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Arrêt sur image

Où l'on parle de cinéma et de football, de la performance inoubliable de Samuel Le Bihan dans 3-0, du charisme de l'acteur de Goal ! Naissance d'un prodige, de la coupe de cheveux de Patrick Dewaere dans le surestimé Coup de tête (c'est Annaud qui réalise, faut dire), du fait que ça manque de foot dans Football Factory...

Bref, de Green Street (Hooligans en VF) à Olive et Tom, discutons du football de fiction, mais pas que.

Conan a été une mega claque pour moi aussi, et je pense pas que cela vienne que de l'âge auquel je l'ai regardé. Tu as raison pour les classements, c'est trop difficile de créer quelques choses d'absolu mais ils.peuvent donner des idées surtout pour des personnes comme moi qui regarde peu de film ( quand jen regarde je fais de mon mieux pour choisir le top du top pour mes goûts et humeur du moment). Le parrain sans sa réputation jamais je le regarde, j'ai rarement eu du plaisir avec ce genre de film ( normalement narcotraficant et mafia c'est non pour moi même si je vais rater quelques chef d'œuvre)

Veni Vidic Vici a écrit

Bah tu fais bien ce que tu veux et tu hiérarchises bien comme tu veux. Moi quand je dis que Le Bon la brute et le truand est le plus grand film de l'humanité, c'est pour de rire. C'est bien évidemment à mes yeux.

Ce qui est ridicule, c'est de faire comme beaucoup de critiques et de croire que les classements qu'ils font sont autres choses que des plaisirs régressifs de passionnés et de confondre leurs goûts personnels et les absolus artistiques qu'ils créent de toute pièce au sein de leurs petits groupes avec la vérité. Qui n'existe pas dans l'art. C'est une chimère passionnante à pourchasser mais le danger est de finir par croire à son existence.

Moi par exemple, je mets sans honte la découverte de Conan dans les événements majeurs de ma cinéphilie, plus ou moins à égalité avec, de tête, Il était une fois dans l'Ouest, Brazil, Dead Man, Heat, Ma nuit chez Maud, Milliers Crossing, La Famille Tennenbaum ou Hard Boiled. Et rien que cette liste fera ricaner alors qu'elle me mouille les yeux rien que de repenser à ses beaux moments.

J'ai pas vu The Young Pope. J'ai déjà beaucoup trop de loisirs chronophages, donc je regarde peu de série, mais le bousin à une sacrée réputation.

Et "Il était une fois la révolution" ça te dit quelque chose ou tu ne connais que le titre en VO?

FrenchiesRuud a écrit

Conan a été une mega claque pour moi aussi, et je pense pas que cela vienne que de l'âge auquel je l'ai regardé. Tu as raison pour les classements, c'est trop difficile de créer quelques choses d'absolu mais ils.peuvent donner des idées surtout pour des personnes comme moi qui regarde peu de film ( quand jen regarde je fais de mon mieux pour choisir le top du top pour mes goûts et humeur du moment). Le parrain sans sa réputation jamais je le regarde, j'ai rarement eu du plaisir avec ce genre de film ( normalement narcotraficant et mafia c'est non pour moi même si je vais rater quelques chef d'œuvre)

Disons que la figure du gangster est intéressante et permet de réfléchir à énormément de choses d'où la récurrence d'œuvres monumentales avec des gangsters : Scarface et son remake, Le Parrain, Mean Streets, Les Affranchis, Casino, Le Prince de New York, Les Soprano, The Wire, L'Impasse, Milliers crossing... Rien que de tête et j'en oublie plein. Et même le jeu vidéo : les Rockstar: GTA mais surtout Red Dead Rédemption 2. C'est juste dommage.

Mais bon, c'est comme pour le fromage de tête : faut pas se forcer.

Scarface rien que d'y penser j'angoisse. Casino et les affranchis je me rappelle de pas grand chose sans doute une manière qu'à ma mémoire de me protéger huhu

Le Parrain est un film génial, si tu le vois maintenant, tu ne seras pas surpris mais il a posé les codes du film de mafia, à défaut de celui des films de gangsters.

Cependant, je trouve que ça reste un exercice facile au regard de la fascination que l’on a tous pour la criminalité et ce qui sort des sentiers battus.

Ca reste, quoi qu’on en dise, un exercice racoleur assez dénué de complexité.

Ruud008 a écrit

Le Parrain est un film génial, si tu le vois maintenant, tu ne seras pas surpris mais il a posé les codes du film de mafia, à défaut de celui des films de gangsters.

Cependant, je trouve que ça reste un exercice facile au regard de la fascination que l’on a tous pour la criminalité et ce qui sort des sentiers battus.

