Arrêt sur image
Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.
A propos de nanars et de navets, je suis en train de préparer un pavé sur les nanars policier français que j'ai vus ces dernière mois, voire ces dernières années.
Super "Tous sur scènes", même incroyable,
Minelli est surpuissant.
Si on parle de scènes "dansantes", mon top ce sera "a shine on my shoes" et la scène du parc, dans laquelle Tony Hunter (Fred Astaire), danse et répète avec Gabrielle Gerard (Cyd Charisse) (apparemment les plus belles jambes d'Hollywood)
La chanson phare/thème du film est "That's Entertainment", entre tragédie et comique, scène et réalité, tout est divertissement.
Et le film divertit,
Pourtant y'a une histoire affreuse derrière tout ça, on commence par où ?
Minelli contourne le "Code Hays", que ce soit dans les tenues (suggestives mais non, selon la règle), les danses, les paroles, les non-dit et les métaphores.
La scène du "parc", c'est pas qu'une répèt', Fred Astaire/Tony Hunter se tape complètement Gabrielle Gerard
Y'a aussi une critique assez violente de l'industrie du divertissement.
Tony Hunter (Fred Astaire), est une ancienne star sur le déclin, sa place est dans les musées, c'est un fossile, et ses reliques ne se vendent même pas aux ventes aux enchères,
Il tente un come back presque désespéré à New York,
Perdue entre 2 temps, c'est un homme affreux, la scène de la gare, en dit déjà long, il croit attirer les journalistes par sa venue pour son "peut être" nouveau rôle qui le relance, mais les journalistes ne l'attendaient pas lui mais Ava Gardner (qui s'interprète elle même), qui sort du même train.
Déçu, touché dans sa fierté, il repart en chantant et dansant "I go my way by myself", comme si il se faisait tout seul, alors qu'il est attendu par des scénaristes qui viennent le relancer, lui qui valait quelque chose, il y'a 15 ans.
Dans la foulée, Tony Hunter réalise rapidement à quel point il est dépassé et has been, c'est très ironique qu'il arrive à retrouver son rythme en se faisait cirer ses chaussures par un garçon noir, dans une salle "d'arcade" dans laquelle il est complètement perdue et anonyme.
Et on revient à la chanson phare "That's Entertainment" qui est lancé non pas par la star du show à venir, Tony Hunter, mais par le metteur en scène réalisateur magélo Jeffrey Cordova (Jack Buchanan, génial),
Entre tragédie, comédie/musicales, réalité et planches, il n'y a qu'un pas à faire.
D'ailleurs, dans le film Tony Hunter rechine à jouer avec une partenaire plus grande qu'elle, il se dit que cela était le cas dans la réalité.
Bon je vais pas non plus me faire chier à analyser tout le film (ou en tout cas l'interpréter héhé).
Avant de m'être pris à la tête à y réfléchir, j'ai surtout passé un bon moment, y'a des scènes incroyables, c'est plein de fantaisies, de beaux numéros, de tensions, de suspenses,
Mais surtout, ça a inspiré tellement dans le cinéma, je crois, mais ça, on reparlera.
C'est le brouillon Fred, la bonne version est sur P2F.
La barbe...
Exaspérant.
Georges Randal a écritLa barbe...
Exaspérant.
Fred Astaire a écritA propos de nanars et de navets, je suis en train de préparer un pavé sur les nanars policier français que j'ai vus ces dernière mois, voire ces dernières années.
Si le Faucon n'y est pas, je crève les pneus de ton scooter électrique.
MarieCinema a écritSuper "Tous sur scènes", même incroyable,
Minelli est surpuissant.
Si on parle de scènes "dansantes", mon top ce sera "a shine on my shoes" et la scène du parc, dans laquelle Tony Hunter (Fred Astaire), danse et répète avec Gabrielle Gerard (Cyd Charisse) (apparemment les plus belles jambes d'Hollywood)
La chanson phare/thème du film est "That's Entertainment", entre tragédie et comique, scène et réalité, tout est divertissement.
Et le film divertit,
Pourtant y'a une histoire affreuse derrière tout ça, on commence par où ?
Minelli contourne le "Code Hays", que ce soit dans les tenues (suggestives mais non, selon la règle), les danses, les paroles, les non-dit et les métaphores.
La scène du "parc", c'est pas qu'une répèt', Fred Astaire/Tony Hunter se tape complètement Gabrielle Gerard
Y'a aussi une critique assez violente de l'industrie du divertissement.
