Arrêt sur image
Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.
Pas vu "The Killer". Pas encore d'avis.
Thierry Jousse en parle en ce moment ( samedi 18 XI, 13H11) dans Ciné tempo. D'ailleurs, on en parle où de cette émission. Ici ou sur le fofo musique?
Le type a un phrasé plutôt insupportable à mon goût. Mais quelle culture!
Cela dit, tous les films de Fincher m'ont fait chier.
Je me rends compte que je suis parti sans dire au revoir.
Non pas que j'imagine que mon absence va laisser un vide quelconque mais bon, il y en a un petit paquet ici que j'avais appris à apprécier.
Mon départ du site est pas bien original, il résulte de plusieurs facteurs : mon désintérêt progressif pour le foot avant tout. Désintérêt proportionnel à la désincarnation aujourd'hui complète de mon club chéri (ça parle de rappeler Ferguson, on touche vraiment le fond, heureusement que Bobby ne panait plus rien à la situation du club au moment de mourir), mais surtout je ne pratique plus du tout depuis que je vis à Paris. Maintenant la boxe et le MMA (pourtant encore plus répugnants) m'intéressent bien plus.
Ensuite à titre personnel, j'essaye de me désintoxiquer des écrans et me consacrer à des activités plus constructives. Surtout depuis que je suis père.
Et bien sûr, il y a l'état du site lui-même. La disparition du contenu de qualité a depuis longtemps laissé la place à un grand forum ouvert avec son carré VIP ici. Et dans les commentaires, beaucoup des meilleures plumes sont parties (un gars m'a dit une fois que j'étais dans les meilleurs qui restaient ou un truc du genre et je me suis dit que le niveau s'était vraiment effondré, non pas que j'y ai cru une minute mais, au meilleur du site, même le pire clampin n'aurait jamais pensé ça une seconde). Et l'absence la plus complète de modération. C'était bien la peine de faire partir des gars pour de pures raisons de divergences politiques alors qu'ils prenaient le soin d'argumenter pour laisser la place à des nazillons primitifs, des illuminés fanatisés ou des trolls de bas étages.
L'ambiance s'est vraiment dégradée. Il y a toujours eu des échanges musclés et des trolls, mais maintenant il y a rarement plus. Je ne suis pas ici pour défendre mes positions ou combattre. Ma vie IRL, malgré son confort, m'épuise bien assez. L'âge sans doute. J'aimais cependant vous lire, comme je l'avais dit plusieurs fois (à Arigold, de mémoire) pour connaître des points de vue hors de mes cercles.
Évidemment, les événements récents ont apporté une conclusion brutale à ce désintérêt progressif. En tant que juif marié à une arabe mes réactions à pas mal de posts récents sont épidermiques et je n'ai plus l'âge de vous attendre à Mongallet pour vous péter la gueule (d'autant que les gens ne viennent jamais, et oui, j'ai déjà essayé...). En tant que bobo fragile bien pensant universaliste tout ce que vous voulez, ça fait un sacré paquet de monde au total dont je ne comprends plus le mode de fonctionnement et/ou avec qui j'ai envie d'en venir aux mains.
Trop fragile, diront les jeunes. Et ben va bien te faire enculer le jeune. Ne pas avoir l'énergie ou le temps de se battre ici ne veut pas dire qu'on ne le fait pas dans la vraie vie. D'autant que vu où va le monde, le scénario probable pour ma fin ressemble de plus en plus à un vieux assis sur sa chaise avec un chien pourri à ses pieds et un fusil sur les genoux devant sa barraque au fin fond de mon Ardèche chérie.
Voilà. Des membres bien plus illustres sont partis et j'imagine que j'aurai le droit à énième ricanement en réponse et ce dernier me fera plaisir. Cucul la praline je suis. Cucul la praline je mourrais. J'ai raconté ma vie ici parce que nous, les méditerranéens, avons rarement les couilles d'aller voir un psy. Ce site n'était pas une agora pour moi, comme il l'est pour la plupart d'entre vous, plutôt le trou dans le temple à la fin d'In the mood for love. C'était peut être là, l'erreur originelle.
Je choisis le topic ciné parce que c'était, finalement, mon préféré et que personne ne lit celui sur United, désolé pour le gars qui y poste ses vidéos.
Je continuerai à vous lire un peu. Peut-être que je reposterai, comme Italia ou Totti, une déclaration d'amour pour la retraite de Grizou, j'imagine.
