- Coupe du monde
- Finale
- France-Croatie (4-2)
Zlatko Dalić : « La tête haute, les gars »
Quelles sont vos impressions, à chaud ?Premièrement, je dois féliciter la France pour ce titre. Nous avons bien joué, nous avons contrôlé la partie, puis il y a eu ce but contre son camp. Je n’ai pas de commentaires à faire sur l’arbitrage, mais je vais dire une chose : en finale de Coupe du monde, on n’accorde pas ce penalty. Ensuite, nous avons un peu manqué de chance. La chance a souvent été avec nous avant, mais pas aujourd’hui. Je dois féliciter mes joueurs, c’est sans doute le meilleur match qu’ils ont joué ensemble.
Est-ce que vous allez continuer à entraîner la Croatie ?Pour l’instant, je suis prêt à me reposer ! Au cours des deux derniers mois, nous avons travaillé très dur. Ça a été très difficile, mais formidable. Je ne prends jamais de décisions à chaud, je vais donc attendre. Pour l’instant, je ne pense à rien d’autre à part rentrer en Croatie.
Il vous a manqué quoi, pour l’emporter ?Nous avons eu un peu de chance, mais ce qui nous a manqué pendant le tournoi est la même chose qui nous a manqué ce soir. Le premier but est un but contre notre camp, alors que nous contrôlions la partie et qu’il n’y avait pas de danger pour notre gardien. Mais après le quatrième but, là j’ai commencé à me dire que ce serait difficile de remonter au score. Nous ne pouvons pas avoir de bon résultat si on laisse passer quatre buts.
Qu’avez-vous dit à vos joueurs après la rencontre ?Nous étions évidemment très tristes, mais je leur ai dit qu’il fallait sortir la tête haute. La tête haute, les gars. Et qu’ils pouvaient être fiers d’eux. Mais il y a ce sentiment de tristesse. Les joueurs y croyaient. Nous avons été dignes dans la victoire, nous devons l’être dans la défaite.
C’était une belle Coupe du monde pour les petites équipes…Sur notre bus, il y a un slogan qui dit « Les petits pays seront grands. » C’est un bon message que l’on peut faire passer. Si on travaille dur, on peut arriver à de bons résultats. Il faut y croire. Beaucoup de morceaux du puzzle doivent s’imbriquer, il faut en rêver, avoir de l’ambition, et la suivre. Et un jour, peut-être, cela se produira. Dans le football ou dans la vie, il ne faut jamais baisser les bras. Jamais arrêter d’y croire.
AD, au Stade Loujniki