Tony Hunter (Fred Astaire), est une ancienne star sur le déclin, sa place est dans les musées, c'est un fossile, et ses reliques ne se vendent même pas aux ventes aux enchères,
Il tente un come back presque désespéré à New York,
Perdue entre 2 temps, c'est un homme affreux, la scène de la gare, en dit déjà long, il croit attirer les journalistes par sa venue pour son "peut être" nouveau rôle qui le relance, mais les journalistes ne l'attendaient pas lui mais Ava Gardner (qui s'interprète elle même), qui sort du même train.
Déçu, touché dans sa fierté, il repart en chantant et dansant "I go my way by myself", comme si il se faisait tout seul, alors qu'il est attendu par des scénaristes qui viennent le relancer, lui qui valait quelque chose, il y'a 15 ans.
Dans la foulée, Tony Hunter réalise rapidement à quel point il est dépassé et has been, c'est très ironique qu'il arrive à retrouver son rythme en se faisait cirer ses chaussures par un garçon noir, dans une salle "d'arcade" dans laquelle il est complètement perdue et anonyme.
Et on revient à la chanson phare "That's Entertainment" qui est lancé non pas par la star du show à venir, Tony Hunter, mais par le metteur en scène réalisateur magélo Jeffrey Cordova (Jack Buchanan, génial),
Entre tragédie, comédie/musicales, réalité et planches, il n'y a qu'un pas à faire.
D'ailleurs, dans le film Tony Hunter rechine à jouer avec une partenaire plus grande qu'elle, il se dit que cela était le cas dans la réalité.
Bon je vais pas non plus me faire chier à analyser tout le film (ou en tout cas l'interpréter héhé).
Avant de m'être pris à la tête à y réfléchir, j'ai surtout passé un bon moment, y'a des scènes incroyables, c'est plein de fantaisies, de beaux numéros, de tensions, de suspenses,
Mais surtout, ça a inspiré tellement dans le cinéma, je crois, mais ça, on reparlera.
Commentaire genial. Bravo.
Polstergeist a écritSi le Faucon n'y est pas, je crève les pneus de ton scooter électrique.
Il n'y sera pas (juste évoqué) car pas revu récemment.
Georges Randal a écritLa barbe...
Exaspérant.
Qué ?
MarieCinema a écritQué ?
Parce que tu as juste cité PdF (sans même poser un lien), je suppose ?
Alors que lui il passe son temps à poser des liens, sur le forum politique notamment.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Qu'il vienne nous rejoindre sur le discord, ça le sortira de sa routine. On l'accueillera à bras ouvert.
Je comprends, en plus c'est le hasard, c'est même pas tant un brouillon ce que j'ai mis ici, mais il reste 2-3 coquilles, même sur PDF y'a 2-3 trucs à corriger/ajouter.
Je posterai pour notre bon ami Georges la version "propre" tout à l'heure.
En tout cas merci pour le commentaire Fred.
Et sinon pour dire la vérité, si j'ai regardé ce film c'est pas par hasard ou fayotage, je devais le voir car il est intimement lié à un film sorti très récemment (et y'a des parallèles tellement évident entre les deux que j'ai vu nulle part sur internet... mais ça vous le lirez plus tard) !
Je me suis maté la palme d'or avec ma femme ce week end. Le film commence par un gros plan sur un magnifique postérieur puis un traveling de lap dance dans les salon VIP. Outre ça c'est plus plus réaliste que Pretty woman. Quelles sont difficile les relations entre un jeune homme fils de milliardaire, une jeune demoiselle dans ce monde.
Fred Astaire a écritParce que tu as juste cité PdF (sans même poser un lien), je suppose ?
Alors que lui il passe son temps à poser des liens, sur le forum politique notamment.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Qu'il vienne nous rejoindre sur le discord, ça le sortira de sa routine. On l'accueillera à bras ouvert.
Donc en réfléchissant un peu, on pourrait se dire que c'est pas les liens le problème, non ?
Quant à P2F, le site est très bien, j'y vais régulièrement lire des papiers.
(Non.)
gil morrissao roland larque a écritJe me suis maté la palme d'or avec ma femme ce week end. Le film commence par un gros plan sur un magnifique postérieur puis un traveling de lap dance dans les salon VIP. Outre ça c'est plus plus réaliste que Pretty woman. Quelles sont difficile les relations entre un jeune homme fils de milliardaire, une jeune demoiselle dans ce monde.
