Arrêt sur image
Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.
Georges Randal a écritTu dis non et après tu expliques que oui ?
On me l'a pas souvent faite celle-là !
(Film d'aventure, c'est très large comme description, j'ai regardé ce que ça recouvrait et ça me pond plein de trucs qui m'intéressent pas du tout et qui ont peu à voir les uns avec les autres, et au milieu, une perle : L'homme qui voulu être roi.)
Tu dis que c'est objectivement de la merde, ce à quoi je te réponds que non.
Tu dis aussi que ce sont des doudous, pour reprendre ton expression, et là je te dis que oui, en effet, ça influe mon jugement.
Mais, quand bien même certains de ces films occupent une place particulière chez moi car ils m'ont émerveillés étant petit, ça n'en fait pas pour autant des bouses aux yeux de quinconque les decouvrirait dans des conditions différentes. Si tu étais vraiment objectif tu saurais leur reconnaître des qualités malgré le fait que c'est un genre qui ne t'intéresse pas (l'essentiel de ton jugement repose là-dessus je pense).
Praline a écritOn peut plus poster sans répondre à un message ?
Bref, de toutes façons, je réagirai à ce que tu dis plus tard.
Pour l'instant, je me lance dans un truc pas si simple à expliquer.
Un film doit-il être intemporel pour être un bon film ?
Autrement dit, un film de 1975, il doit être aussi "efficace" si je l'ai vu à l'époque ou si je le vois aujourd'hui, en 2025, à l'âge de 20 ans.
Mouais..
Pour pouvoir apprécier un film des années 70 (par exemple) il faut savoir se replacer dans une époque, un contexte, à un certain stade de l'évolution du cinéma.
Au-delà du simple plaisir de visionnage, est-ce que ce film était novateur, singulier, dans le fond et la forme ?
Je trouve que ça se perd de plus en plus, cette capacité à se replonger dans un contexte.
Et que donc, les "vieux" films seront moins considérés, peu à même de susciter l'intérêt.
Comment construire une cinéphilie si l'on ne sait rien de l'évolution du cinéma et de certains de ses jalons ?
Lu ici ou là :
"L' Exorciste" : Bof. Mais j'ai bien rigolé.
"Mad Max" : Déjà vu 1000 fois.
"Y a t-il un pilote dans l'avion ?" : C'est quoi cet humour dépassé ?
"La Horde sauvage", "Et pour quelques dollars de plus" Ouais bah, c'est des westerns parmi d'autres, quoi.
"TheThing" : Pff.. les effets spéciaux sont nuls..
"L' Etrangleur de Boston" : Faudrait que Netflix en fasse un remake parce que là, la mise en scène est pas top.
"The Deer hunter " : C'est pas un film sur la guerre, ils sont à la chasse ou à un mariage pendant des plombes !
Ray Harryhausen ? : Désolé, c'était sûrement déjà naze à l'époque. Et puis, je préfère prendre mon pied avec des scènes d'action numérisées.
Enfin bref, heureusement que "Les Temps modernes" ou "L' Homme qui rétrécit" fonctionnent encore avec certains jeunes spectateurs contemporains.
Je pense que pour la littérature ou la peinture par exemple être intemporelle ou en tout cas "survivre au passage du temps" est une condition importante pour faire partie des œuvres majeures. Mais Le cinéma est souvent fortement lié à la technique alors c'est un peu plus compliqué d'exiger cela de tous les tres grands films peut être? Mais je pense tout de même que le temps sait bien sélectionner les grandes œuvres d'art et que ça marche aussi en partie pour le cinéma.
Par exemple il me semble que le premier starwars est considéré comme un très grand film même si j'imagine que niveau effet spéciaux c'est plus vraiment ça. (Je ne l'ai pas vu mais les quelques images que j'ai vu et ce que j'ai pu lire sur sa place dans l'histoire du cinéma me font penser cela)
Giovanni Drogo a écritJe pense que pour la littérature ou la peinture par exemple être intemporelle ou en tout cas "survivre au passage du temps" est une condition importante pour faire partie des œuvres majeures. Mais Le cinéma est souvent fortement lié à la technique alors c'est un peu plus compliqué d'exiger cela de tous les tres grands films peut être? Mais je pense tout de même que le temps sait bien sélectionner les grandes œuvres d'art et que ça marche aussi en partie pour le cinéma.
