui font appel aux bons sentiments le plus souvent au niveau d'un gosse de huit ans pour servir une propagande évidente ?
La réponse elle est vite répondue...
Spielberg certainement mais Nolan même si c'est pas incroyable a fait following et mémento qui ne rentre pas dans ta description.
Giovanni Drogo a écritSpielberg certainement mais Nolan même si c'est pas incroyable a fait following et mémento qui ne rentre pas dans ta description.
Et Lukas je n'ai pas vu mais apparemment c'est plus profond que tu ne le dis. Il y a sans doute different niveau de lecture
Georges Randal a écritMais il y a de très bons films d'aventure ! J'ai cité L'homme qui avait voulu être roi, c'est un super film, c'est pas le sujet en fait !
Est-ce que qu'un Spielberg ou un Lucas, voire un Nolan, ont été capables de faire autre chose que des films qui soient des œuvres que je qualifierais de « technicistes », qui font appel aux bons sentiments le plus souvent au niveau d'un gosse de huit ans pour servir une propagande évidente ?
La réponse elle est vite répondue...
Et là tu es plus proche de la vérité mais ce n'était pas ça la question initiale sur laquelle tu te chamaillais avec Tio. Tu as changé l'énoncé du problème voyant que tu t'es trompé.
Tu as le droit de te tromper, il n'y a pas de honte à cela.
Giovanni Drogo a écritEt là tu es plus proche de la vérité mais ce n'était pas ça la question initiale sur laquelle tu te chamaillais avec Tio. Tu as changé l'énoncé du problème voyant que tu t'es trompé.
Tu as le droit de te tromper, il n'y a pas de honte à cela.
En quoi ai-je changé l'énoncé ?
Tu me dis que je déteste les films d'aventures, je te réponds que ce n'est pas le cas en citant un grand film d'aventures, celui-ci pour adulte, grande différence avec Spielberg qui n'a fait que des doudous pour enfants, ou des films pédagogiques ratés, mais ça tire une larme des sensib' alors c'est bon ?
Non.
Les dames du bois de Boulogne dans le ciné de minuit, hasard ou coïncidence il y avait un docu sur Maria Casarès sur une autre chaîne de service public ce soir...
Georges Randal a écritLes dames du bois de Boulogne dans le ciné de minuit, hasard ou coïncidence il y avait un docu sur Maria Casarès sur une autre chaîne de service public ce soir...
Je croyais qu'il n'existait plus, le Cinéma de minuit ?
Vieux films français revus récemment:
" Les amants de Vérone " 1949 d'André Cayatte, entouré d'une sacrée équipe: Prévert, Alekan, Kosma et pour les acteurs: Reggiani, Brasseur, Salou, Dalio, Carol, et une toute jeune Anouk Aimé. Magnifique.
" Les disparus de St Agil ". Ça se voit toujours avec plaisir. Dans le film on peut entendre mon vrai patronyme.
" Les misérables " de Raymond Bernard 1934 avec Harry Baur, Charles Vanel, Charles Dullin et un tout jeune Jean Servais en Marius. Ça fait bien son âge par moment. Si le jeu de Baur et Vanel, tout en sobriété, tient bien le coup, on ne peut pas dire autant de celui de Josseline Gaël et Orane Demazis. Gaël aura quelques soucis à la Libération. Elle ne tournera plus de films après 1944, à seulement 27 ans.
" Un déjeuner de soleil " de Marcel Cravenne 1937, avec Jules Berry, Gaby Morlaix (oui je sais c'est dur !) et encore Josseline Gaël. Comédie de boulevard typique de ces années-là. A voir exclusivement pour le génial Berry.
Si on veut voir le Berry "sympa" il faut absolument voir "Baccara" et "Café de Paris" d'Yves Mirande.
Fred Astaire a écrit" Un déjeuner de soleil " de Marcel Cravenne 1937, avec Jules Berry, Gaby Morlaix (oui je sais c'est dur !) et encore Josseline Gaël. Comédie de boulevard typique de ces années-là. A voir exclusivement pour le génial Berry.