Y'a pas que les plans sur les postérieurs à retenir non plus hein, même s'il y en a beaucoup... Une comédie noire, un peu sur le mode des frères Coen pour ce qui est du décalage et de la tentative drôlatique qui y est mise. Je passerai outre la vision simpliste de "les ultra-riches, c'est vachement décadent, encore plus quand ils sont Russes". Les personnages sont globalement mal foutus, des connexions qu'on voit venir à des kilomètres se connectent bizarrement, le seul aspect un peu crédible est dans la plongée dans les endroits festifs, et leurs conséquences, et par là même l'inconséquence du fils. C'est pas trop mal filmé, mais globalement vain. Comprends pas la Palme d'or.
Polstergeist a écritSi le Faucon n'y est pas, je crève les pneus de ton scooter électrique.
Les chisebourgueurs. Mais il n'a jamais tué.
Je mettrai une pièce sur cette bouse intersidérale qu'est Six pack.
Georges Randal a écritDonc en réfléchissant un peu, on pourrait se dire que c'est pas les liens le problème, non ?
Quant à P2F, le site est très bien, j'y vais régulièrement lire des papiers.
(Non.)
Alors tout est bien !
Georges Randal a écritDonc en réfléchissant un peu, on pourrait se dire que c'est pas les liens le problème, non ?
C'est peut-être toi le problème ?
Désolé, la perche était trop grosse... (pas bien Doc, pas bien !)
Le problème, c'est comme la fameuse plaisanterie entre initiés, ou «private joke » pour les incultes, s'il y a un petit club qui par surcroît n'échappe pas aux penchants cancaniers comme tend à le démontrer ce qui fut écrit sur le topique PMU, je vois ça d'ici, réservez au petit club ce qui est destiné au petit club, venir le faire déborder ici est a minima inconvenant.
Je crois que seul Doc en a parlé, j'y reviens en peu de mots : Megalopolis est un grand film raté, qui arrive trois ou quatre décennies trop tard, mais finalement j'en ai aimé les trois-quarts.
Même si sur le discours il y a a redire, le rendu parfois horrible ou tout ce qu'on pourra déplorer, c'est un film testament alors que ça aurait dû être chose, et pourtant...
C'est follement baroque et humaniste, comme s'il y avait de l'espoir.
Super "Tous sur scènes", je dirais même génial,
Minelli est surpuissant.
Fred Astaire est incroyable.
Je manque de superlatifs.
Si on parle de scènes "dansantes", mon top ce sera "A Shine on My Shoes" et la scène du parc, dans laquelle Tony Hunter (Fred Astaire), danse et répète avec Gabrielle Gerard (Cyd Charisse) (apparemment les plus belles jambes d'Hollywood)
La chanson phare/thème du film est "That's Entertainment", entre tragédie et comédie, fiction et réalité, les paroles le disent, tout est divertissement.
Et le film divertit,
Pourtant y'a une histoire affreuse derrière tout ça, on commence par où ?
Minelli contourne le "Code Hays", que ce soit dans les tenues (suggestives mais non, selon la règle), les danses, les paroles, les non-dit et les métaphores.
La scène du "parc", c'est pas qu'une répèt', Cyd Charisse/Tony Hunter se "découvrent" vraiment !
Y'a aussi une critique assez violente de l'industrie du divertissement.
Tony Hunter (Fred Astaire), est une ancienne star sur le déclin, sa place est dans les musées, c'est un fossile, et ses reliques ne se vendent même pas aux ventes aux enchères,
Il tente un come back presque désespéré à New York,
Perdue entre 2 temps, c'est un homme affreux, la scène de la gare, en dit déjà long, il croit attirer les journalistes par sa venue pour son "peut être" nouveau rôle qui le relance, mais les journalistes ne l'attendaient pas lui mais Ava Gardner (qui s'interprète elle même), qui sort du même train.
Déçu, touché dans sa fierté, il repart en chantant et dansant "I Go My Way by Myself", comme si il se faisait tout seul, alors qu'il est attendu par des scénaristes qui viennent le relancer, lui qui valait quelque chose, il y'a 15 ans.
