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Véronique Rabiot : « Adrien est otage du PSG »
Le Duc est prisonnier, sauvez le Duc.
Dans un entretien donné à L’Équipe, Véronique Rabiot s’est exprimée sur la situation de son fils Adrien, placardisé par le PSG depuis plusieurs mois. La mère du milieu de terrain – qui est aussi son agent – est d’abord revenue sur la fameuse sortie en boîte de nuit après l’élimination contre Manchester United, valant à Rabiot d’être mis à pied par le club jusqu’au 27 mars. « Le PSG veut s’occuper aussi de la vie privée d’Adrien, alors qu’il n’en veut plus ! Il veut qu’il se mette en pyjama à neuf heures, avant le match, devant sa télé, pour aller au lit à onze heures ! Ces gens-là ne connaissent pas le rythme de vie des joueurs ? Quand un joueur joue, ce qui est son métier, il a un rythme d’entraînement. Là, il ne se passe plus rien pour Adrien.(…)On lui reproche de sortir (en boîte de nuit) alors qu’on ne veut plus le faire jouer. C’est contradictoire. Ce n’est pas possible de l’enfermer. »
En outre, elle a également révélé les coulisses de la mise à l’écart de Rabiot. Ainsi, elle raconte qu’Antero Henrique aurait remis une lettre au joueur, qu’il a refusé de signer, avant de filer à l’entraînement. À la fin de la séance, le directeur sportif serait revenu à la charge, mais l’international français a une nouvelle fois refusé de signer sa mise à pied. La suite de l’histoire ? Véronique Rabiot précise que son fils a ensuite reçu un e-mail contenant la lettre, puis un recommandé lui signifiant une interdiction de mettre les pieds au Camp des Loges.
« Adrien est prisonnier. Il est même otage du PSG. Bientôt, c’est au pain sec, à l’eau et au cachot ! Ce milieu est cruel… Un footballeur est fait pour jouer, pas pour rester au placard. Adrien ne joue plus depuis décembre, et probablement jusqu’en juin. Ramené à une carrière professionnelle, six mois, c’est énorme ! On le prend en otage parce qu’il ne veut pas resigner, alors qu’il ne fait que respecter son contrat.(…)Je pense que, vu ce qui se passe, il y aura une rupture de contrat. Après, c’est compliqué de se projeter. Dans tous les cas, Adrien sera libre en juin. »
La guerre est déclarée.
DDG