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Cédric Hengbart : « J’ai eu le droit à un séisme de 4,5 sur l’échelle de Richter »

Propos recueillis par Aymeric Le Gall
16 minutes
Cédric Hengbart : « J’ai eu le droit à un séisme de 4,5 sur l’échelle de Richter »

Après une première saison indienne avec la franchise des Kerala Blasters et un bref passage dans son club de Mondeville en DH, Cédric Hengbart est de retour au pays de Gandhi sous la tunique du NorthEast United. Alors que l'Indian Super League a repris ses droits début octobre, on a voulu prendre des nouvelles de ce pionnier du foot en terre de cricket.

Après une petite pige en DH, à Mondeville chez toi en Normandie, te voilà de retour en Inde. Alors, heureux ?

Ouais, très heureux. C’était mon ambition dès la fin de saison dernière de pouvoir retourner dans ce championnat. J’étais un des pionniers donc j’avais hâte d’entamer ma deuxième saison. Malheureusement, ça n’a pas pu se faire avec le même club. Mais bon, c’est une nouvelle expérience qui commence avec de nouvelles ambitions.

L’Indian Super League fonctionne avec un système de draft, c’est bien ça ?

En fait, ce système a principalement été mis en place au tout début du lancement de ce championnat, afin de monter les équipes pour la première saison. Mais cette année, ça a été complètement différent. Il y a toujours une draft pour les joueurs indiens, mais pour les étrangers, c’était un fonctionnement beaucoup plus libre. On avait le choix de signer là où on le souhaitait, mais mes contacts avec mon ancien club n’ont pas abouti… Du coup, j’ai signé à NorthEast, car les contacts ont immédiatement été positifs.

La saison passée, avec les Blasters, vous avez réalisé un très bon parcours (défaite en finale, contre l’Atlético de Kolkata, avec un but encaissé à la 95e minute, ndlr)…

Oui, ça a été une super expérience, mais le petit bémol, voire le gros, c’est que je me suis blessé juste avant de jouer la demi-finale. Et j’ai aussi manqué la finale à cause de ça. Mais ça n’enlève rien au plaisir que j’ai pu prendre avec mon équipe.

Te voilà donc aujourd’hui membre de la franchise du NorthEast United. Quelles sont tes premières impressions ?

Bonnes. On a un coach vénézuélien (César Farías, ndlr) qui est hyper connu là-bas et qui apporte son savoir-faire et ses méthodes de travail, et tout se passe comme il faut avec lui. On a aussi des joueurs internationaux qui sont réputés, notamment Simão qui a joué au FC Barcelone et à l’Atlético, Diomansy Kamara qui a joué en Premier League et Boubacar Sanogo qui a joué en Bundesliga, donc on a pas mal de jolis noms. Le seul problème, c’est que les deux premiers cités sont blessés pour le moment, et ça nous a clairement handicapé en ce début de saison. Résultat, on a perdu nos deux premiers matchs. C’est pas terrible, terrible, malgré l’équipe qu’on a et malgré le fait qu’on joue bien au ballon. Il reste encore 12 matchs avant de passer aux phases finales ! Les quatre premières équipes se qualifient et les choses se jouent souvent sur les dernières journées. Avec Kerala la saison passée, on n’avait pris qu’un point au bout de quatre journées et on avait fini par aller en finale, donc le chemin est encore long et rien n’est joué.

Pas péril en la demeure donc ?

Non, il nous suffit d’une série pour vite revenir avec le groupe de tête. La saison passée, on pensait que pas mal d’équipes étaient larguées et, au final, elles jouaient encore leur qualif’ lors de la dernière journée. C’est très, très serré, il y a des coups de fatigue vu qu’on joue tous les trois jours environ, et il n’est pas rare de voir les équipes qui tournent s’effondrer sur quelques matchs.

L’enchaînement des matchs est si intense ?

Oui, même s’il peut y avoir des fois où tu as six jours d’écart entre deux matchs, on va quand même jouer 14 matchs en 60 jours. Ce n’est pas rien. C’est intense, mais c’est aussi très plaisant. Ça fait un peu comme si on jouait une sorte de mini Ligue des champions (sourire) !