Tu le sors d'où celui-là ? Un dvd ?
Et Baccara ?
Gnnnnnnn, où que j'vais trouver ça moi ?
Je croyais qu'il n'existait plus, le Cinéma de minuit ?L'existe toujours, mais sans Brion qui a été mis à la retraite par Ernotte, elle finira sans doute par avoir la tête du programme qu'elle cherche a supprimer depuis son arrivée...
Fred Astaire a écritJe croyais qu'il n'existait plus, le Cinéma de minuit ?
Vieux films français revus récemment:
" Les amants de Vérone " 1949 d'André Cayatte, entouré d'une sacrée équipe: Prévert, Alekan, Kosma et pour les acteurs: Reggiani, Brasseur, Salou, Dalio, Carol, et une toute jeune Anouk Aimé. Magnifique.
" Les disparus de St Agil ". Ça se voit toujours avec plaisir. Dans le film on peut entendre mon vrai patronyme.
" Les misérables " de Raymond Bernard 1934 avec Harry Baur, Charles Vanel, Charles Dullin et un tout jeune Jean Servais en Marius. Ça fait bien son âge par moment. Si le jeu de Baur et Vanel, tout en sobriété, tient bien le coup, on ne peut pas dire autant de celui de Josseline Gaël et Orane Demazis. Gaël aura quelques soucis à la Libération. Elle ne tournera plus de films après 1944, à seulement 27 ans.
" Un déjeuner de soleil " de Marcel Cravenne 1937, avec Jules Berry, Gaby Morlaix (oui je sais c'est dur !) et encore Josseline Gaël. Comédie de boulevard typique de ces années-là. A voir exclusivement pour le génial Berry.
Si on veut voir le Berry "sympa" il faut absolument voir "Baccara" et "Café de Paris" d'Yves Mirande.
Et moi je viens de terminer "Ascenseur pour l'échafaud". Bien, notamment la construction narrative et la bande originale. Par contre je trouve dommage que l'ascenseur ne soit pas plus exploité. C'était le cadre idéal pour encore plus de suspens et de situations anxiogènes. Je m'attendais à ce qu'au moins une bonne moitié du film soit centrée là-dessus.
Giovanni Drogo a écritCe sont donc que des enfants qui écrivent aux Inrock...
Pour revenir succinctement sur ça, je dirais que Spielberg ou Lucas sont des symptômes, le succès de leurs films dit quelque chose de sociétés qui refusent de grandir, d'être adultes...
Formaliser des niveaux de lecture pour se donner des allures de profondeur ne fait que pointer un fait indubitable, il n'y a pas grand-chose à en tirer, c'est juste ce que ça a l'air d'être, des films pour enfants.
Est-ce un problème ?
Oui, si on considère qu'ils ont trouvé la martingale et défini une forme plus ou moins définitive : le film qui grandit avec les spectateurs.
En gardant les spectateurs dans l'état où ils ont été trouvés, des enfants donc...
Ça dit tout, in fine, d'un projet de société global qui infantilise et déresponsabilise (avec en contrepoint les fascistes 2.0 qui veulent de la simplification jusqu'à ne laisser qu'une apparence fixe et idéale de la médiocrité.)
Objectivement de la merde.
Torless a écritJ'ai connu mieux pour me détendre, pire aussi concernant le Japon et la seconde guerre mondiale. Philosophy of a knife était glaçant. Excellent film néanmoins que City of life and death.
Pas vu, mais ça me semble être un documentaire, donc niveau horreur ça doit se poser là. Cela me fait penser à Men behind the sun que j'avais vu avec un sac à vomi à l'époque.
Doc Savage a écritPas vu, mais ça me semble être un documentaire, donc niveau horreur ça doit se poser là. Cela me fait penser à Men behind the sun que j'avais vu avec un sac à vomi à l'époque.