Je pars en revenant sur un de mes derniers échanges ici. J'ai revu les Sentiers de la gloire. Alors oui, je garde Leone à égalité avec Kubrick dans mon panthéon personnel parce qu'il a produit mon cinéma préféré. Mais Kubrick est le plus grand de tous, y a pas à chier. Dommage qu'il ne soit pas drôle (j'aime pas des masses Follamour) mais il enterre quand-même les Coen et il a fait plus que Leone, puisqu'il a établi un standard dans quasiment tous les genres qu'il a touché. Et il a eu le front d'en aborder pleins. Dieu que ce film est beau. Dieu que ce film est exécuté à la perfection jusque dans ses moindres détails. Y a que la direction d'acteur qui a pris un coup de vieux. Pourtant je ne gardais aucun souvenir de ce film. Incompréhensible. J'en finis par me demander si je l'avais vu en entier. Bref. Il y a une âpreté, une acuité dans son observation et une rancœur profonde et froide contre l'humanité qui pourtant, à mon avis, résulte avant tout d'un amour déçu pour elle. Je ne connais pas du tout l'homme Kubrick mais je me le suis toujours représenté comme un humaniste déçu. La dernière scène est une des plus grandes de l'histoire du cinéma.
N'oubliez pas que Conan n'est pas un nanar, que Paul Scholes était le meilleur des 3 (comparé au fan de Phil Collins et au neveu de l'escroc), jouez à Disco Elysium et lisez les Ogres Dieux.
Vous pourrez chier sur Spielberg tranquille.
(D'autant qu'il est définitivement en déclin. Je n'ai pas réussi à finir son West Side Story malgré un vrai brio visuel. Ce film est un bidon de lessive à côté de l'original).
Vous noterez le soin exceptionnel avec lequel j'ai relu mon pavé, une fois n'est pas coutume. Il doit rester très peu de fautes et quasiment toutes mes phrases sont compréhensibles.
Portez vous bien.
Pour ceux qui ont la flemme, je résume :
Ouin ouin
Adieu
Kubrick c'est bieng.
Portez vous bien
Veni Vidic Vici a écritJe me rends compte que je suis parti sans dire au revoir.
Non pas que j'imagine que mon absence va laisser un vide quelconque mais bon, il y en a un petit paquet ici que j'avais appris à apprécier.
Mon départ du site est pas bien original, il résulte de plusieurs facteurs : mon désintérêt progressif pour le foot avant tout. Désintérêt proportionnel à la désincarnation aujourd'hui complète de mon club chéri (ça parle de rappeler Ferguson, on touche vraiment le fond, heureusement que Bobby ne panait plus rien à la situation du club au moment de mourir), mais surtout je ne pratique plus du tout depuis que je vis à Paris. Maintenant la boxe et le MMA (pourtant encore plus répugnants) m'intéressent bien plus.
Ensuite à titre personnel, j'essaye de me désintoxiquer des écrans et me consacrer à des activités plus constructives. Surtout depuis que je suis père.
Et bien sûr, il y a l'état du site lui-même. La disparition du contenu de qualité a depuis longtemps laissé la place à un grand forum ouvert avec son carré VIP ici. Et dans les commentaires, beaucoup des meilleures plumes sont parties (un gars m'a dit une fois que j'étais dans les meilleurs qui restaient ou un truc du genre et je me suis dit que le niveau s'était vraiment effondré, non pas que j'y ai cru une minute mais, au meilleur du site, même le pire clampin n'aurait jamais pensé ça une seconde). Et l'absence la plus complète de modération. C'était bien la peine de faire partir des gars pour de pures raisons de divergences politiques alors qu'ils prenaient le soin d'argumenter pour laisser la place à des nazillons primitifs, des illuminés fanatisés ou des trolls de bas étages.
L'ambiance s'est vraiment dégradée. Il y a toujours eu des échanges musclés et des trolls, mais maintenant il y a rarement plus. Je ne suis pas ici pour défendre mes positions ou combattre. Ma vie IRL, malgré son confort, m'épuise bien assez. L'âge sans doute. J'aimais cependant vous lire, comme je l'avais dit plusieurs fois (à Arigold, de mémoire) pour connaître des points de vue hors de mes cercles.
