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D1 féminine : L’Américaine Sam Johnson incendie l’ASJ Soyaux
Rien de très beau là-dedans.
Venue renforcer la défense de l’Association sportive jeunesse Soyaux-Charente cet été dans le but de transmettre son expérience à la jeune génération, l’Américaine Samantha Johnson (30 ans) ne s’attendait pas à un tel fiasco. Si elle se dit fière d’avoir pu intégrer la D1 Arkema, la défenseuse a vite déchanté en réalisant « que nous[ASJ Soyaux] n’avions pas de personnel médical ou de personne formée dans ce domaine », comme elle le confie dans une lettre ouverte publiée par le site Girls Soccer Network, en pointant du doigt le fait qu’elle n’a pas pu voir de médecin pour passer un électrocardiogramme trois semaines après son arrivée. « On pourrait penser qu’au plus haut niveau, nous aurions un médecin ou un kinésithérapeute, mais ce n’est pas le cas. Il est important que chaque employé ait une assurance maladie. Elle est particulièrement importante pour les athlètes professionnels qui utilisent leur corps pour leur travail. Nous n’avions pas d’assurance maladie. » Une bien mauvaise nouvelle qui en a amené d’autres. Quelques mois après son arrivée, Sam Johnson a ainsi vu son président Denis Bodi débarquer à l’improviste dans la maison que celui-ci lui prêtait pour l’en virer, ni plus ni moins.
In an open letter, professional soccer player Samantha Johnson shares her story and struggles with medical neglect and more, playing in France in the D1 Arkema. Check it out:https://t.co/6m3Ye244rD
— Girls Soccer Network (@girlssoccernet) October 15, 2021
« Il voulait, d’une, ne pas continuer à payer des frais d’hôtel lors de ses déplacements au club le week-end. De deux, être proche de sa fille[avec qui Sam est en collocation pour la saison]. Et de trois, il m’a informé que c’était SA maison et que je n’avais pas le droit de vivre dans SA maison. Et pour finir, que si je n’étais pas partie à une certaine date, il ferait en sorte que quelqu’un vienne déménager mes affaires », liste l’ancienne de Melbourne City, dépitée, avant de conclure par un limpide « Oh la la, madre mía. » Une situation complètement folle qui a poussé Sam Johnson à prendre la plume pour dénoncer ce comportement. Si son aventure avec le club charentais devrait, sans surprise, se terminer dans les prochains jours, l’Américaine appelle désormais la FFF et la D1 Arkema à « être meilleures pour les générations futures. »
Espérons au moins que cette lettre fasse vite effet et qu’elle ne reparte pas avec un sac de patates.
MD