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Van der Wiel révèle souffrir de crises de panique et d’anxiété
Mettre des mots sur ses maux.
Gregory van der Wiel a publié une longue lettre ce lundi pour évoquer sa mauvaise passe. L’international néerlandais s’y confie en détails sur les difficultés psychologiques qu’il a rencontrées ces dernières années. « Depuis plus d’un an maintenant, je fais face à des crises de panique et d’anxiété, révèle-t-il. En tant que joueur de football professionnel, j’ai toujours eu la pression de montrer le meilleur de moi-même, qu’importe comment je me sentais réellement. J’ai toujours mis mes émotions de côté. La frustration, la colère, la déception, la tristesse, j’ai tout mis de côté et j’ai continué ma vie et ma carrière. »
Parti du PSG en 2016, le latéral a connu des expériences décevantes à Fenerbahçe et Cagliari. Toronto ne l’a ensuite pas conservé, à peine douze mois après son arrivée, et alors qu’il se voyait y jouer et y vivre « encore au moins cinq ou six ans » : « Ma carrière s’est lentement arrêtée là. À cette époque, je n’ai pas réalisé ce que cela m’a fait émotionnellement. Je suis passé d’une vie routinière d’entraînement chaque jour et de matchs chaque semaine à une vie sans but ni routine. Six mois plus tard, j’ai commencé à avoir des crises de panique. »
Sans club depuis janvier 2019, il espère toujours rebondir, à 32 ans : « Aujourd’hui, de retour à Amsterdam, je vais beaucoup mieux. L’amour du jeu est toujours là, il n’a jamais disparu. C’est pourquoi j’essaie de revenir sur le terrain quoi qu’il arrive et j’ai la chance d’avoir trouvé un club qui est prêt à m’aider à y parvenir. Le RKC Waalwijk m’a reçu à bras ouverts et m’a proposé de m’aider pour tout. Je n’en suis pas encore là, mais je travaille dur chaque jour pour faire mon retour. Quel que soit le résultat, je suis très reconnaissant de l’aide incroyable que je reçois de tout le monde au RKC. »
« Même à l’usure, j’y crois encore et encore. »
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