En regardant les effectifs des différentes franchises, on se rend compte qu’il y a beaucoup de joueurs indiens. Ça se passe bien au niveau de l’intégration ?

Vraiment très bien. La règle fait qu’on n’a le droit d’aligner que 6 étrangers maximum sur le terrain, donc tu as tout le temps la moitié de l’équipe qui est composée d’Indiens. Les effectifs sont assez équilibrés en fait. On est plus ou moins sur du 50-50. Après, du point de vue de l’accueil, ça s’est super bien passé. Les Indiens voient qu’on est là pour les aider au développement du football, faire progresser le niveau des joueurs de par notre vécu et notre expérience du haut niveau européen. Et non pour leur prendre leur place. Et puis ici c’est simple puisque tout le monde parle anglais. Même s’ils ont aussi l’hindi, l’anglais est une langue courante ici.
On était à 5 ou 6 dans la salle du kiné lors du tremblement de terre. Et personne n’a rien ressenti, je ne comprends pas pourquoi…

Tu te débrouilles en anglais ?

Ça va, ça va. Disons qu’à l’école, je me débrouillais à l’écrit, mais comme tous les Français, j’avais un peu plus de mal à l’oral. Et puis on a un accent à la limite du moche ! Mais bon, vu que c’est ma deuxième année ici, je prends plus confiance en moi et ça se passe pas mal. Vu que je suis capitaine de mon équipe, je me dois de prendre beaucoup plus la parole, donc ça m’incite à progresser.

Pourquoi on n’est pas doués à l’oral pour les langues étrangères ?

En parlant avec beaucoup de monde, je remarque que ce n’est pas qu’un problème lié à l’éducation. Ça va au-delà de ça, c’est culturel. On le voit au niveau du cinéma et de la télévision : on ne diffuse pas tant que ça de film en version originale sous-titrée, tout est traduit directement. Les Espagnols et les Italiens ont plus ou moins le même problème que nous. Alors que dans les pays scandinaves, ou même en Europe de l’Est, ils ont le sous-titrage quasi systématiquement. Donc obligatoirement, leur oreille est mieux affûtée que la nôtre.

Tu as changé de club et donc de région. Tu es passé de la pointe Sud du pays au Nord-Est. C’est comment où tu es ?

Beaucoup plus campagnard, on va dire. Les villes sont peu nombreuses et on voit la nature s’étendre à perte de vue. C’est beau hein, c’est vert, très montagneux. Ça change vraiment du Kerala où il y avait des températures pas possibles. Là, il fait en moyenne 25, 30 degrés, ce qui est plutôt correct pour le pays. Le seul truc qui a changé, c’est qu’on a eu droit à un tremblement de terre récemment ! Une petite secousse sismique de 4,5 sur l’échelle de Richter (rires) ! Bon, ça n’a impressionné personne là-bas. Alors que nous, les étrangers, on était apeurés ! Mais eux, ils sont habitués et n’ont pas eu l’air d’avoir été surpris. Une petite secousse de 4,5… bon ok, très bien !

Quel a été ton réflexe ? Se jeter sous une table au plus vite ?

Ben, en fait, même pas, c’est ça qui était bizarre. On était à 5 ou 6 dans la salle du kiné, et personne n’a rien ressenti, je ne comprends pas pourquoi… Peut-être qu’on faisait trop les cons à ce moment-là pour s’en rendre compte. Alors que les autres qui étaient dans leur chambre sont sortis en gueulant comme des fous. Les étrangers sont carrément sortis de l’hôtel et ils ne voulaient plus y entrer. Je n’arrive pas à capter pourquoi on n’a rien ressenti parce que les autres m’ont dit que ça avait beaucoup bougé.

Ton premier match sous tes nouvelles couleurs, c’était contre ton ancienne équipe justement. Et vous vous êtes inclinés. Putain de destin, hein ?

