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Arrêt sur image

Où l'on parle de cinéma et de football, de la performance inoubliable de Samuel Le Bihan dans 3-0, du charisme de l'acteur de Goal ! Naissance d'un prodige, de la coupe de cheveux de Patrick Dewaere dans le surestimé Coup de tête (c'est Annaud qui réalise, faut dire), du fait que ça manque de foot dans Football Factory...

Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.

Ah oui, le fameux aérodrome!

J'adore Baker dans ces rôles, il y en a un autre avec Caine aussi...

MarieCinema a écrit

Ca prouve surtout que tu peux mettre le spectateur dans tous les sens sans chercher à l'agiter et le perdre pendant 2h30, et à ce petit jeu, beaucoup de réalisateurs d'aujourd'hui (dont nolan en particulier) devraient en prendre de la graine.

Je me rappelle qu'à l'époque des 1er DVD, je regardais la version commentée par le real, ou les bonus, qui expliquaient pourquoi on avait retiré telle ou telle scène inutile,

J'ai comme l'impression qu'aujourd'hui, faire long c'est croire qu'on dit beaucoup, alors qu'il faut dire bien, ou séduire mieux en tout cas..

Et la longueur ne fait pas le plaisir...

Faut dire que les films de genre de cette époque faisaient rarement plus de 90 mn, souvent moins, à moins d'avoir une très grande vedette au générique...

(Et les producteurs avaient le «final cut».)

On ne peut plus rien dire a écrit

Ah oui, le fameux aérodrome!

J'adore Baker dans ces rôles, il y en a un autre avec Caine aussi...

Oui, les films de hold up, c'est une spécialité anglaise.

On ne peut plus rien dire a écrit

(Et les producteurs avaient le «final cut».)

Je pense que le film qui parle le mieux de ça justement, c'est "The Player" de Robert Altman.

C'est parfois on est entre le film noir et la critique d'Hollywood.

Et la fin est absolument terrible (ou pas !)

On ne peut plus rien dire a écrit

(1h20, c'est la norme de l'époque...)

Bon alors disons qu'il m'a semblé durer 45 minutes ^^

Mais oui, c'était une très bonne chose, les films de 90-100 minutes.

C'est d'ailleurs pareil pour la musique, à la très grande époque les albums faisaient en moyenne 35-40 minutes, et assez peu de remplissage - au pire des titres corrects mais pas honteux non plus ; quand le format CD est devenu incontournable, les maisons de disques ont sans doute fait pression pour remplir la capacité du disque, donc on est passé à une norme de 50 voire 60 minutes...mais le souci est que peu de groupes sont capables de remplir autant avec du matériau de qualité.

"La quantité au détriment de la qualité", vieux refrain de vieux con, mais bon...

Italia'90 a écrit

Bon alors disons qu'il m'a semblé durer 45 minutes ^^

Mais oui, c'était une très bonne chose, les films de 90-100 minutes.

C'est d'ailleurs pareil pour la musique, à la très grande époque les albums faisaient en moyenne 35-40 minutes, et assez peu de remplissage - au pire des titres corrects mais pas honteux non plus ; quand le format CD est devenu incontournable, les maisons de disques ont sans doute fait pression pour remplir la capacité du disque, donc on est passé à une norme de 50 voire 60 minutes...mais le souci est que peu de groupes sont capables de remplir autant avec du matériau de qualité.

"La quantité au détriment de la qualité", vieux refrain de vieux con, mais bon...

A l'époque du rock 'n' roll, donc avant l'époque dont tu parles, les albums duraient même 25-30 minutes, les morceaux faisant parfois 2 minutes et des poussières, parfois moins. Y a plein de chansons d'Elvis qui ne font que 1'30''-1'45".

Bon, je dois être le seul à l'avoir vu, mais dans "La grosse caisse" avec Bourvil et Paul Meurisse, il y a le braquage du fourgon qui transporte la recette de la RATP, à la station Quai de la Rapée.

Fred Astaire a écrit

A l'époque du rock 'n' roll, donc avant l'époque dont tu parles, les albums duraient même 25-30 minutes, les morceaux faisant parfois 2 minutes et des poussières, parfois moins. Y a plein de chansons d'Elvis qui ne font que 1'30''-1'45".

A l'inverse des films qui s'allongent, je me demande si Elvis, à son époque, n'était pas aussi le reflet d'un changement ou d'une normalisation, faire des chansons courtes, par contrainte technologiques et nécessités commerciales.

L'impression qu'on a de + en + de chansons courtes et de films trop long..

Après je raconte peut être des conneries...

Fred Astaire a écrit

Bon, je dois être le seul à l'avoir vu, mais dans "La grosse caisse" avec Bourvil et Paul Meurisse, il y a le braquage du fourgon qui transporte la recette de la RATP, à la station Quai de la Rapée.

Le soucis avec toi c'est que si on aborde un thème, quelqu'il soit, tu peux nous citer des films pendant 10 pages !

(Pour le coup c'est un compliment !)

On va commencer par le Friedkin avec Falk.

MarieCinema a écrit

A l'inverse des films qui s'allongent, je me demande si Elvis, à son époque, n'était pas aussi le reflet d'un changement ou d'une normalisation, faire des chansons courtes, par contrainte technologiques et nécessités commerciales.

