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Wendie Renard : « Au début, je voyais ma grande taille comme un aspect négatif »
Enfin un titre pour la France.
Wendie Renard deviendra peut-être, jeudi, la première Française, la première Lyonnaise, mais aussi la première défenseuse à remporter le trophée FIFA de la meilleure joueuse de l’année. À quelques heures du résultat, la Martiniquaise espère que son poste sera plus valorisé à l’avenir. « Je ne dirais pas qu’on est oublié, mais ce sont souvent la touche finale, le tir fantastique ou le beau but qui sont reconnus. Mais avant d’en arriver là, il y a tout un travail qui est fait et il mérite d’être souligné un peu plus », a-t-elle expliqué à la FIFA en mentionnant l’exemple de son homologue Virgil van Djik, deuxième au Ballon d’or 2019.
Après une nouvelle saison pleine, conclue par un triplé coupe, championnat, Ligue des champions, la capitaine de l’OL fait partie des trois nommées aux côtés de Pernille Harder et de son ancienne coéquipière, Lucy Bronze. Une récompense logique vu son implication et son apport pour les Fenottes. Grâce à son impressionnant gabarit (1,87 mètre), la tour de contrôle de la défense lyonnaise a en effet inscrit quatorze buts au cours de la précédente saison. Pourtant, la joueuse a longtemps perçu sa taille comme un handicap. « Au début de ma carrière, je voyais ma taille comme un aspect négatif. J’ai eu du mal à y faire face, raconte-t-elle. Mais au fil des années, j’ai réalisé que je devais l’utiliser à mon avantage. Maintenant, je sais que je suis un atout énorme sur coup de pied arrêté. »
Les Havraises sont les dernières à en avoir fait la douloureuse expérience.
TB