Par exemple il me semble que le premier starwars est considéré comme un très grand film même si j'imagine que niveau effet spéciaux c'est plus vraiment ça. (Je ne l'ai pas vu mais les quelques images que j'ai vu et ce que j'ai pu lire sur sa place dans l'histoire du cinéma me font penser cela)
Dans glittering images (un survole de l'histoire de l'art a travers 29 oeuvres qu'elle juge importantes) Paglia écrit cela:
Who is the greatest artist of our time? Normally, we would look to literature and the fine arts to make that judgment. But Pop Art’s happy marriage to commercial mass media marked the end of an era. The supreme artists of the half century following Jackson Pollock were not painters but innovators who had embraced technology—such as film director Ingmar Bergman and singer-songwriter Bob Dylan. During the decades bridging the twentieth and twenty-first centuries, as the fine arts steadily shrank in visibility and importance, only one cultural figure had the pioneering boldness and world impact that we associate with the early masters of avant-garde modernism: George Lucas, an epic filmmaker who turned dazzling new technology into an expressive personal genre. The digital revolution was the latest phase in the rapid transformation of modern communications, a process that began with the invention of the camera and typewriter and the debut of mass-market newspapers and would produce the telegraph, telephone, motion pictures, phonograph, radio, television, desktop computer, and Internet. Except for Futurists and Surrealists, the art world was initially hostile or indifferent to this massive surge in popular culture. Industrial design, however, rooted in De Stijl and the Bauhaus, embraced mechanization and grew in sophistication and influence until it has now eclipsed the fine arts. No one has closed the gap between art and technology more successfully than George Lucas. In his epochal six-film Star Wars saga, he fused ancient hero legends from East and West with futuristic science fiction and created characters who have entered the dream lives of millions. He constructed a vast, original, self-referential mythology like that of James Macpherson’s pseudo-Celtic Ossian poems, which swept Europe in the late eighteenth century, or the Angria and Gondal story cycle spun by the Brontë children in their isolation in the Yorkshire moors. Lucas was a digital visionary who prophesied and helped shape a host of advances, such as computer-generated imagery; computerized film editing, sound mixing, and virtual set design; high-definition cinematography; fiber-optic transmission of dailies; digital movie duplication and distribution; theater and home-entertainment stereo surround sound; and refinements in video-game graphics, interactivity, and music."
Elle exagère peut être un peu? Mais c'est pas inintéressant.
Giovanni Drogo a écritDans glittering images (un survole de l'histoire de l'art a travers 29 oeuvres qu'elle juge importantes) Paglia écrit cela:
Who is the greatest artist of our time? Normally, we would look to literature and the fine arts to make that judgment. But Pop Art’s happy marriage to commercial mass media marked the end of an era. The supreme artists of the half century following Jackson Pollock were not painters but innovators who had embraced technology—such as film director Ingmar Bergman and singer-songwriter Bob Dylan. During the decades bridging the twentieth and twenty-first centuries, as the fine arts steadily shrank in visibility and importance, only one cultural figure had the pioneering boldness and world impact that we associate with the early masters of avant-garde modernism: George Lucas, an epic filmmaker who turned dazzling new technology into an expressive personal genre. The digital revolution was the latest phase in the rapid transformation of modern communications, a process that began with the invention of the camera and typewriter and the debut of mass-market newspapers and would produce the telegraph, telephone, motion pictures, phonograph, radio, television, desktop computer, and Internet. Except for Futurists and Surrealists, the art world was initially hostile or indifferent to this massive surge in popular culture. Industrial design, however, rooted in De Stijl and the Bauhaus, embraced mechanization and grew in sophistication and influence until it has now eclipsed the fine arts. No one has closed the gap between art and technology more successfully than George Lucas. In his epochal six-film Star Wars saga, he fused ancient hero legends from East and West with futuristic science fiction and created characters who have entered the dream lives of millions. He constructed a vast, original, self-referential mythology like that of James Macpherson’s pseudo-Celtic Ossian poems, which swept Europe in the late eighteenth century, or the Angria and Gondal story cycle spun by the Brontë children in their isolation in the Yorkshire moors. Lucas was a digital visionary who prophesied and helped shape a host of advances, such as computer-generated imagery; computerized film editing, sound mixing, and virtual set design; high-definition cinematography; fiber-optic transmission of dailies; digital movie duplication and distribution; theater and home-entertainment stereo surround sound; and refinements in video-game graphics, interactivity, and music."
