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Zidane : « Je veux boucler la boucle avec l’équipe de France »
Ce rêve bleu.
Alors que les rumeurs l’envoyant prendre la succession de Didier Deschamps sur le banc de l’équipe de France après le Mondial fin 2022 vont bon train, Zinédine Zidane s’est exprimé sur le sujet dans les colonnes de L’Équipe. « Je veux boucler la boucle avec l’équipe de France. Quand ? Ça ne dépend pas de moi, a expliqué le néo-quinquagénaire. L’équipe de France, c’est la plus belle des choses qui me soient arrivées ! C’est le summum. Je suis entraîneur, c’est bien ancré dans ma tête. »
Pour célébrer ses 50 ans, Zinédine Zidane a accordé à « L’Équipe » un entretien exceptionnel. Sans rien occulter, il revient sur son passé de joueur et d’entraîneur, mais évoque aussi son avenir qui passera, espère-t-il, à nouveau par l’équipe de France. https://t.co/uUAYeHxFaC pic.twitter.com/LCaq3YqVYd
— L’ÉQUIPE (@lequipe) June 22, 2022
S’il prend les rênes des Bleus, Zizou pourra justement s’appuyer sur son expérience de la Coupe du monde 2006 où le groupe avait été en autogestion en Allemagne. Selon lui, les joueurs « avaient pris les clés à 100% » face à un Raymond Domenech critiqué. « On était entre nous, chaque avant-veille de match. On avait trouvé notre lieu à nous. On faisait venir des merguez de Berlin parce qu’il paraît que c’étaient les meilleures ! Il y a eu une vraie cohésion. C’était dans une petite auberge perdue, à quelques kilomètres de notre hôtel. » Et la recette a fonctionné, puisque les partenaires de Zidane ont rallié la finale en éliminant notamment le Brésil en quarts. Un moment merveilleux pour l’éternel numéro 10. « Moi, monter sur une table et danser, il faut vraiment que ce soit exceptionnel, se marre Zidane en se remémorant l’après-match. Dès qu’il y a deux personnes, je ne peux plus le faire… Alors devant quarante, il faut vraiment que ce soit l’euphorie. Quand on revoit les images qui sont sorties, c’est la magie. Franck Ribéry apostrophait Chirac comme si c’était un copain du quartier. »
Et comme aucun sujet n’a été éludé, ZZ a évidemment été interrogé sur le PSG où il a bien failli signer ces derniers jours. L’occasion pour lui de laisser la porte ouverte pour les années à venir. « Il ne faut jamais dire jamais, surtout lorsque vous êtes entraîneur aujourd’hui. Entraîneur, il n’y a pas cinquante clubs où je peux aller. Il n’y a que deux ou trois possibilités, a déclaré l’ancien tacticien du Real Madrid, avant d’expliquer ce qui pouvait influer sur ses options. La langue par exemple. Quand on me dit :« Tu veux aller à Manchester ? »Je comprends l’anglais, mais je ne le maîtrise pas totalement. Je sais qu’il y a des entraîneurs qui vont dans des clubs sans parler la langue. Mais, moi, je fonctionne autrement. Je sais ce dont j’ai besoin pour gagner. Je ne peux pas aller n’importe où. »
Pourtant, c’est facile : « It’s bieng. »
GJ