- France
- Supporters
Violences des supporters : un ancien président de l’OM veut prendre l’Angleterre comme modèle
Une fois de plus, on veut privilégier la répression à l’éducation.
Invité de RMC ce mardi matin, l’ancien président de l’OM Christophe Bouchet (2002-2004) a avancé que la solution pour endiguer les violences de supporters est « la répression en dehors des stades par les pouvoirs publics, mais aussi à l’intérieur avec un fichage plus important ». Ces solutions ne sont pas nouvelles, puisque ce sont celles qui ont été utilisées en Angleterre entre le début des années 1990 et les années 2000 pour lutter contre le hooliganisme.
À la veille d’un Olympico initialement reporté à cause du caillassage de plusieurs bus lyonnais, et pour lequel le dispositif de sécurité sera renforcé, le débat fait son retour sur la table. La mort d’un supporter nantais ce week-end, agressé au couteau par un chauffeur VTC, est pour l’heure la principale raison qui a relancé le débat autour des mesures de sécurité dans et autour des stades. Pour M. Bouchet, ex-maire de Tours, il faut que les pouvoirs publics agissent et cessent de rejeter la responsabilité sur les clubs « qui sont de toutes petites entreprises, des PME », qui « ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité en dehors de leur stade ». Il critique notamment les positions floues du gouvernement, qui s’était dédouané de toute responsabilité dans les incidents survenus à Marseille et qui veut, depuis l’incident tragique de ce week-end à Nantes, interdire les déplacements de supporters quand le match présente un risque.
Un peu de clarté et surtout des mesures, c’est le moins que les autorités compétentes puissent faire.
CD