C'est le même sujet visiblement. Ce qui était glaçant était surtout les images d'archives. Je n'ai pas de grands souvenirs du reste, c'est très long et décousu.
Georges Randal a écritPour revenir succinctement sur ça, je dirais que Spielberg ou Lucas sont des symptômes, le succès de leurs films dit quelque chose de sociétés qui refusent de grandir, d'être adultes...
Formaliser des niveaux de lecture pour se donner des allures de profondeur ne fait que pointer un fait indubitable, il n'y a pas grand-chose à en tirer, c'est juste ce que ça a l'air d'être, des films pour enfants.
Est-ce un problème ?
Oui, si on considère qu'ils ont trouvé la martingale et défini une forme plus ou moins définitive : le film qui grandit avec les spectateurs.
En gardant les spectateurs dans l'état où ils ont été trouvés, des enfants donc...
Ça dit tout, in fine, d'un projet de société global qui infantilise et déresponsabilise (avec en contrepoint les fascistes 2.0 qui veulent de la simplification jusqu'à ne laisser qu'une apparence fixe et idéale de la médiocrité.)
Objectivement de la merde.
Donc on est passé de "je ne connais personne qui défende sérieusement ces films en les ayant vu adulte pour la première fois."
A ce message ci dessus...
C'est mieux et reconnaître que tu t'es trompé c'est tout à ton honneur mais ça manque encore de nuance.
Néanmoins tu as raison qu'on vit dans une société d'ado ou d'enfant. Cela vient certainement de ce grand confort dans lequel on vit, avec ces plaisirs toute la journée et presque l'interdiction de souffrir?
Il est fort probable que la souffrance soit nécessaire pour grandir. Et vu qu'on est pas loin du "meilleur des mondes", c'est pas si étonnant qu'on soient presque tous restés des ados. Mais ce ne sont pas les êtres composants nos sociétés qui refusent de grandir, il me semble que ce sont plutôt nos sociétés qui nous empêche de grandir. ( c'est peut être ce que tu voulais dire mais c'était pas totalement claire)
Doc Savage a écritPas vu, mais ça me semble être un documentaire, donc niveau horreur ça doit se poser là. Cela me fait penser à Men behind the sun que j'avais vu avec un sac à vomi à l'époque.
Je ne sais pas si tu exagères avec ton "sac à vomi" mais j'ai de la peine à m'infliger ce genre de chose. Peut être que j'essaie de vivre dans un trop grand confort physique et psychologique? Ce qui rejoint mon dernier post.
Giovanni Drogo a écritTu as le droit de te tromper, il n'y a pas de honte à cela.
Giovanni Drogo a écritC'est mieux et reconnaître que tu t'es trompé c'est tout à ton honneur mais ça manque encore de nuance.
Hahaha. Qu'est-ce qui est noir et qui pète souvent ?
Torless a écritHahaha. Qu'est-ce qui est noir et qui pète souvent ?
Si on parle bien du même film j'ai la ref.
Giovanni Drogo a écritJe ne sais pas si tu exagères avec ton "sac à vomi" mais j'ai de la peine à m'infliger ce genre de chose. Peut être que j'essaie de vivre dans un trop grand confort physique et psychologique? Ce qui rejoint mon dernier post.
J'exagère à peine. Genre de métrage que j'ai vu plus jeune (comme Cannibal holocaust un peu dans le même esprit), avec pour être honnête une pointe de voyeurisme et de repoussage de limites. Films que je ne reverrai pas maintenant, et que je n'irai pas chercher, comme j'avais soigneusement esquivé A serbian film.
Tio Pepe a écritEt moi je viens de terminer "Ascenseur pour l'échafaud". Bien, notamment la construction narrative et la bande originale. Par contre je trouve dommage que l'ascenseur ne soit pas plus exploité. C'était le cadre idéal pour encore plus de suspens et de situations anxiogènes. Je m'attendais à ce qu'au moins une bonne moitié du film soit centrée là-dessus.
Le maillon faible ce sont les deux jeunes.