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Valls, les supporters et le « ménage »
Les incidents de dimanche entre supporters stéphanois et niçois ne devraient pas rester impunis et avoir, à terme, d’importantes conséquences sur l’avenir du mouvement ultra en France. C’est en tout cas ce qu’il a fallu comprendre des propos du ministre de l’Intérieur Manuel Valls sur France Info mardi soir.
Invité à réagir aux images de violence en tribunes (9 blessés) lors du match de Ligue 1 entre l’OGC Nice et l’AS Saint-Étienne, l’homme fort du gouvernement Ayrault annonce d’abord « des sanctions pénales » contre les supporters concernés avant de fustiger le comportement de certains dirigeants de clubs. Notamment celui de Sainté, Bernard Caïazzo, qui avait déclaré un peu plus tôt que le ministère de l’Intérieur ne connaissait pas les problèmes du football : « Ceux qui critiquent l’État sont les mêmes qui parfois appellent au secours les pouvoirs publics. […] Quand des dirigeants font pression sur moi pour que je revienne sur des interdictions de stade, ils n’ont pas compris qu’ils ont des supporters qui n’ont rien à voir avec les valeurs du sport. »
Valls appelle donc à une réunion des présidents de clubs français dans les jours qui viennent et prévoit pour cela de tous les convoquer afin de leur rappeler leur responsabilité et de trouver « des solutions afin d’éradiquer la violence à l’intérieur des stades » . Quitte à ce qu’elles soient coercitives, car conclut-il, les présidents « doivent accepter de ne pas être populaires » .
Facile à dire pour un ministre au top de sa cote de popularité.
MM