Ca reste, quoi qu’on en dise, un exercice racoleur assez dénué de complexité.

Ha je suis pas d'accord. Les bons films interrogent justement cette fascination. Et c'est ce qui en fait l'intérêt. La conclusion du Parrain est quand même assez moralisatrice. Pareil pour les affra

Veni Vidic Vici a écrit

Bah tu fais bien ce que tu veux et tu hiérarchises bien comme tu veux. Moi quand je dis que Le Bon la brute et le truand est le plus grand film de l'humanité, c'est pour de rire. C'est bien évidemment à mes yeux.

Ce qui est ridicule, c'est de faire comme beaucoup de critiques et de croire que les classements qu'ils font sont autres choses que des plaisirs régressifs de passionnés et de confondre leurs goûts personnels et les absolus artistiques qu'ils créent de toute pièce au sein de leurs petits groupes avec la vérité. Qui n'existe pas dans l'art. C'est une chimère passionnante à pourchasser mais le danger est de finir par croire à son existence.

Moi par exemple, je mets sans honte la découverte de Conan dans les événements majeurs de ma cinéphilie, plus ou moins à égalité avec, de tête, Il était une fois dans l'Ouest, Brazil, Dead Man, Heat, Ma nuit chez Maud, Milliers Crossing, La Famille Tennenbaum ou Hard Boiled. Et rien que cette liste fera ricaner alors qu'elle me mouille les yeux rien que de repenser à ses beaux moments.

J'ai pas vu The Young Pope. J'ai déjà beaucoup trop de loisirs chronophages, donc je regarde peu de série, mais le bousin à une sacrée réputation.

Amen.

Les Affranchis. J'ai ripé.

J'aime cette ambiguïté morale quand ce n'est pas une amoralité absolue et un arrière goût répugnant comme dans Pusher 3.

Il y a des hordes de jeunes gens qui n'ont vu aucune condamnation des acts de Tony Montana dans Scarface à part d'avoir sombré dans la chnouffe et ça gêne beaucoup d'autres personnes, pas moi.

Veni Vidic Vici a écrit

Ce qui est ridicule, c'est de faire comme beaucoup de critiques et de croire que les classements qu'ils font sont autres choses que des plaisirs régressifs de passionnés et de confondre leurs goûts personnels et les absolus artistiques qu'ils créent de toute pièce au sein de leurs petits groupes avec la vérité. Qui n'existe pas dans l'art. C'est une chimère passionnante à pourchasser mais le danger est de finir par croire à son existence.

On en a déjà parlé et je ne suis pas totalement d'accord. Un classement ok c'est impossible. Mais résumer l'art au goût personnel c'est trop simpliste.

FrenchiesRuud a écrit

On en a déjà parlé et je ne suis pas totalement d'accord. Un classement ok c'est impossible. Mais résumer l'art au goût personnel c'est trop simpliste.

C'est pas ce que je dis. J'en profite pour mettre des taquets à ces institutions qu'on nous fait avaler à l'entonnoir en matière d'appréciation de l'art. Je dis ça et je dois être le gars qui a les avis les moins iconoclastes et les plus consensuels de ce forum.

Si on pouvait faire une hiérarchisation objective sur des oeuvres d'art, ça serait plutôt pour en mesurer l'influence sur leur medium (et sur les autres). Et c'est plutôt un travail d'historien ou de sociologue qu'une appréciation de l'oeuvre elle-même.

Moi, par exemple, je n'ai jamais compris toute cette agitation autour de La Joconde et de De Vinci en général (et on m'a bien expliqué plusieurs fois, j'ai fait un peu d'histoire de l'art vite fait et le sujet m'intéresse), mais je mesure bien son importance sur la culture occidentale.

Veni Vidic Vici a écrit

Les Affranchis. J'ai ripé.

J'aime cette ambiguïté morale quand ce n'est pas une amoralité absolue et un arrière goût répugnant comme dans Pusher 3.

Il y a des hordes de jeunes gens qui n'ont vu aucune condamnation des acts de Tony Montana dans Scarface à part d'avoir sombré dans la chnouffe et ça gêne beaucoup d'autres personnes, pas moi.

Pour moi, c’est pareil, soit on assume, soit on fait amende honorable mais l’exercice reste le même pour moi.

Celui que je déteste et que je respecte à la fois, c’est Scarface car il ne cherche aucunement l’empathie.

Ceux qui, à mon avis, donnent une dimension supplémentaire à ce genre de films, sont Ferrara et Kitano.

Veni Vidic Vici a écrit

Bah tu fais bien ce que tu veux et tu hiérarchises bien comme tu veux. Moi quand je dis que Le Bon la brute et le truand est le plus grand film de l'humanité, c'est pour de rire. C'est bien évidemment à mes yeux.

