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Devis Mangia accusé d’avoir agressé Razvan Popa, espoir du football roumain
Devis Mangia va sûrement bientôt entraîner le FC Prison.
La nouvelle était tombée il y a quelques semaines, Devis Mangia, le sélectionneur de Malte, avait été (temporairement) démis de ses fonctions par sa fédération à la suite « d’un signalement reçu sur une prétendue violation de ses politiques ». Ce mercredi, l’affaire s’éclaircit un peu plus. Devis Mangia est accusé d’avoir agressé sexuellement un de ses anciens joueurs, le défenseur roumain Răzvan Popa, lorsqu’il entraînait encore en Roumanie, dans le club de Clubul Sportiv Universitatea Craiova.
Devis Mangia e le molestie: le accuse della mamma di un calciatore romeno https://t.co/Md3Tttx5N7
— informazione sport (@infoitsport) October 5, 2022
Les parents du joueur, aujourd’hui âgé de 25 ans et sans club depuis le 18 janvier 2022, n’ont découvert cette sombre histoire qu’en mars 2019, lorsque leur fils a enfin osé tout leur avouer. La mère du défenseur formé à l’Inter Milan a déclaré à GSP LIVE que tout avait eu lieu en 2017 et en 2018, lorsque Mangia a invité son fils à plusieurs réunions privées, sous couvert de discussions footballistiques : « Il l’a d’abord interrogé sur son activité sexuelle, puis a commencé à lui faire des avances directes. Cela pendant qu’il se masturbait devant mon enfant. »
Selon elle, lorsque son jeune fils (20 ans au moment des faits) a refusé les avances sexuelles de Mangia, l’entraîneur italien a commencé à le marginaliser. Pire que ça, il ne le faisait même plus jouer. Elle a également affirmé que l’Italien l’avait agressé physiquement dans le vestiaire : « Il a mis sa main autour de son cou et l’a étranglé contre le mur. » Face aux aveux de leur fils, les parents étaient directement montés au créneau pour que justice soit faite. Le club de l’Universitatea Craiova avait alors licencié l’entraîneur dès le lendemain, et cela, la mère du footballeur roumain l’a vu comme une forme d’injustice : « Plus tard, ils ont renvoyé Mangia. Mais j’ai eu le sentiment qu’ils l’ont laissé s’échapper. »
BG