L'impression qu'on a de + en + de chansons courtes et de films trop long..

Après je raconte peut être des conneries...

Beaucoup sont des rocks medium sans solo découpés ainsi: refrain, refrain, pont, refrain, pont, et refrain, alors c'est vite expédié. C'est vrai, idéal pour les juke box et les surprise party. Contrainte technologique non, car au temps du vieux jazz, une face de 78 tours pouvait aller jusqu'à 3 minutes 30, donc pour les singles c'est pareil.La différence c'est qu'un morceau de jazz peut comprendre 4 ou 5 solos.

MarieCinema a écrit

Le soucis avec toi c'est que si on aborde un thème, quelqu'il soit, tu peux nous citer des films pendant 10 pages !

(Pour le coup c'est un compliment !)

On va commencer par le Friedkin avec Falk.

Non en film d'horreur italien je suis nul !

Merci pour ton éclairage.

Quand même l'impression quavec 'Elvis s'opère un changement radical, un mec qui prend le pas sur les musiciens et cie pour devenir une icone.

Du coup, au dela même du format court, on met surtout en avant un personnage, et plutôt que le mettre en avant 1 fois pendant 15 minutes, on le met en avant 15 fois sur 15 morceaux différents d'1 minute.

MarieCinema a écrit

Le soucis avec toi c'est que si on aborde un thème, quelqu'il soit, tu peux nous citer des films pendant 10 pages !

(Pour le coup c'est un compliment !)

On va commencer par le Friedkin avec Falk.

C'est sûr, mieux ne vaut pas aborder les westerns, films noirs et musicals des années 30/40. Comme dirait Dalban: "Quelqu'un pourrait venir, on pourrait se méprendre et on jaserait !"

MarieCinema a écrit

Merci pour ton éclairage.

Quand même l'impression quavec 'Elvis s'opère un changement radical, un mec qui prend le pas sur les musiciens et cie pour devenir une icone.

Du coup, au dela même du format court, on met surtout en avant un personnage, et plutôt que le mettre en avant 1 fois pendant 15 minutes, on le met en avant 15 fois sur 15 morceaux différents d'1 minute.

Théorie qui se tient.

Fred Astaire a écrit

Bon, je dois être le seul à l'avoir vu, mais dans "La grosse caisse" avec Bourvil et Paul Meurisse, il y a le braquage du fourgon qui transporte la recette de la RATP, à la station Quai de la Rapée.

Il y en a un autre dans le genre, qui passe par les pissotières du métro, sauras-tu le retrouver?!!!

Dans tous les westerns qui mettent en scènes les Dalton, il y a forcément toujours des séquences d'attaques de banques.

"L'or du Hollandais" de Delmer Daves avec Alan Ladd et Ernest Borgnine est le remake en western de "Quand la ville dort". Mais inutile de se précipiter c'est assez mauvais. Ladd est bouffi et Borgnine roule des yeux et grimace à qui mieux mieux tel un Galabru en roue libre.

Mieux vaut voir Borgnine dans Johnny Guitar où il se prend un bourre-pif de la part de Sterling Hayden, et dans Bad day at Black Rock où il se fait correctioner par Spencer Tracy, pourtant manchot.

On ne peut plus rien dire a écrit

Il y en a un autre dans le genre, qui passe par les pissotières du métro, sauras-tu le retrouver?!!!

Des pissotières ?

En France ?

Après Johnny Guitar, à part son casting c'est pas foufou.. Et puis bon à l'époque un role de femme forte comme celui que Joan Crawford interprète ca devait fonctionner, mais aujourd'hui c'est risible, mais bon c'était une autre époque...

Fred Astaire a écrit

Des pissotières ?

En France ?

Oui!

Blier, Serrault, Lefèvre!

J'en profite pour placer Cherley Varrick, un thème sans Don Siegel n'est pas un bon thème, un thème avec plusieurs Don Siegel est un trèèèès bon thème...

Et Lucky Jo.

On ne peut plus rien dire a écrit

Oui!

Blier, Serrault, Lefèvre!

J'en profite pour placer Cherley Varrick, un thème sans Don Siegel n'est pas un bon thème, un thème avec plusieurs Don Siegel est un trèèèès bon thème...

Et Lucky Jo.

Et dire que quand on parle de Clint Eastwood on pense Sergio Leone sans même imaginer Don Siegel...

MarieCinema a écrit

Après Johnny Guitar, à part son casting c'est pas foufou.. Et puis bon à l'époque un role de femme forte comme celui que Joan Crawford interprète ca devait fonctionner, mais aujourd'hui c'est risible, mais bon c'était une autre époque...

Johnny Guitar est un chef d'oeuvre, un western unique en son genre, bâti comme une tragédie classique, l'un des 10 plus grands westerns de tous les temps.

Et aussi les bio filmées de célébrités du braquage, on en a quelques-uns!

Bonnie and Clyde

Ceux sur les frères James...

On ne peut plus rien dire a écrit

Oui!

Blier, Serrault, Lefèvre!

J'en profite pour placer Cherley Varrick, un thème sans Don Siegel n'est pas un bon thème, un thème avec plusieurs Don Siegel est un trèèèès bon thème...

Et Lucky Jo.

Oui je vois une merde dialoguée par Audiard. Comment réussir quand on est con et pleurnichard ?

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