Dans la foulée, Tony Hunter réalise rapidement à quel point il est dépassé et has been, c'est très ironique qu'il arrive à retrouver son rythme en se faisait cirer ses chaussures par un garçon noir, dans une salle "d'arcade" dans laquelle il est complètement perdue et anonyme
Et on revient à la chanson phare "That's Entertainment" qui est lancé non pas par la star du show à venir, Tony Hunter, mais par le metteur en scène réalisateur mégalo Jeffrey Cordova (Jack Buchanan, génial), (Peut être Minelli lui même hein !)
Entre tragédie, comédie/musicales, réalité et planches, il n'y a qu'un pas à faire, ou pas.
D'ailleurs, dans le film Tony Hunter rechigne à jouer avec une partenaire plus grande qu'elle, il se dit que cela était le cas dans la réalité concernant l'incroyable Fred Astaire, putain de machos has been ! ahah !
Bon je vais pas non plus me faire chier à analyser tout le film (ou en tout cas l'interpréter héhé).
Avant de m'être pris à la tête à y réfléchir, j'ai surtout passé un bon moment, y'a des scènes incroyables, c'est plein de fantaisies, de beaux numéros, de tensions, de suspenses,
Mais surtout, ça a inspiré tellement dans le cinéma, la musique, mais ça, on reparlera (allez quelques pistes, le "Faust" de De Palma, "Smooth Criminal" de Michael Jackson, et même "Joker" 2 de Todd Philipps)
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731489951-capture.jpg
Doc Savage a écritThe Substance est un vrai film de body horror (Cronenberg, Otomo et dans une moindre mesure Lynch, De Palma et Refn sont convoqués), et ce qui est bien, assumé jusqu'au bout. Certes, pour les amateurs de la thématique, rien de nouveau sous le soleil (à ce titre je ne comprends pas la Palme du scénario), mais la mise en abysse de Demi Moore est intéressante et courageuse, et pour laquelle on ne peut pas dire que sa carrière ait été réellement florissante. Ça manque de finesse, c'est direct, c'est frontal, mais c'est réjouissant et très sexualisé. En 2024, on peut dire que si ce film avait été filmé par un homme, ça eut été un outrage. Margaret Qualley y est sulfureuse.
C'est un pu too much pour moi
C'est divertissant, j'ai pas passé un mauvais moment mais c'est pas nouveau dans son propos.
Ca emprunte à beaucoup comme tu le dis (Lynch, De Palma, Cronenberg)
Le vrai soucis c'est qu'après 10mn, une fois que le speech est posé, tout devient très très très prévisible, y'a pas de surprises.
Des points auraient également mérités d'êtres développés.
Bref sympatoche mais je comprends pas du tout la hype (l'accueil critique est spectateur est un peu excessif)
Je trouve également que Margaret Qualley est un peu tendre pour le rôle.
MarieCinema a écritSuper "Tous sur scènes", je dirais même génial,
Minelli est surpuissant.
Fred Astaire est incroyable.
Je manque de superlatifs.
Si on parle de scènes "dansantes", mon top ce sera "A Shine on My Shoes" et la scène du parc, dans laquelle Tony Hunter (Fred Astaire), danse et répète avec Gabrielle Gerard (Cyd Charisse) (apparemment les plus belles jambes d'Hollywood)
La chanson phare/thème du film est "That's Entertainment", entre tragédie et comédie, fiction et réalité, les paroles le disent, tout est divertissement.
Et le film divertit,
Pourtant y'a une histoire affreuse derrière tout ça, on commence par où ?
Minelli contourne le "Code Hays", que ce soit dans les tenues (suggestives mais non, selon la règle), les danses, les paroles, les non-dit et les métaphores.
La scène du "parc", c'est pas qu'une répèt', Cyd Charisse/Tony Hunter se "découvrent" vraiment !
Y'a aussi une critique assez violente de l'industrie du divertissement.
Tony Hunter (Fred Astaire), est une ancienne star sur le déclin, sa place est dans les musées, c'est un fossile, et ses reliques ne se vendent même pas aux ventes aux enchères,
Il tente un come back presque désespéré à New York,
Perdue entre 2 temps, c'est un homme affreux, la scène de la gare, en dit déjà long, il croit attirer les journalistes par sa venue pour son "peut être" nouveau rôle qui le relance, mais les journalistes ne l'attendaient pas lui mais Ava Gardner (qui s'interprète elle même), qui sort du même train.
Déçu, touché dans sa fierté, il repart en chantant et dansant "I Go My Way by Myself", comme si il se faisait tout seul, alors qu'il est attendu par des scénaristes qui viennent le relancer, lui qui valait quelque chose, il y'a 15 ans.
