- Bolivie
- Nacional B
- Real Oruro-Royal Pari (3-0)
Une équipe abandonne son match et se fait reléguer en deuxième division
Abandon : 3-0 ou relégation.
Pour certains, c’est loin d’être juste une défaite, cela peut être une stratégie. En plein duel pour garder sa place dans l’élite bolivienne, face au Real Oruro, qui luttait pour l’intégrer, le Royal Pari a complètement perdu les pédales. Battu par l’Academia del Balompie en finale d’accession, le Real Oruro avait une deuxième chance de passer en première division, mais semblait bien mal parti face à l’avant-dernier de Division Profesional, le Royal Pari. Ces derniers, tranquilles vainqueurs 4-0 à l’aller et qui défendaient leur place en première division, pensaient ainsi avoir plié l’affaire. Trop sûrs d’eux ? Peut-être.
Penalty litigieux, coach qui pète un câble et bagarre générale
Car dans ce deuxième acte, tout vire au cauchemar. En 45 minutes, Real Oruro claque un 3-0 et n’est plus qu’à un but de l’exploit ! C’est là qu’à quelques minutes de la fin de la rencontre, l’arbitre siffle main et donne penalty pour le Real Oruro. La suite, c’est l’Opinión qui la raconte. On découvre ainsi que l’« Inmobiliario », comme on le surnomme, a tout simplement quitté le terrain en guise de contestation, sur consigne de l’entraîneur, un certain David de la Torre. Sauf que ce dernier a véritablement pété un câble et coûté cher à son équipe.
LA JUGADA POLÉMICA Este fue el penal sancionado por el árbitro, lo que desató el gran lío entre Royal Pari y Real Totora de Oruro. pic.twitter.com/0hnEBc1Bvb
— Erwin Quispe Perca (@ErwinQuispePerk) December 23, 2024
Peut-être convaincu que le 3-0 suffirait à retourner la situation avec une victoire par forfait, pour offrir un 4-3 cumulé en faveur des siens, De la Torre s’est fait recadrer, et plutôt sèchement. En effet, la fédération bolivienne de football n’a pas laissé passer ça : relégation directe en deuxième division. Les joueurs de Royal Pari, abasourdis, troquent alors les crampons pour les poings et clôturent leur soirée en embrouille générale avec les policiers, intervenus pour protéger le corps arbitral.
Et si le PSG de 2017 avait tenté le coup ?
MJ