Ouais, en plus, pour la petite histoire, l’année dernière, j’ai joué mon premier match contre le NorthEast United, et là aussi, on avait perdu… Mais au-delà de ça, c’était un plaisir de retourner là-bas. On a joué devant 60 000 personnes, c’est quelque chose ! Après on perd 3-1, mais le dernier but est hors jeu. Et les deux autres, on les prend sur des touches longues où on n’est pas à la retombée… Beaucoup de joueurs ont des sautes de concentration, en particulier les Indiens. Ils ont encore du mal à être tout le temps concentrés durant 90 minutes. Après, je trouve qu’ils ont un super bagage technique. Beaucoup jouent parfaitement des deux pieds, ce qui est tout de même assez rare, même dans un championnat comme la France où ils ne sont pas nombreux à savoir le faire sans problème. Là où ça pêche encore, c’est surtout au niveau de l’impact physique et de la concentration. Il faut dire qu’ils n’ont pas eu l’habitude de jouer des matchs à très haute intensité, devant un public nombreux. Tout à l’heure, je te parlais quand même de 60 000 personnes. Donc tu as toujours 5 ou 10 minutes durant lesquelles les mecs s’égarent un peu. Avec le coach, on essaye de rectifier tout ça en faisant des jeux qui font beaucoup appel à l’attention et à la concentration.

Tu nous avais précédemment parlé de la grosse ferveur autour des Kerala Blasters. Comment se vit le foot dans ta nouvelle région ?

Super bien. En fait, il y a deux régions où ils sont très branchés foot : celle où j’étais, à Kerala, et celle où je suis aujourd’hui. Donc j’ai vraiment de la chance ! Là, pour la mise en vente des tickets du match, des gens attendaient dès 5 heures du matin aux guichets pour s’en procurer. La ferveur est vraiment énorme. On va jouer tous nos matchs de la saison à guichets fermés devant 30 000 personnes. Et dans les stades, c’est une ambiance de fête différente de ce que l’on connaît chez nous. Les supporters des deux équipes sont mélangés dans le stade, c’est pour dire. Le foot est une vraie fête ici, et il n’y a pas d’animosité entre les supporters des clubs.

Tu joues à quel poste en Inde ?

Ça fait deux ans maintenant que je joue défenseur central et ça me plaît beaucoup, j’ai vraiment pris mes repères à ce poste. Je pense même que c’est là que je jouerai jusqu’à la fin de ma carrière.
On vit tous ensemble à l’hôtel, 24/24. Mais les coachs sont assez souples les jours où l’on ne joue pas. Pour manger, c’est un buffet, et chacun fait un peu comme il veut.

Comment tu te sens physiquement ? Les cannes suivent ?

Franchement, ça va nickel. J’étais déjà en forme quand je jouais sur un côté, donc là, le fait d’être replacé dans l’axe, on va dire que ça va me permettre de gagner encore un peu de temps. Je me dépense moins, je suis plus statique, c’est plus une question de duels, aériens notamment, et j’aime ça. La saison dernière, j’ai joué 13 des 14 matchs disputés en saison régulière en deux mois, donc ça va, je suis bien. J’ai les jambes, l’envie, j’adore le football professionnel et il est hors de question de le quitter maintenant. Franchement, j’aime trop ce sport pour penser à arrêter. Et d’autant moins aujourd’hui, avec la possibilité que j’ai de transmettre un peu de mon expérience aux jeunes Indiens et les faire progresser. C’est le top.

T’avais pensé un jour partir jouer en Inde ?

Absolument pas. Il y a des pays dans lesquels on se serait dit à l’époque : « Non mais c’est pas possible d’aller jouer là-bas. » Surtout pas ici où il n’y avait presque rien. Bruno Satin (un agent français, ndlr), qui a participé au lancement de ce championnat l’année dernière en ramenant beaucoup de joueurs dans ses bagages, me disait : « Quand on voit où on en est arrivé aujourd’hui, c’était inimaginable il y a encore deux ans ! » Comme quoi la vie est faite d’opportunités, d’échanges avec les gens, et ça aboutit à de supers rencontres. Je ne regrette pas mon choix, bien au contraire. Beaucoup de gens me disaient : « Mais qu’est-ce que tu vas aller foutre dans ce pays ? » , et finalement, j’ai fait des rencontres avec des gens incroyablement passionnés.