Évidemment, les événements récents ont apporté une conclusion brutale à ce désintérêt progressif. En tant que juif marié à une arabe mes réactions à pas mal de posts récents sont épidermiques et je n'ai plus l'âge de vous attendre à Mongallet pour vous péter la gueule (d'autant que les gens ne viennent jamais, et oui, j'ai déjà essayé...). En tant que bobo fragile bien pensant universaliste tout ce que vous voulez, ça fait un sacré paquet de monde au total dont je ne comprends plus le mode de fonctionnement et/ou avec qui j'ai envie d'en venir aux mains.
Trop fragile, diront les jeunes. Et ben va bien te faire enculer le jeune. Ne pas avoir l'énergie ou le temps de se battre ici ne veut pas dire qu'on ne le fait pas dans la vraie vie. D'autant que vu où va le monde, le scénario probable pour ma fin ressemble de plus en plus à un vieux assis sur sa chaise avec un chien pourri à ses pieds et un fusil sur les genoux devant sa barraque au fin fond de mon Ardèche chérie.
Voilà. Des membres bien plus illustres sont partis et j'imagine que j'aurai le droit à énième ricanement en réponse et ce dernier me fera plaisir. Cucul la praline je suis. Cucul la praline je mourrais. J'ai raconté ma vie ici parce que nous, les méditerranéens, avons rarement les couilles d'aller voir un psy. Ce site n'était pas une agora pour moi, comme il l'est pour la plupart d'entre vous, plutôt le trou dans le temple à la fin d'In the mood for love. C'était peut être là, l'erreur originelle.
Je choisis le topic ciné parce que c'était, finalement, mon préféré et que personne ne lit celui sur United, désolé pour le gars qui y poste ses vidéos.
Je continuerai à vous lire un peu. Peut-être que je reposterai, comme Italia ou Totti, une déclaration d'amour pour la retraite de Grizou, j'imagine.
Je pars en revenant sur un de mes derniers échanges ici. J'ai revu les Sentiers de la gloire. Alors oui, je garde Leone à égalité avec Kubrick dans mon panthéon personnel parce qu'il a produit mon cinéma préféré. Mais Kubrick est le plus grand de tous, y a pas à chier. Dommage qu'il ne soit pas drôle (j'aime pas des masses Follamour) mais il enterre quand-même les Coen et il a fait plus que Leone, puisqu'il a établi un standard dans quasiment tous les genres qu'il a touché. Et il a eu le front d'en aborder pleins. Dieu que ce film est beau. Dieu que ce film est exécuté à la perfection jusque dans ses moindres détails. Y a que la direction d'acteur qui a pris un coup de vieux. Pourtant je ne gardais aucun souvenir de ce film. Incompréhensible. J'en finis par me demander si je l'avais vu en entier. Bref. Il y a une âpreté, une acuité dans son observation et une rancœur profonde et froide contre l'humanité qui pourtant, à mon avis, résulte avant tout d'un amour déçu pour elle. Je ne connais pas du tout l'homme Kubrick mais je me le suis toujours représenté comme un humaniste déçu. La dernière scène est une des plus grandes de l'histoire du cinéma.
N'oubliez pas que Conan n'est pas un nanar, que Paul Scholes était le meilleur des 3 (comparé au fan de Phil Collins et au neveu de l'escroc), jouez à Disco Elysium et lisez les Ogres Dieux.
Vous pourrez chier sur Spielberg tranquille.
(D'autant qu'il est définitivement en déclin. Je n'ai pas réussi à finir son West Side Story malgré un vrai brio visuel. Ce film est un bidon de lessive à côté de l'original).
Vous noterez le soin exceptionnel avec lequel j'ai relu mon pavé, une fois n'est pas coutume. Il doit rester très peu de fautes et quasiment toutes mes phrases sont compréhensibles.
Portez vous bien.
Je t'aime, gros!
(Bonne chance pour ta carrière de pigiste aux Inrocks!)
Veni Vidic Vici a écritJe me rends compte que je suis parti sans dire au revoir.
Non pas que j'imagine que mon absence va laisser un vide quelconque mais bon, il y en a un petit paquet ici que j'avais appris à apprécier.
Mon départ du site est pas bien original, il résulte de plusieurs facteurs : mon désintérêt progressif pour le foot avant tout. Désintérêt proportionnel à la désincarnation aujourd'hui complète de mon club chéri (ça parle de rappeler Ferguson, on touche vraiment le fond, heureusement que Bobby ne panait plus rien à la situation du club au moment de mourir), mais surtout je ne pratique plus du tout depuis que je vis à Paris. Maintenant la boxe et le MMA (pourtant encore plus répugnants) m'intéressent bien plus.