Elle exagère peut être un peu? Mais c'est pas inintéressant.
Mais ça va pas plaire au Bonobo haha
Tio Pepe a écritTu dis aussi que ce sont des doudous, pour reprendre ton expression, et là je te dis que oui, en effet, ça influe mon jugement.
CQFD
Mais, quand bien même certains de ces films occupent une place particulière chez moi car ils m'ont émerveillés étant petit, ça n'en fait pas pour autant des bouses aux yeux de quinconque les decouvrirait dans des conditions différentes.
Objectivement, si...
À moins d'un retard de maturité autrement appelé « adulescence ». C'est un peu comme la sénescence, mais ça chope les boyaux d'la tête chez l'enfant à qui on a pas appris la frustration.
Si tu étais vraiment objectif tu saurais leur reconnaître des qualités malgré le fait que c'est un genre qui ne t'intéresse pas (l'essentiel de ton jugement repose là-dessus je pense).
Non, l'essentiel de mon jugement repose sur le fait que c'est d'la merde, épicétou !
Praline a écritEt puis, pour revenir sur le côté "âme d'enfant" ou "doudou", rappelons que les fans de "Star Wars" ou des "Aventuriers de l'arche perdue" n'avaient pas forcément 12 ans quand ils les ont vus à l'époque.
Ce qu'on appelle une circonstance aggravante.
barrabravo a écritKiki = singe
Kyky = Kilian Mbappé
Je laisse à chacun se faire sa propre opinion sur ce lapsus ça l'ami...
Faut demander à Oune...
barrabravo a écritJe suis sûr qu'il lui a scotché un portrait de Max Bossis sur le visage...
Je ne veux pas savoir, « okay » ?
Giovanni Drogo a écritMais ça va pas plaire au Bonobo haha
Je suis un monstre de bienveillance...
Georges Randal a écritCQFD
Objectivement, si...
À moins d'un retard de maturité autrement appelé « adulescence ». C'est un peu comme la sénescence, mais ça chope les boyaux d'la tête chez l'enfant à qui on a pas appris la frustration.
Non, l'essentiel de mon jugement repose sur le fait que c'est d'la merde, épicétou !
Mais...tu penses avoir demontré quoi au juste?
Te fatigue pas, comme l'a dit Fred, c'est vain et stérile.
Aaaah, putain, on ne m'y reprendra plus!
Quant à ta dernière phrase elle m'a bien fait rire, d'autant que tu évoque le concept d'adulescence juste avant.
Torless a écritBof. J'ai préféré regarder City of life and death.
Tu as passé un bon moment de détente ?
Doc Savage a écritTu as passé un bon moment de détente ?
J'ai connu mieux pour me détendre, pire aussi concernant le Japon et la seconde guerre mondiale. Philosophy of a knife était glaçant. Excellent film néanmoins que City of life and death.
Tio Pepe a écritMais...tu penses avoir demontré quoi au juste?
Te fatigue pas, comme l'a dit Fred, c'est vain et stérile.
Aaaah, putain, on ne m'y reprendra plus!
Quant à ta dernière phrase elle m'a bien fait rire, d'autant que tu évoque le concept d'adulescence juste avant.
On peut défendre de mauvais film pour de bonnes raisons, par exemple je peux le faire avec Miami vice qui est un très mauvais film, ou même Heat qui souffre de gros défauts inhérents à la personnalité de l'auteur, il se trouve que tes bonnes raisons sont le fait que ce soit des doudous, ok, j'ai pas de problème avec ça, mais c'est à préciser.
D'ailleurs je ne connais personne qui défende sérieusement ces films en les ayant vu adulte pour la première fois.
Georges Randal a écritD'ailleurs je ne connais personne qui défende sérieusement ces films en les ayant vu adulte pour la première fois.
Bah, je les ai forcément vus adulte pour la première fois, et j'ai trouvé ça bieng !
Fred Astaire a écritBah, je les ai forcément vus adulte pour la première fois, et j'ai trouvé ça bieng !
Oui mais toi t'aime les comédies musicales, alors bon, on ne se fiera à ton flair que pour les policiers ou films noirs !