À l’époque de Kerala, t’as vécu trois mois à l’hôtel avec tous les joueurs. C’est encore le cas aujourd’hui ?

Oui, c’est la même chose. C’est impossible pour les clubs de trouver des logements à tous les joueurs, pour trois mois, surtout qu’on est très souvent en déplacement. Du coup, on vit tous ensemble à l’hôtel, 24/24. Mais les coachs sont assez souples les jours où l’on ne joue pas. Pour manger, c’est un buffet, et chacun fait un peu comme il veut. Ça nous laisse un peu de liberté, même si c’est difficile de trouver le temps de sortir à l’extérieur.

Ça fait un peu colo de vacances tout ça !

Non, plutôt Coupe du monde, on va dire, un peu ! La compétition se joue sur peu de temps, on est focalisés sur les matchs en permanence. Chaque jour, il y a un match à la télé, donc on suit tous les soirs les matchs de nos adversaires. On est vraiment plongé dans le football pendant trois mois. C’est loin d’être une colo’ de vacances. C’est pas toujours évident de vivre comme ça aussi longtemps.

Ta famille est déjà venue te voir ?

L’année dernière oui, ma femme est venue avec ma fille pendant un mois et demi. On avait joué cinq matchs de suite à l’extérieur et ça nous avait ensuite permis de jouer cinq fois de rang à domicile. Mais cette fois, ça sera impossible, puisque ma femme a accouché il y a un mois. Mais en général, les familles des joueurs ont l’occasion de venir quelques semaines ici.

Déjà, félicitations. Mais du coup, c’est un peu dur d’être loin de la famille dans ce contexte là…

Ouais. Je n’étais pas non plus là pour l’accouchement… J’avais programmé un aller-retour pour fin octobre, mais le bébé est né en septembre, alors que j’étais en stage en Afrique du Sud. C’est comme ça… J’ai fait un choix de vie, j’en connaissais les règles. Y a pas que des bons côtés dans notre métier.

Quelle est la chose qui te marque le plus dans ce pays ?

Ce que je trouve bizarre, c’est qu’il n’y a jamais de centre-ville clairement marqué dans les villes (sic), tout est super étendu, les quartiers ne sont pas vraiment délimités. Tout est étalé sur des kilomètres et des kilomètres. Et puis les distances, c’est pareil ! Quand un mec te dit « C’est juste à côté » , tu peux être sûr que t’en as pour une demi-heure de route. On n’a pas la même notion de ce qui est « juste à côté » ! Tout est grand ici. Pour les déplacements, on est loin d’un Caen-Le Havre ou Auxerre-Paris ! Cette année, ça va à peu près parce que les températures ne sont pas trop élevées. Mais la saison passée, avec les grosses chaleurs, tu pouvais avoir une équipe qui jouait un match et enchaînait par un autre trois jours après, à l’autre bout du pays. En gros, t’as plus d’une journée complète de voyage et tu dois jouer un match. Du coup, les joueurs sont fracassés, ils perdent le match et ils rentrent chez eux ! Ça nous arrive à tous dans la saison de connaître ça. Lors de notre premier match cette saison à Kerala, on a eu 14 heures de voyage. Deux avions différents, une escale de trois heures à Mumbai (Bombay, ndlr) et une heure de bus. Tranquille ! À côté de ça, j’étais venu ici sans a priori, je ne connaissais pas du tout l’Asie et j’ai découvert que les Indiens étaient surtout des gens attachants, extraordinaires, super accueillants, chaleureux, qui ouvrent grand leurs portes aux inconnus et étrangers. C’est quelque chose qu’on ne voit plus beaucoup en France. On en parle beaucoup entre nous. En Inde, la religion n’est pas un sujet de discorde. Chacun peut vivre la sienne, on peut en parler, il n’y a pas de problème. Après, je ne parle que pour ce que j’ai vu là où je suis allé. Je suis incapable de dire si c’est partout pareil en Inde. En tout cas il n’y a pas, comme chez nous en France avec les musulmans, notamment depuis les attentats de Charlie Hebdo, une stigmatisation de l’autre. En France, on met tout le monde dans le même panier, on mélange pas mal de choses. Je trouve ça bien dommage.

