Farid Boulaya : « Si j’arrête de dribbler, je ne joue plus au foot »

Un artiste à la petite semelle.

Dans le n°185 de So Foot, en kiosque ce jeudi, le numéro 10 du FC Metz revient notamment sur ses années au quartier, à La Frescoule à Vitrolles (13), avant de devenir une machine à pop-corn en Lorraine. « J’ai tout appris sur le goudron, en jouant avec les grands, se souvient l’international algérien. J’avais le droit de participer à leurs matchs, car je dribblais mieux que les autres. J’ai toujours eu ça en moi, à tenter un peu tout, à imiter Zidane, Ronaldinho, Robinho… À cette époque, personne ne me demandait de me canaliser. De toute façon, si j’arrête de dribbler, je ne joue plus au foot. »

Cette saison, Boulaya n’est plus ce tricoteur catalogué. Les panenkas ratées et les grosses blessures sont derrière lui, ne restent qu’un rectangle vert et la confiance de son coach Antonetti. Même si ça ne l’empêche pas de rester très attaché à son quartier d’origine où il n’hésite pas à retourner dès que possible, avec des cartons plein le coffre. « En octobre, j’ai ramené 50 maillots, décompte-t-il. J’ai vidé la boutique du club, mais il n’y en a jamais assez parce qu’il y a bouya du monde. »

Roulés dans le Farid.