- Justice
Deux supporters du SC Bastia condamnés à de la prison ferme pour maniement d’engins explosifs
Un triste mardi pour le football français.
Le 13 février 2016, Maxime Beux, un supporter de Bastia, perdait la moitié de son œil gauche à la suite d’un déplacement houleux à Reims. Sept jours plus tard, une manifestation était organisée en Corse pour soutenir le jeune homme. Ce jour-là, quatre personnes – dont Maxime Beux lui-même – sont interpellées et accusées d’avoir entreposé des engins explosifs près de la préfecture de Haute-Corse. Ce mardi, le tribunal judiciaire de Bastia a rendu son verdict : deux ans de prison ferme pour deux supporters dont l’ADN avait été trouvé sur des sacs « pouvant servir lors de violences urbaines », dix mois de prison aménageable en détention à domicile avec bracelet électronique pour le troisième homme – poursuivi pour association de malfaiteurs – et relaxe pour Maxime Beux, poursuivi pour refus de prélèvement d’ADN.
Jusqu’à deux ans de prison dans l’affaire des boules de pétanque explosives https://t.co/H522f7pQsY
— 20 Minutes (@20Minutes) December 7, 2021
Lors de cette manifestation, dix boules de pétanque remplies de poudre de chasse et équipées de mèches de mise à feu, deux pains de 500 grammes de Nitram 9, un explosif industriel et des détonateurs avaient été retrouvés. Le 2 novembre dernier, le procureur avait dénoncé « des faits qui auraient pu semer le chaos dans les rues de Bastia et tuer des gens ».
En parallèle, le procès du policier accusé de « violences volontaires avec arme ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente » n’a toujours pas de date précise.
AL