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Didier Deschamps ne veut pas « attendrir les gens » avec le décès de son père
La vie n’est pas toujours rose, ou bleue, en l’occurrence.
Dans un entretien accordé à l’Equipe pour ses dix ans à la tête de l’équipe de France, Didier Deschamps est revenu sur une récente période difficile, lors de laquelle il a dû affronter le décès de son père. C’était il y a trois mois, en pleine session de matchs de Ligue des Nations. Le sélectionneur n’avait alors pas pu assister à la défaite contre le Danemark (1-2) et avait laissé son adjoint Guy Stéphan aux commandes. Un événement jamais simple à vivre surtout quand, dans le même temps, les Bleus peinent à performer sur le terrain. Malgré tout, le champion du monde 98 assume et ne se cherche pas d’excuse : « C’était un moment où je n’étais pas moi-même, mais quand j’étais avec les joueurs, j’étais là. Et je ne demande pas de circonstances atténuantes ».
« Je ne vais pas interdire qu’on me juge et qu’on juge l’équipe de France sur ces matchs. Je n’ai pas envie d’attendrir les gens ou quoi que ce soit, poursuit Deschamps. Le décès de mon papa a été violent, soudain. Parfois, on peut être préparé, mais là on ne l’était pas du tout. Au stage, ce n’était pas moi: j’étais là physiquement et j’ai fait en fonction de ce que j’avais à donner, mais sans avoir ma force et mon énergie habituelles. »
Grand entraîneur c’est certain, homme fort, encore plus.
AB