Ensuite à titre personnel, j'essaye de me désintoxiquer des écrans et me consacrer à des activités plus constructives. Surtout depuis que je suis père.
Et bien sûr, il y a l'état du site lui-même. La disparition du contenu de qualité a depuis longtemps laissé la place à un grand forum ouvert avec son carré VIP ici. Et dans les commentaires, beaucoup des meilleures plumes sont parties (un gars m'a dit une fois que j'étais dans les meilleurs qui restaient ou un truc du genre et je me suis dit que le niveau s'était vraiment effondré, non pas que j'y ai cru une minute mais, au meilleur du site, même le pire clampin n'aurait jamais pensé ça une seconde). Et l'absence la plus complète de modération. C'était bien la peine de faire partir des gars pour de pures raisons de divergences politiques alors qu'ils prenaient le soin d'argumenter pour laisser la place à des nazillons primitifs, des illuminés fanatisés ou des trolls de bas étages.
L'ambiance s'est vraiment dégradée. Il y a toujours eu des échanges musclés et des trolls, mais maintenant il y a rarement plus. Je ne suis pas ici pour défendre mes positions ou combattre. Ma vie IRL, malgré son confort, m'épuise bien assez. L'âge sans doute. J'aimais cependant vous lire, comme je l'avais dit plusieurs fois (à Arigold, de mémoire) pour connaître des points de vue hors de mes cercles.
Évidemment, les événements récents ont apporté une conclusion brutale à ce désintérêt progressif. En tant que juif marié à une arabe mes réactions à pas mal de posts récents sont épidermiques et je n'ai plus l'âge de vous attendre à Mongallet pour vous péter la gueule (d'autant que les gens ne viennent jamais, et oui, j'ai déjà essayé...). En tant que bobo fragile bien pensant universaliste tout ce que vous voulez, ça fait un sacré paquet de monde au total dont je ne comprends plus le mode de fonctionnement et/ou avec qui j'ai envie d'en venir aux mains.
Trop fragile, diront les jeunes. Et ben va bien te faire enculer le jeune. Ne pas avoir l'énergie ou le temps de se battre ici ne veut pas dire qu'on ne le fait pas dans la vraie vie. D'autant que vu où va le monde, le scénario probable pour ma fin ressemble de plus en plus à un vieux assis sur sa chaise avec un chien pourri à ses pieds et un fusil sur les genoux devant sa barraque au fin fond de mon Ardèche chérie.
Voilà. Des membres bien plus illustres sont partis et j'imagine que j'aurai le droit à énième ricanement en réponse et ce dernier me fera plaisir. Cucul la praline je suis. Cucul la praline je mourrais. J'ai raconté ma vie ici parce que nous, les méditerranéens, avons rarement les couilles d'aller voir un psy. Ce site n'était pas une agora pour moi, comme il l'est pour la plupart d'entre vous, plutôt le trou dans le temple à la fin d'In the mood for love. C'était peut être là, l'erreur originelle.
Je choisis le topic ciné parce que c'était, finalement, mon préféré et que personne ne lit celui sur United, désolé pour le gars qui y poste ses vidéos.
Je continuerai à vous lire un peu. Peut-être que je reposterai, comme Italia ou Totti, une déclaration d'amour pour la retraite de Grizou, j'imagine.
Je pars en revenant sur un de mes derniers échanges ici. J'ai revu les Sentiers de la gloire. Alors oui, je garde Leone à égalité avec Kubrick dans mon panthéon personnel parce qu'il a produit mon cinéma préféré. Mais Kubrick est le plus grand de tous, y a pas à chier. Dommage qu'il ne soit pas drôle (j'aime pas des masses Follamour) mais il enterre quand-même les Coen et il a fait plus que Leone, puisqu'il a établi un standard dans quasiment tous les genres qu'il a touché. Et il a eu le front d'en aborder pleins. Dieu que ce film est beau. Dieu que ce film est exécuté à la perfection jusque dans ses moindres détails. Y a que la direction d'acteur qui a pris un coup de vieux. Pourtant je ne gardais aucun souvenir de ce film. Incompréhensible. J'en finis par me demander si je l'avais vu en entier. Bref. Il y a une âpreté, une acuité dans son observation et une rancœur profonde et froide contre l'humanité qui pourtant, à mon avis, résulte avant tout d'un amour déçu pour elle. Je ne connais pas du tout l'homme Kubrick mais je me le suis toujours représenté comme un humaniste déçu. La dernière scène est une des plus grandes de l'histoire du cinéma.
