- Suède
Une pré-saison interminable en Suède
Coronavida.
Voilà plus de cinq mois, c’est-à-dire depuis janvier, que les joueurs de la première division suédoise (l’Allvenskan) répètent leurs gammes, travaillent physiquement et attendent de pouvoir retrouver les terrains pour la compétition qui devait reprendre le 4 avril. Bref, une pré-saison interminable. Et si la Suède s’est distinguée de ses voisins européens en n’imposant pas de confinement à sa population, les rassemblements de plus de 50 personnes ont été interdits. Résultat, les autorités ont logiquement repoussé le début du championnat au 14 juin.
Mais voilà, les joueurs n’en peuvent plus de se préparer. « Si quelqu’un vous dit qu’il aime l’entraînement d’avant-saison, il ment, c’est sûr. C’est un moment difficile à passer », raconte par exemple Blair Turgott (Ostersunds FK), à la BBC. Fredrik Ulvestad, milieu de terrain passé par Burnley confirme : « Il est évident que la santé des gens compte davantage, mais quand on n’a pas de date à laquelle on peut se rattacher, c’est mentalement frustrant. J’ai juste hâte de jouer un vrai match, même si ce sera sans public, ce qui sera bizarre. » Une situation difficile, qui l’est encore plus pour les joueurs étrangers ne pouvant pas toujours rentrer voir leurs proches dans un autre pays.
Une situation qui entraîne cette question : une longue préparation diminue-t-elle le risque de blessures ?
GL