Tu sens que l’amour des Indiens pour le foot se développe réellement ?

Oui, même si le cricket reste tout de même le sport roi ici. Mais la nouvelle génération s’intéresse de plus en plus au foot. Des écoles de foot se montent donc le football a un bel avenir ici. Bien sûr, on sait que ça prendra du temps, mais dans 10, 15 ou 20 ans, ils auront fait énormément de progrès. On assiste un peu à ce qui s’est passé aux États-Unis il y a une dizaine d’années. Et puis avec un milliard d’habitants, c’est peu dire qu’il y a un sacré réservoir de talents dans ce pays !
Je vais vivre trois mois sans ma famille, donc il faudra réfléchir à une prochaine destination qui lui convienne aussi. J’aimerais vraiment essayer de jouer un jour aux États-Unis

Tu peux nous en dire un mot sur l’impact du cricket dans la société indienne ?

Ici, les joueurs de cricket sont vraiment des idoles. Les plus connus ont la même popularité que Zidane chez nous par exemple. Après, faut pas t’attendre à ce que je parle des règles du jeu, je ne comprends rien du tout. Je regarde de temps à autre les matchs à la télé, mais c’est assez bizarre, le rythme est lent. C’est un peu comme regarder un match de baseball, ça m’ennuie.

Quelle image se font-ils là-bas des Français ? C’est à base de gros clichés ou pas du tout ?

Non, pas du tout. Tu sais, ils sont du côté asiatique, ils s’en fichent un peu de la France en fait. Le seul truc qu’ils savent dire c’est « Paris, Paris, Paris » . La culture européenne n’est pas vraiment développée ici. Même à la télé, on voit beaucoup de films américains et asiatiques. Rien ne vient d’Europe.

Tu suis toujours le championnat de France ?

Oui. On regarde tous les matchs, même s’il y a un décalage horaire. Mais si j’ai raté une journée de championnat, le premier réflexe le matin, c’est de regarder les résultats sur mon téléphone.

Du coup, t’as suivi le bon début de saison de Caen ?

Ouais, avec attention. Tout comme je suis le début de saison mitigé des Auxerrois et celui, un peu cata, des Ajacciens. Mais pour Caen, c’est génial. Il y a un Français qui est arrivé l’autre jour ici, il m’a montré le dernier France Football et j’ai eu le plaisir de voir que Nicolas Seube était l’un des joueurs les mieux notés.

C’est un bon pote ?

Ouais. J’ai commencé ma carrière avec lui, c’est un très bon ami. Il mérite ce qui lui arrive, c’est vraiment un très bon joueur et il est important pour cette équipe. La saison dernière, c’est quand il est revenu que l’équipe s’est mise à aller mieux, donc je suis très heureux pour lui.

Tu te sens prêt à la suite de cette saison indienne à te lancer un nouveau challenge dans un autre pays ?

Oui, je suis ouvert à tout. Après, je vais vivre trois mois sans ma famille, donc il faudra se poser et réfléchir à une destination qui lui convienne aussi. C’est vrai que j’aimerais vraiment essayer de jouer un jour aux États-Unis, même si ce n’est pas en MLS. Il y a la NASL, la deuxième division américaine, qui est pas mal non plus. J’ai un ami qui y joue et il m’en parle de temps à autre. On verra pendant les fêtes ce qu’il y a d’intéressant.

Pour finir, c’est comment le code de la route en Inde ?

C’est le bordel (rires) ! C’est vraiment le bordel. Ça conduit dans tous les sens, des fois sur des 4 voies, t’as des mecs qui arrivent en sens inverse, t’as des vaches qui sont posées au milieu de la route, sur trois voies tu vas avoir six bagnoles côte à côte ! C’est du grand n’importe quoi. Mais bon, faut croire que c’est la bonne façon de faire puisqu’on a encore jamais eu d’accident avec le bus.
Nice ridiculisé par les Rangers

Propos recueillis par Aymeric Le Gall

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