N'oubliez pas que Conan n'est pas un nanar, que Paul Scholes était le meilleur des 3 (comparé au fan de Phil Collins et au neveu de l'escroc), jouez à Disco Elysium et lisez les Ogres Dieux.
Vous pourrez chier sur Spielberg tranquille.
(D'autant qu'il est définitivement en déclin. Je n'ai pas réussi à finir son West Side Story malgré un vrai brio visuel. Ce film est un bidon de lessive à côté de l'original).
Vous noterez le soin exceptionnel avec lequel j'ai relu mon pavé, une fois n'est pas coutume. Il doit rester très peu de fautes et quasiment toutes mes phrases sont compréhensibles.
Portez vous bien.
Il est là, le meilleur d'entre nous.
Tu vas y avoir droit, au "on s'en fout" du blaireau de service, et t'auras bien raison de t'en cogner. J'ai toujours apprécié de te lire, je crois parce que dans l'ensemble on a des goûts et une sensibilité - du moins ce qu'on peut en percevoir - assez proches.
Bons vents, comme disent les Argentins !
barrabravo a écriton a des goûts et une sensibilité - du moins ce qu'on peut en percevoir - assez proches.
Tapette.
Georges Randal a écritTapette.
Toi aussi ça me fera un petit quequ'chose quand tu diras adieu !
C’est dommage, on avait enfin croisé nos gouts sur la fin avec The man who wasn’t there.
Pour ne pas être obséquieux, j’ai trouvé ses gouts trop mainstream parisien, ce qui avait le don de m’agacer, mais sinon, adorable gars sans jamais être obséquieux et bien entendu, très intéressant, un de plus que je regretterai…
Mais je ne comprendrai jamais la nécessité de faire ses adieux, rien ne t’interdit de faire un post par an si tu en ressens le besoin.
"on s'en fout"
Du coup, les gens qui annoncent leur départ, reviennent-ils lire les commentaires en réactions à l'annonce?
Ego RPZ?
Perso, ya 2 jours, j'ai un voisin qui est mort dans sa belle cinquantaine, d'un coup, dans son canapé. Pouf, extinction des feus. Tout le monde descend. Le bar est fermé. Arrêt du coeur. Du coup, il verra pas les réactions nombreuses et outrées à son départ.
Bon, en même temps, ce n'etait pas son choix.
Veni Vidic Vici a écritJe me rends compte que je suis parti sans dire au revoir.
Non pas que j'imagine que mon absence va laisser un vide quelconque mais bon, il y en a un petit paquet ici que j'avais appris à apprécier.
Mon départ du site est pas bien original, il résulte de plusieurs facteurs : mon désintérêt progressif pour le foot avant tout. Désintérêt proportionnel à la désincarnation aujourd'hui complète de mon club chéri (ça parle de rappeler Ferguson, on touche vraiment le fond, heureusement que Bobby ne panait plus rien à la situation du club au moment de mourir), mais surtout je ne pratique plus du tout depuis que je vis à Paris. Maintenant la boxe et le MMA (pourtant encore plus répugnants) m'intéressent bien plus.
Ensuite à titre personnel, j'essaye de me désintoxiquer des écrans et me consacrer à des activités plus constructives. Surtout depuis que je suis père.
Et bien sûr, il y a l'état du site lui-même. La disparition du contenu de qualité a depuis longtemps laissé la place à un grand forum ouvert avec son carré VIP ici. Et dans les commentaires, beaucoup des meilleures plumes sont parties (un gars m'a dit une fois que j'étais dans les meilleurs qui restaient ou un truc du genre et je me suis dit que le niveau s'était vraiment effondré, non pas que j'y ai cru une minute mais, au meilleur du site, même le pire clampin n'aurait jamais pensé ça une seconde). Et l'absence la plus complète de modération. C'était bien la peine de faire partir des gars pour de pures raisons de divergences politiques alors qu'ils prenaient le soin d'argumenter pour laisser la place à des nazillons primitifs, des illuminés fanatisés ou des trolls de bas étages.
