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Et si la finale de l’Euro 2020 Italie-Angleterre s’était vraiment jouée en 2020 ?

SF
4 minutes
Et si la finale de l’Euro 2020 Italie-Angleterre s’était vraiment jouée en 2020 ?

Que se serait-il passé si la finale entre l’Italie et l’Angleterre de l'Euro 2020 avait eu lieu en 2020 ? Cela aurait été un match explosif, riche en buts, et en larmes anglaises au coup de sifflet final. Et non, le football ne serait pas rentré à la maison.

Italie 2-2 Angleterre (4-2 t.a.b)

Buts : Jorginho (s.p.) (49e), Belotti (78e) pour l’Italie // Kane (12e), Rashford (44e) pour l’Angleterre

Giorgio Chiellini en a les larmes aux yeux. À bientôt 37 ans, au crépuscule de sa longue et riche carrière, il a terminé une finale d’un tournoi majeur avec la médaille d’or autour du cou. Devant une montagne de fans des Three Lions médusés, encore sonnés par une séance de tirs au but qui a une nouvelle fois viré au vinaigre pour eux, Chielo embrasse chaque personne avec un maillot bleu azur qui se présente à lui. Sans vraiment savoir qui c’est, sans vraiment réfléchir à ce qui se passe autour de lui. Mais qu’importe après tout : après les deux finales de Ligue des champions perdues avec la Juventus, après l’Euro 2012 empoché par l’Espagne à ses dépens, après le Mondial 2018 qu’il a suivi du fond de son fauteuil, le défenseur central tient enfin sa revanche. Et qu’elle est belle, celle-là.

L’Angleterre touche du doigt son rêve

Pourtant, au moment où le chaudron de Wembley entonne « God Save the Queen » tel un seul homme, les onze gladiateurs de Roberto Mancini paraissent bien seuls. Bien loin aussi du trophée en acier qu’ils ont pu apercevoir des yeux en entrant sur la pelouse, et qui va même s’éloigner encore un peu plus d’entrée de jeu. Précisément au moment où, bien trouvé par Jadon Sancho, Harry Kane envoie une sacoche qui laisse Donnarumma sur les rotules (0-1, 12e). Le milieu italien, habituellement si accrocheur, est dépassé par la puissance physique anglaise et les attaques rapides des gars de Gareth Southgate.

Le second couperet tombe peu avant la pause : lancé à la limite du hors-jeu sur une transversale diaboliquement précise de Trent Alexander-Arnold, Marcus Rashford fait le break et coupe l’herbe sous le pied d’une Italie déboussolée (0-2, 44e). À la pause, c’est toute l’Angleterre qui chante « Football is coming home » .

Mais à la fin, c’est l’Italie qui gagne

Björn Kuipers siffle le début de la seconde période et, très rapidement, va faire basculer le destin de cette finale à tout jamais. Alors que Ciro Immobile est oublié par la défense anglaise, Jordan Pickford l’empêche de réduire le score d’un tacle grossier qui oblige le bomberde la Lazio à sortir sur civière. Penalty, carton rouge et voilà Jorginho qui se charge de battre Nick Pope pour redonner espoir à une Botte qui n’en avait plus (1-2, 49e).

Désormais sur la défensive, les Anglais tentent de placer des contres quand ils le peuvent, mais la Nazionale a désormais le dessus. Le trio Verratti-Jorginho-Barella étouffe la bande à Harry Maguire, et ce qui devait arriver arriva : sur un centre à ras de terre signé Leonardo Spinazzola, Andrea Belotti pousse du pointu le cuir pour remettre les deux équipes dos à dos (2-2, 78e). Southgate est abattu, mais sa formation parvient à emmener les Azzurri en prolongation. Sur un malentendu entre Leonardo Bonucci et Chiellini, l’entrant Tammy Abraham trouve le poteau d’un Donnarumma sorti avec sa bonne étoile. La séance de tirs au but qui s’ensuit est interminable : si Verratti manque son hommage à Andrea Pirlo en foirant une panenka bien lue par Pope, Alex Oxlade-Chamberlain et Kane butent sur un Donnarumma inspiré. Comme un symbole, c’est Chiellini qui convertit le dernier tir au but dans la lucarne gauche du portier anglais, comme Fabio Grosso avant lui en 2006. Cinquante-trois ans après, l’Italie remporte son second championnat d’Europe et confirme une chose : les grands pays de foot ne meurent jamais.


Italie (4-3-3) : Donnarumma – Spinazzola, Chiellini, Bonucci, Florenzi (Di Lorenzo, 64e) – Jorginho, Verratti, Barella – Insigne, Immobile (Belotti, 48e), Berardi (Chiesa, 72e). Sélectionneur : Roberto Mancini.

Angleterre (4-3-3) : Pickford – Chilwell, Stones, Maguire, Alexander-Arnold – Winks, Mount (Pope, 48e), Oxlade-Chamberlain – Rashford (Abraham, 94e), Sancho, Kane. Sélectionneur : Gareth Southgate.

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