Ce qui est ridicule, c'est de faire comme beaucoup de critiques et de croire que les classements qu'ils font sont autres choses que des plaisirs régressifs de passionnés et de confondre leurs goûts personnels et les absolus artistiques qu'ils créent de toute pièce au sein de leurs petits groupes avec la vérité. Qui n'existe pas dans l'art. C'est une chimère passionnante à pourchasser mais le danger est de finir par croire à son existence.

Moi par exemple, je mets sans honte la découverte de Conan dans les événements majeurs de ma cinéphilie, plus ou moins à égalité avec, de tête, Il était une fois dans l'Ouest, Brazil, Dead Man, Heat, Ma nuit chez Maud, Milliers Crossing, La Famille Tennenbaum ou Hard Boiled. Et rien que cette liste fera ricaner alors qu'elle me mouille les yeux rien que de repenser à ses beaux moments.

J'ai pas vu The Young Pope. J'ai déjà beaucoup trop de loisirs chronophages, donc je regarde peu de série, mais le bousin à une sacrée réputation.

Et sinon quid des années 50/60 ?

Ruud008 a écrit

Pour moi, c’est pareil, soit on assume, soit on fait amende honorable mais l’exercice reste le même pour moi.

Celui que je déteste et que je respecte à la fois, c’est Scarface car il ne cherche aucunement l’empathie.

Ceux qui, à mon avis, donnent une dimension supplémentaire à ce genre de films, sont Ferrara et Kitano.

Faut que je revois Ferrara. A part Le Prince de New York, j'avais justement trouvé ça très bourrin. Mais on a déjà eu cette conversation, il me semble.

Kitano, c'est un génie. Hana Bi, la claque. Je l'ai oublié dans ma petite liste de jalons cinephiliques. Et dire que ce mec, au Japon, c'est Alain Chabat...

Veni Vidic Vici a écrit

Les Affranchis. J'ai ripé.

J'aime cette ambiguïté morale quand ce n'est pas une amoralité absolue et un arrière goût répugnant comme dans Pusher 3.

Il y a des hordes de jeunes gens qui n'ont vu aucune condamnation des acts de Tony Montana dans Scarface à part d'avoir sombré dans la chnouffe et ça gêne beaucoup d'autres personnes, pas moi.

Condamnation, non, mais il fini pas très bien non plus. Est ce que la fin ne signifie pas assez clairement que c'est une voie sans issue?

Est ce qu une condamnation morale serait plus efficace pour dissuader les jeunes( puisque tu en parlais)?

FrenchiesRuud a écrit

Condamnation, non, mais il fini pas très bien non plus. Est ce que la fin ne signifie pas assez clairement que c'est une voie sans issue?

Est ce qu une condamnation morale serait plus efficace pour dissuader les jeunes( puisque tu en parlais)?

Est ce que ces films doivent absolument dissuader les jeunes ?

Fred Astaire a écrit

Et sinon quid des années 50/60 ?

C'est venu bien plus tard, dans des périodes de boulimies. C'est pas pareil. Beaucoup de films que j'adore mais rien de très original

Veni Vidic Vici a écrit

Est ce que ces films doivent absolument dissuader les jeunes ?

Pas forcément le but de l'art tu as raison.

La manière dont meurt Al Pacino dans scarface équivaut à une condamnation. Il tente de s'élever pour finalement mourir comme un chien par un coup de fusil dans le dos.

getFreeman a écrit

La manière dont meurt Al Pacino dans scarface équivaut à une condamnation. Il tente de s'élever pour finalement mourir comme un chien par un coup de fusil dans le dos.

Pas totalement sûr, si il avait été tué par un policier le symbole aurait été plus claire non? Mais peut être que je dis n'importe quoi?

FrenchiesRuud a écrit

Pas totalement sûr, si il avait été tué par un policier le symbole aurait été plus claire non? Mais peut être que je dis n'importe quoi?

Cela ferait une grosse perte de sens. Juste le triomphe de la loi et ca annihile l'ambition autodestructrice du personnage de Tony de son ascension jusqu'à sa fin misérable en voulant vivre par ce milieu et en mourant par lui. Et tu perds ainsi les règles dites par son premier mentor mel que Tony ne fera qu'enfreindre par la suite.

Ouais ouais le film est cohérent par rapport à lui-même pas comme un Avatar ou ca se bastonne pour des minerais précieux au début du film et plus personne n'en parle après....

FrenchiesRuud a écrit

Mais peut être que je dis n'importe quoi?

Ça on en a l'habitude !

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