Dans la foulée, Tony Hunter réalise rapidement à quel point il est dépassé et has been, c'est très ironique qu'il arrive à retrouver son rythme en se faisait cirer ses chaussures par un garçon noir, dans une salle "d'arcade" dans laquelle il est complètement perdue et anonyme
Et on revient à la chanson phare "That's Entertainment" qui est lancé non pas par la star du show à venir, Tony Hunter, mais par le metteur en scène réalisateur mégalo Jeffrey Cordova (Jack Buchanan, génial), (Peut être Minelli lui même hein !)
Entre tragédie, comédie/musicales, réalité et planches, il n'y a qu'un pas à faire, ou pas.
D'ailleurs, dans le film Tony Hunter rechigne à jouer avec une partenaire plus grande qu'elle, il se dit que cela était le cas dans la réalité concernant l'incroyable Fred Astaire, putain de machos has been ! ahah !
Bon je vais pas non plus me faire chier à analyser tout le film (ou en tout cas l'interpréter héhé).
Avant de m'être pris à la tête à y réfléchir, j'ai surtout passé un bon moment, y'a des scènes incroyables, c'est plein de fantaisies, de beaux numéros, de tensions, de suspenses,
Mais surtout, ça a inspiré tellement dans le cinéma, la musique, mais ça, on reparlera (allez quelques pistes, le "Faust" de De Palma, "Smooth Criminal" de Michael Jackson, et même "Joker" 2 de Todd Philipps)
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731489951-capture.jpg
Commentaire très intéressant, merci Marie, tu m'as donné envie de voir ce film, moi qui suis allergique aux comédies musicales.
Effectivement, That's entertainment est le pilier du film de Todd Philipps, au final très creux, mais les interprétations de Lady Gaga seules portent le film.
(à la relecture, il me semble que Tous en scène est allègrement pompé dans Joker 2, et autant le 1er était un plagiat de King of comedy)
Doc Savage a écritCommentaire très intéressant, merci Marie, tu m'as donné envie de voir ce film, moi qui suis allergique aux comédies musicales.
Effectivement, That's entertainment est le pilier du film de Todd Philipps, au final très creux, mais les interprétations de Lady Gaga seules portent le film.
(à la relecture, il me semble que Tous en scène est allègrement pompé dans Joker 2, et autant le 1er était un plagiat de King of comedy)
Je parlerai plutôt d'hommage dans les deux cas.
Mais oui les points communs sont nombreux, pêle-mêle :
- Jeffrey Cordova le réalisateur (interprété par Jack Buchanan) affirme que la comédie et la tragédie c'est la même chose => On a ça dans Joker
- Il choisit d'associer Fred Astaire avec Cyd Charisse (alors qu'elle est ballerine, pas danseuse de comédies musicales) => Gaga est chanteuse et pas actrice
- En roue libre il chamboule tout le scénario qu'on lui avait amené pour en faire un genre de comédie musicale ténébreuse et tragique reprenant le mythe de Faust
La gaieté de la comédie musicale, attendue par les spectateurs qui se pressent pour voir notamment Gabrielle et ressortent avec une mine déconfite, a disparue. Le résultat n'est en fait qu'une tragédie barbante à la mise en scène particulièrement discutable. La comédie musicale est un art qui exige beaucoup de talent et de compétence au même titre que la tragédie. À vouloir jouer les avant-gardistes sans le talent on heurte le public et le four est garanti. Jeffrey Cordova en aura fait la triste expérience => Todd Philipps également
- Todd Philipps a déclaré après Joker 1« C'est ce qui est amusant avec ces personnages. D'une certaine manière, les bandes dessinées sont notre Shakespeare, et tout comme il existe de nombreuses versions d'Hamlet et de Macbeth, ils ont fait quatre ou cinq versions du Joker au cours des 25 ou 30 dernières années. Alors pourquoi ne pas en faire une autre qui soit complètement différente ? » => Ca fait penser à Jeffrey Cordova encore une fois
J'irais même + loin
- Tony Hunter (Fred Astaire) est supposé interpréter le rôle d'un auteur qui "le jour" écrit des livres pour enfants et "le soir" des polars pour adultes => Le Joker 1 de Todd Philipps (film classé R) est plus proche, dans son esprit et son contenu, des portraits cinématographiques crus d'antihéros des années 1970 (Taxi Driver, Vol au-dessus d'un nid de coucou, Serpico) que d'un film de bande dessinée moderne typique.