L'ambiance s'est vraiment dégradée. Il y a toujours eu des échanges musclés et des trolls, mais maintenant il y a rarement plus. Je ne suis pas ici pour défendre mes positions ou combattre. Ma vie IRL, malgré son confort, m'épuise bien assez. L'âge sans doute. J'aimais cependant vous lire, comme je l'avais dit plusieurs fois (à Arigold, de mémoire) pour connaître des points de vue hors de mes cercles.
Évidemment, les événements récents ont apporté une conclusion brutale à ce désintérêt progressif. En tant que juif marié à une arabe mes réactions à pas mal de posts récents sont épidermiques et je n'ai plus l'âge de vous attendre à Mongallet pour vous péter la gueule (d'autant que les gens ne viennent jamais, et oui, j'ai déjà essayé...). En tant que bobo fragile bien pensant universaliste tout ce que vous voulez, ça fait un sacré paquet de monde au total dont je ne comprends plus le mode de fonctionnement et/ou avec qui j'ai envie d'en venir aux mains.
Trop fragile, diront les jeunes. Et ben va bien te faire enculer le jeune. Ne pas avoir l'énergie ou le temps de se battre ici ne veut pas dire qu'on ne le fait pas dans la vraie vie. D'autant que vu où va le monde, le scénario probable pour ma fin ressemble de plus en plus à un vieux assis sur sa chaise avec un chien pourri à ses pieds et un fusil sur les genoux devant sa barraque au fin fond de mon Ardèche chérie.
Voilà. Des membres bien plus illustres sont partis et j'imagine que j'aurai le droit à énième ricanement en réponse et ce dernier me fera plaisir. Cucul la praline je suis. Cucul la praline je mourrais. J'ai raconté ma vie ici parce que nous, les méditerranéens, avons rarement les couilles d'aller voir un psy. Ce site n'était pas une agora pour moi, comme il l'est pour la plupart d'entre vous, plutôt le trou dans le temple à la fin d'In the mood for love. C'était peut être là, l'erreur originelle.
Je choisis le topic ciné parce que c'était, finalement, mon préféré et que personne ne lit celui sur United, désolé pour le gars qui y poste ses vidéos.
Je continuerai à vous lire un peu. Peut-être que je reposterai, comme Italia ou Totti, une déclaration d'amour pour la retraite de Grizou, j'imagine.
Je pars en revenant sur un de mes derniers échanges ici. J'ai revu les Sentiers de la gloire. Alors oui, je garde Leone à égalité avec Kubrick dans mon panthéon personnel parce qu'il a produit mon cinéma préféré. Mais Kubrick est le plus grand de tous, y a pas à chier. Dommage qu'il ne soit pas drôle (j'aime pas des masses Follamour) mais il enterre quand-même les Coen et il a fait plus que Leone, puisqu'il a établi un standard dans quasiment tous les genres qu'il a touché. Et il a eu le front d'en aborder pleins. Dieu que ce film est beau. Dieu que ce film est exécuté à la perfection jusque dans ses moindres détails. Y a que la direction d'acteur qui a pris un coup de vieux. Pourtant je ne gardais aucun souvenir de ce film. Incompréhensible. J'en finis par me demander si je l'avais vu en entier. Bref. Il y a une âpreté, une acuité dans son observation et une rancœur profonde et froide contre l'humanité qui pourtant, à mon avis, résulte avant tout d'un amour déçu pour elle. Je ne connais pas du tout l'homme Kubrick mais je me le suis toujours représenté comme un humaniste déçu. La dernière scène est une des plus grandes de l'histoire du cinéma.
N'oubliez pas que Conan n'est pas un nanar, que Paul Scholes était le meilleur des 3 (comparé au fan de Phil Collins et au neveu de l'escroc), jouez à Disco Elysium et lisez les Ogres Dieux.
Vous pourrez chier sur Spielberg tranquille.
(D'autant qu'il est définitivement en déclin. Je n'ai pas réussi à finir son West Side Story malgré un vrai brio visuel. Ce film est un bidon de lessive à côté de l'original).
Vous noterez le soin exceptionnel avec lequel j'ai relu mon pavé, une fois n'est pas coutume. Il doit rester très peu de fautes et quasiment toutes mes phrases sont compréhensibles.
Portez vous bien.
Merci d'avoir pris le temps de dire au revoir; j'ai bien apprécié de te lire et d'échanger avec toi. Ainsi que ton soin presque masochiste à défendre les œuvres que tu aimes. Tu manqueras clairement sur ce topic-ci.
