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Une trentaine d’ultras stéphanois placés en garde à vue suite aux incidents survenus face à Auxerre en mai dernier
Ce lundi matin, aux alentours de six heures, l’opération « Ultras 42 » a débuté à Saint-Étienne. Celle-ci a conduit à l’interpellation d’une trentaine d’ultras de l’ASSE au petit matin selon l’AFP. Tous ont été placés en garde à vue et sont suspectés d’avoir participé aux violences survenues lors du barrage retour d’accession en Ligue 1, disputé contre Auxerre le 26 mai dernier. Une opération rendue possible, explique la Direction départementale de la sécurité publique de la Loire, grâce au système de caméras de Geoffroy-Guichard permettant d’avoir à disposition près de 250 images, aussi bien dans l’enceinte qu’aux abords, mais aussi dans la ville.Au coup de sifflet final de ce match qui envoyait l’ASSE en Ligue 2, des supporters en colère se sont rués sur la pelouse de Geoffroy-Guichard pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la direction des Verts. Jets de fumigènes, violences, dégradations… une situation chaotique qui a contraint les joueurs stéphanois et auxerrois à rentrer aux vestiaires au pas de course. À la suite de ces incidents, l’AS Saint-Étienne écopera finalement de trois points de suspension pour le début de l’exercice 2022-2023 ainsi que de six matchs à huis clos.
TP