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- Entretien d'Anelka à Metro
Valls, Knysna, Domenech : Anelka règle ses comptes
Depuis sa quenelle du 26 décembre dernier, l’homme se faisait presque discret. Sans contrat depuis le 29 mars, Nicolas Anelka est aujourd’hui plus libre que jamais. Préretraité, mais encore footballeur comme il le dit lui-même, le sale gosse de Knysna est revenu sur l’actualité récente, ainsi que sur sa seule Coupe du monde jouée avec le maillot bleu dans les colonnes du journal Métro.
Ainsi quand il lui est demandé ce qu’il a pu penser de la réaction de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, au moment de sa quenelle, l’ancien attaquant de WBA rétorque du tac au tac : « Valls, il n’est pas très méchant ! Je pense plutôt qu’il a été sous l’influence de sa femme (Anne Gravoin, Ndlr) sur cette affaire de quenelle. J’espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné, même si je ne crois pas dans les politiciens ! » À défaut de lui faire des amis, cette affaire l’a en tout cas rapproché de l’humoriste puisqu’il explique que si c’ « était un ami (avant sa quenelle en décembre, ndlr), c’est devenu un frère aujourd’hui » .
Et quand il s’agit d’éclaircir le dossier Raymond Domenech, Anelka (se) régale : « En Afrique du Sud, on savait très bien qu’on allait droit dans le mur. On a provoqué assez de réunions avec lui pour qu’il procède à des changements tactiques. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et tout le monde a subi… Quand je l’entends se poser en victime en disant qu’il ne pouvait rien faire, ça me fait tellement rire. Mais bon, pour vendre son livre, il devait bien faire du sensationnel ! »
Une première attaque qui devait forcément en appeler une deuxième : « J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le Tournoi de Toulon ! Il ne connaît pas la gagne. Je respecte l’homme, car je pense que c’est une bonne personne, mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur. Quand tu as été dirigé par Ancelotti et d’autres grands, il est très dur de l’être par Domenech ! »
Pour finir, Anelka révélera ne rien regretter du malaise sud-africain : « Cette Coupe du monde n’est pas une cicatrice et j’assume tout ce qu’il s’est passé. Si je devais le refaire, je le referais, car il le méritait à ce moment-là ! Un coach qui demande le respect, mais qui est incapable de respecter le meilleur buteur de l’histoire du football français (Thierry Henry, ndlr) ne mérite aucun égard… »
Voilà pour les 4 rounds. La réponse des principaux intéressés ne devraient pas tarder.
MG