Bonne route, et tant mieux pour toi; arrêter de passer ou perdre du temps sur SoFoot me semble être un signe de bonne santé mentale.
('tain j'ai toujours pas lu les Ogres Dieux, merci pour le rappel).
EH OUAIS MON POTE a écritDu coup, les gens qui annoncent leur départ, reviennent-ils lire les commentaires en réactions à l'annonce?
Ego RPZ?
Perso, ya 2 jours, j'ai un voisin qui est mort dans sa belle cinquantaine, d'un coup, dans son canapé. Pouf, extinction des feus. Tout le monde descend. Le bar est fermé. Arrêt du coeur. Du coup, il verra pas les réactions nombreuses et outrées à son départ.
Bon, en même temps, ce n'etait pas son choix.
T'es vraiment la boussole qu'indique le sud, toi...
Ferme ta gueule, t'auras chaud aux dents.
Veni Vidic Vici a écritJe me rends compte que je suis parti sans dire au revoir.
Non pas que j'imagine que mon absence va laisser un vide quelconque mais bon, il y en a un petit paquet ici que j'avais appris à apprécier.
Mon départ du site est pas bien original, il résulte de plusieurs facteurs : mon désintérêt progressif pour le foot avant tout. Désintérêt proportionnel à la désincarnation aujourd'hui complète de mon club chéri (ça parle de rappeler Ferguson, on touche vraiment le fond, heureusement que Bobby ne panait plus rien à la situation du club au moment de mourir), mais surtout je ne pratique plus du tout depuis que je vis à Paris. Maintenant la boxe et le MMA (pourtant encore plus répugnants) m'intéressent bien plus.
Ensuite à titre personnel, j'essaye de me désintoxiquer des écrans et me consacrer à des activités plus constructives. Surtout depuis que je suis père.
Et bien sûr, il y a l'état du site lui-même. La disparition du contenu de qualité a depuis longtemps laissé la place à un grand forum ouvert avec son carré VIP ici. Et dans les commentaires, beaucoup des meilleures plumes sont parties (un gars m'a dit une fois que j'étais dans les meilleurs qui restaient ou un truc du genre et je me suis dit que le niveau s'était vraiment effondré, non pas que j'y ai cru une minute mais, au meilleur du site, même le pire clampin n'aurait jamais pensé ça une seconde). Et l'absence la plus complète de modération. C'était bien la peine de faire partir des gars pour de pures raisons de divergences politiques alors qu'ils prenaient le soin d'argumenter pour laisser la place à des nazillons primitifs, des illuminés fanatisés ou des trolls de bas étages.
L'ambiance s'est vraiment dégradée. Il y a toujours eu des échanges musclés et des trolls, mais maintenant il y a rarement plus. Je ne suis pas ici pour défendre mes positions ou combattre. Ma vie IRL, malgré son confort, m'épuise bien assez. L'âge sans doute. J'aimais cependant vous lire, comme je l'avais dit plusieurs fois (à Arigold, de mémoire) pour connaître des points de vue hors de mes cercles.
Évidemment, les événements récents ont apporté une conclusion brutale à ce désintérêt progressif. En tant que juif marié à une arabe mes réactions à pas mal de posts récents sont épidermiques et je n'ai plus l'âge de vous attendre à Mongallet pour vous péter la gueule (d'autant que les gens ne viennent jamais, et oui, j'ai déjà essayé...). En tant que bobo fragile bien pensant universaliste tout ce que vous voulez, ça fait un sacré paquet de monde au total dont je ne comprends plus le mode de fonctionnement et/ou avec qui j'ai envie d'en venir aux mains.
Trop fragile, diront les jeunes. Et ben va bien te faire enculer le jeune. Ne pas avoir l'énergie ou le temps de se battre ici ne veut pas dire qu'on ne le fait pas dans la vraie vie. D'autant que vu où va le monde, le scénario probable pour ma fin ressemble de plus en plus à un vieux assis sur sa chaise avec un chien pourri à ses pieds et un fusil sur les genoux devant sa barraque au fin fond de mon Ardèche chérie.
Voilà. Des membres bien plus illustres sont partis et j'imagine que j'aurai le droit à énième ricanement en réponse et ce dernier me fera plaisir. Cucul la praline je suis. Cucul la praline je mourrais. J'ai raconté ma vie ici parce que nous, les méditerranéens, avons rarement les couilles d'aller voir un psy. Ce site n'était pas une agora pour moi, comme il l'est pour la plupart d'entre vous, plutôt le trou dans le temple à la fin d'In the mood for love. C'était peut être là, l'erreur originelle.
