Claude Joye : « On ne peut pas courir deux lièvres à la fois »

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Alors que Mourad Boudjellal se sentirait prêt à prendre la présidence du SC Toulon et de l’OM en cas de rachat, Claude Joye, l’actionnaire principal du club relégué en National 2, s’est chargé de recadrer son possible acolyte.

Dans un entretien accordé à Var-Matin, Claude Joye a tout d’abord voulu se dédouaner de toute influence, alors que Boudjellal se plaignait d’être « tombé dans un piège », lors de l’officialisation de son offre de rachat du club phocéen depuis les locaux de l’équipe toulonnaise. « Je tiens à rappeler quand même que c’est lui qui a choisi la date et convoqué la presse. C’est encore lui qui a choisi de parler de l’OM d’entrée. Personne ne lui a forcé la main, se défend Joye. Si le sujet le gênait, il n’avait qu’à préciser en préambule qu’il n’était pas là pour parler de ça. »

Le dirigeant du SC Toulon souhaite vivement que Mourad Boudjellal fasse un choix entre les deux clubs. Il a par ailleurs rappelé qu’une clause empêche le candidat au rachat de l’OM d’exercer son nouveau rôle de président tant qu’il sera engagé sur les deux dossiers : « Aujourd’hui, Boudjellal n’a aucun pouvoir décisionnaire. On ne peut pas courir deux lièvres à la fois. Dans ces conditions, il n’est pas habilité à nommer un directeur sportif ou qui que ce soit. »

Interminable.