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Et si Turquie-Italie avait eu lieu pendant l’Euro 2020 en 2020 ?
Que se serait-il passé si le match d’ouverture de l’Euro 2020 entre la Turquie et l’Italie s’était vraiment disputé en 2020 ? Ciro Immobile aurait tout cassé, la Turquie aurait replongé dans de vieux cauchemars, et Marco Verratti n'aurait pas tenu la distance.
Turquie 1-2 Italie
Buts : Tosun (32e) pour la Turquie // Immobile (69e, 72e) pour l’Italie
Il n’y a pas un chat sur le parvis du stadio Olimpico de Rome en ce 11 juin 2020. Autour du monstre d’acier qui trône dans le nord-ouest de la Ville Éternelle depuis plus de soixante-ans, la traditionnelle foule en folie a laissé place au vide et au silence. Ce n’est que sur les coups de 19h que le néant festif est bousculé par le cri de la sono appartenant à l’écrin de la Roma et de la Lazio. Dans les oreilles des rares journalistes autorisés à couvrir l’événement et des millions de téléspectateurs agglutinés devant leur écran, l’hymne de Martin Garrix « We are the people » résonne tandis que la controversée mascotte « DocGynécou » – censée rendre hommage aux soignants – se pavane en blouse blanche au niveau du rond central sur le rythme du tube de l’été. « Je ne m’y ferai jamais à cette mascotte, Bixente », ose même l’intrépide Grégoire Margotton aux commentaires pour TF1. Heureusement, le moment des hymnes arrive enfin, chanté avec force tant côté turc qu’italien : après trois mois d’arrêt, le foot reprend ses droits. Que ça fait du bien.
Tosun pour tous, tous pour Tosun
Le hasard du calendrier a donc voulu, vingt ans tout pile après s’être croisées à l’Euro 2000, que la Turquie et l’Italie remettent le couvert pour une manche retour. Les Azzurri, sur un petit nuage depuis le retour de Roberto Mancini à leur tête deux ans plus tôt, contrôlent le début de rencontre avec leur trio Jorginho-Verratti-Barella qui règne sur le milieu de terrain. Reste que le rythme est indigne d’un championnat d’Europe, et le manque de préparation se fait sentir : au bout de vingt petites minutes de jeu, Marco Verratti a les mains sur les cuisses et est obligé de sortir remplacé par Sandro Tonali. En face, les hommes de Senol Günes souffrent, mais serrent les dents. Le 4-3-3 de la Lune aux étoiles tient le choc et va même créer la surprise : sur sa seule occasion, le bomber en chef Cenk Tosun reprend parfaitement de la tête un caviar délivré par Hakan Çalhanoğlu (1-0, 32e). À la pause, Rome est bien silencieuse, et cette fois, l’épidémie n’y est pour rien.
Immobile remet l’Italie dans le droit chemin
Au retour des vestiaires, les ouailles de Roberto Mancini changent totalement de visage et voient Ciro Immobile sortir de son lit. Auteur de 27 buts en 23 journées de Serie A, le bomber de la Lazio fusille une première fois Mert Günok sur une ouverture délicieuse de Leonardo Bonucci (1-1, 69e). Le deuxième coup de canon du Laziale intervient trois minutes plus tard (1-2, 72e) et terrasse définitivement une Turquie démissionnaire qui replonge en plein cauchemar, comme en 2000. Fou de joie, et un peu taquin, Immobile s’en va même célébrer en faisant un « V » avec les mains pour chambrer le banc de la Turquie et récolte logiquement une biscotte au passage. Le capocannoniere de la Serie A aura beau protester et avancer sa passion pour le film V pour Vendetta et même pour « son chanteur préféré » Keen’V (et surtout son titre « Tahiti » ), il n’aura finalement pas gain de cause, mais l’important est ailleurs : l’Italie lance parfaitement son Euro et prend une belle option sur la première place du groupe A.
Turquie (4-1-4-1) : Gunok – Meras, Söyüncü, Demiral, Celik – Yokuslu – Çalhanoğlu, Tekdemir, Kahveci, Karaman – Tosun. Sélectionneur : Şenol Güneş.
Italie (4-3-3) : Donnarumma – Spinazzola, Chiellini, Bonucci, Florenzi – Jorginho, Verratti (Tonali, 21e), Barella – Insigne, Immobile, Berardi. Sélectionneur : Roberto Mancini.
Rendez-vous le 15 juin pour découvrir un nouveau match reconditionné par Back Market.
SF
Tout ceci est évidemment fictif, hein.