Je choisis le topic ciné parce que c'était, finalement, mon préféré et que personne ne lit celui sur United, désolé pour le gars qui y poste ses vidéos.
Je continuerai à vous lire un peu. Peut-être que je reposterai, comme Italia ou Totti, une déclaration d'amour pour la retraite de Grizou, j'imagine.
Je pars en revenant sur un de mes derniers échanges ici. J'ai revu les Sentiers de la gloire. Alors oui, je garde Leone à égalité avec Kubrick dans mon panthéon personnel parce qu'il a produit mon cinéma préféré. Mais Kubrick est le plus grand de tous, y a pas à chier. Dommage qu'il ne soit pas drôle (j'aime pas des masses Follamour) mais il enterre quand-même les Coen et il a fait plus que Leone, puisqu'il a établi un standard dans quasiment tous les genres qu'il a touché. Et il a eu le front d'en aborder pleins. Dieu que ce film est beau. Dieu que ce film est exécuté à la perfection jusque dans ses moindres détails. Y a que la direction d'acteur qui a pris un coup de vieux. Pourtant je ne gardais aucun souvenir de ce film. Incompréhensible. J'en finis par me demander si je l'avais vu en entier. Bref. Il y a une âpreté, une acuité dans son observation et une rancœur profonde et froide contre l'humanité qui pourtant, à mon avis, résulte avant tout d'un amour déçu pour elle. Je ne connais pas du tout l'homme Kubrick mais je me le suis toujours représenté comme un humaniste déçu. La dernière scène est une des plus grandes de l'histoire du cinéma.
N'oubliez pas que Conan n'est pas un nanar, que Paul Scholes était le meilleur des 3 (comparé au fan de Phil Collins et au neveu de l'escroc), jouez à Disco Elysium et lisez les Ogres Dieux.
Vous pourrez chier sur Spielberg tranquille.
(D'autant qu'il est définitivement en déclin. Je n'ai pas réussi à finir son West Side Story malgré un vrai brio visuel. Ce film est un bidon de lessive à côté de l'original).
Vous noterez le soin exceptionnel avec lequel j'ai relu mon pavé, une fois n'est pas coutume. Il doit rester très peu de fautes et quasiment toutes mes phrases sont compréhensibles.
Portez vous bien.
Ah ben merde ! Très peu échangé avec toi, mais te lire était souvent un plaisir. L'objectif de profiter IRL, comme tu dis, est plus que louable. Je te le souhaite !
Georges Randal a écritT'es vraiment la boussole qu'indique le sud, toi....
J'apprécie le compliment. Bise.
Italia'90 a écritÇa m'a semblé assez plat. En tous cas, je me suis surpris pendant le film à penser comme les détracteurs de Fincher : "réalisation très soignée, mais creux". On est très loin des ses premiers films.
Dommage car j'aime bien Fassbender.
J'ai gardé un bon souvenir de Panic Room. Jodie, peut-être.
Vu aussi et d'accord avec toi, assez plat et désincarné. Ça ronronne sans vraiment d'enjeux. Un peu comme la BD dont il est inspiré. Heureusement qu'il y a Fassbender et Swinton.
Et bon vent VVV, ça a été agréable de te lire !
EH OUAIS MON POTE a écritEgo RPZ?
Perso
S'appliquer à soi-même blablabla... Je ne perdrai pas mon temps à développer.
Si au cas ou vous aviez la mauvaise idée de regarder le Clint Eastwood qui passe ce soir sur France 2, abstenez vous, c'est une merde sans nom
Sur Arte pardon...
Doc Savage a écritVu aussi et d'accord avec toi, assez plat et désincarné. Ça ronronne sans vraiment d'enjeux. Un peu comme la BD dont il est inspiré.
C'est faux.
Georges Randal a écritC'est faux.
Dis nous ce que tu as aimé
Non.
Doc Savage a écritVu aussi et d'accord avec toi, assez plat et désincarné. Ça ronronne sans vraiment d'enjeux. Un peu comme la BD dont il est inspiré. Heureusement qu'il y a Fassbender et Swinton.
Et puis, la qualité consternante des monologues, les siens ou celui de Tilda, un enfer.
Finalement, le seul très bon film sorti par Netflix reste Uncut Gems.