Todd Philipps qui après Joker 1 déclare lui même « L’idée est venue : et si on faisait un film de bande dessinée différemment ? » la dualité "livres pour enfants/polars pour adultes" se retrouve également dans Todd Philipps (de la comédie à la tragédie).
Sinon je trouve que Phoenix fait également une bonne prestation (pas que Gaga)
Et puis ce film permet de découvrir ou redécouvrir certains classiques/standards de la musique US "For Once in My Life", "That's Entertainment", "When You're Smilling" ou encore "Bewitched" et j'en passe.
https://www.youtube.com/watch?v=Y-GVjNCcAgY
https://www.youtube.com/watch?v=qNwIk9sVOgM
Bon et là plus rien à voir, mais pour terminer, la "première blague" dans Joker 1 est la suivante "J'espère que ma mort aura plus de sens/cents que ma vie", complètement ironique quand on voit le triomphe du 1 et l'échec du 2.
Et puis c'est vrai qu'il se passe pas grand chose, mais bon, what did you expect ? Le mec est en prison, cachetonné, malmené, il peut rien faire à part subir et s'abandonner à la féerie et la fantaisie que sont tous ces passages de comédie musicale.
Y'a aussi un pied de nez à tous ceux qui avaient une certaine attente malsaine, et qui en gros n'attendaient que Joker et s'en contrefoutent du sort de ce pauvre Arthur Fleck.
Bon on va pas se mentir, je l'ai vu plusieurs fois, la première fois j'ai pas aimé, mais je garde une grande affection pour ce film.
Bref après tout ça, on pourrait presque se demander si Todd Philipps a pas fait exprès de se saboter lui même.
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731530739-ast.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731530742-jok.png
MarieCinema a écritBon et là plus rien à voir, mais pour terminer, la "première blague" dans Joker 1 est la suivante "J'espère que ma mort aura plus de sens/cents que ma vie", complètement ironique quand on voit le triomphe du 1 et l'échec du 2.
Et puis c'est vrai qu'il se passe pas grand chose, mais bon, what did you expect ? Le mec est en prison, cachetonné, malmené, il peut rien faire à part subir et s'abandonner à la féerie et la fantaisie que sont tous ces passages de comédie musicale.
Y'a aussi un pied de nez à tous ceux qui avaient une certaine attente malsaine, et qui en gros n'attendaient que Joker et s'en contrefoutent du sort de ce pauvre Arthur Fleck.
Bon on va pas se mentir, je l'ai vu plusieurs fois, la première fois j'ai pas aimé, mais je garde une grande affection pour ce film.
Bref après tout ça, on pourrait presque se demander si Todd Philipps a pas fait exprès de se saboter lui même.
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731530739-ast.png
https://image.noelshack.com/fichiers/2024/46/3/1731530742-jok.png
Je te rejoins sur ce point, que Philipps ait pu saboter son film. Au final, il aurait été très courageux de laisser Arthur Fleck dans son néant, et laisser l'imaginaire du spectateur faire le lien entre le out-life et le futur super-evil. Ta lecture de la différence littéraire est très intéressante, et le contre-pied pris par Philipps prend tout son sens.
Je ne trouve pas Phoenix extraordinaire sur le rôle, il le fait plutôt "à la physique", voir ses omoplates décharnées étaient un vrai signe de douleur, ainsi que sa voix éraillée et chancelante, mais effectivement, le mec est cachetonné ++. Lady Gaga porte ce film brinquebalant comme elle porte et instille la vie chez Fleck. J'ai été surpris de la voir pas si mauvaise actrice, et moins hystérique que dans le House of Gucci de Scott.
Pour ce qui est du 1er Joker, je trouve que trop de pans entiers du film de Scorcese ont été repris pour qu'on puisse parler d'hommage (le rapport à la mère, la folie initiatrice du star-system induisant celle de Pupkin, la présence de De Niro). Cela dit, c'est mon Scorcese préféré, donc pas très objectif.
MarieCinema a écritEt puis ce film permet de découvrir ou redécouvrir certains classiques/standards de la musique US "For Once in My Life", "That's Entertainment", "When You're Smilling" ou encore "Bewitched" et j'en passe.
Et sur ce point on est raccord. Même n'ayant pas toutes les références musicales, la qualité des parties musicales est le vrai point fort du film.