Georges Randal a écritOui mais toi t'aime les comédies musicales, alors bon, on ne se fiera à ton flair que pour les policiers ou films noirs !
(Lequel en l'occurrence est très bon, « quand c'est bien, il faut le dire aussi » )
Georges Randal a écritOn peut défendre de mauvais film pour de bonnes raisons, par exemple je peux le faire avec Miami vice qui est un très mauvais film, ou même Heat qui souffre de gros défauts inhérents à la personnalité de l'auteur, il se trouve que tes bonnes raisons sont le fait que ce soit des doudous, ok, j'ai pas de problème avec ça, mais c'est à préciser.
D'ailleurs je ne connais personne qui défende sérieusement ces films en les ayant vu adulte pour la première fois.
Critique de Rogue one des inrock:
Brillamment mis en scène par Gareth Edwards, le premier spin-off de la saga “Star Wars” réussit à trouver un équilibre périlleux entre le respect de l’ADN de l’univers créé par George Lucas et une réinvention moderne de ses formes et motifs. En creusant une veine sombre et étonnamment violente, cette variation autour d’un imaginaire commun s’affirme comme une oeuvre à part entière.
Giovanni Drogo a écritCritique de Rogue one des inrock:
Brillamment mis en scène par Gareth Edwards, le premier spin-off de la saga “Star Wars” réussit à trouver un équilibre périlleux entre le respect de l’ADN de l’univers créé par George Lucas et une réinvention moderne de ses formes et motifs. En creusant une veine sombre et étonnamment violente, cette variation autour d’un imaginaire commun s’affirme comme une oeuvre à part entière.
Les inrocks, CQFD !
Giovanni Drogo a écritCritique de Rogue one des inrock:
Brillamment mis en scène par Gareth Edwards, le premier spin-off de la saga “Star Wars” réussit à trouver un équilibre périlleux entre le respect de l’ADN de l’univers créé par George Lucas et une réinvention moderne de ses formes et motifs. En creusant une veine sombre et étonnamment violente, cette variation autour d’un imaginaire commun s’affirme comme une oeuvre à part entière.
Et j'imagine que t'as pas lu. J'avoue c'est un peu ĺong mais voici le passage qui te répond:
No one has closed the gap between art and technology more successfully than George Lucas. In his epochal six-film Star Wars saga, he fused ancient hero legends from East and West with futuristic science fiction and created characters who have entered the dream lives of millions. He constructed a vast, original, self-referential mythology like that of James Macpherson’s pseudo-Celtic Ossian poems, which swept Europe in the late eighteenth century, or the Angria and Gondal story cycle spun by the Brontë children in their isolation in the Yorkshire moors.
Georges Randal a écritLes inrocks, CQFD !
Ce sont donc que des enfants qui écrivent aux Inrock...
Giovanni Drogo a écritEt j'imagine que t'as pas lu. J'avoue c'est un peu ĺong mais voici le passage qui te répond:
No one has closed the gap between art and technology more successfully than George Lucas. In his epochal six-film Star Wars saga, he fused ancient hero legends from East and West with futuristic science fiction and created characters who have entered the dream lives of millions. He constructed a vast, original, self-referential mythology like that of James Macpherson’s pseudo-Celtic Ossian poems, which swept Europe in the late eighteenth century, or the Angria and Gondal story cycle spun by the Brontë children in their isolation in the Yorkshire moors.
Ça me donne envie de faire caca.
Giovanni Drogo a écritCe sont donc que des enfants qui écrivent aux Inrock...
Non les inrocks c'est le pire de la bourgeoisie culturelle de gauche.
Georges Randal a écritNon les inrocks c'est le pire de la bourgeoisie culturelle de gauche.
Kore-Eda aborde cette constellation de lourdes questions sociétales avec infiniment de tact, de délicatesse, de subtilité, comme s'il parvenait à édifier une cathédrale d'allumettes avec d'épaisses bûches.
(Sur tel père tel fils)
Giovanni Drogo a écritKore-Eda aborde cette constellation de lourdes questions sociétales avec infiniment de tact, de délicatesse, de subtilité, comme s'il parvenait à édifier une cathédrale d'allumettes avec d'épaisses bûches.
(Sur tel père tel fils)
Et dit moi un film que tu détestes sans aller voir si les inrock ont aimé.
Georges Randal a écritÇa me donne envie de faire caca.
Haha