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Un collectif de supporters de l’Union saint-gilloise se prononce en faveur d’un nouveau stade
Le stade supérieur.
Cela fait maintenant un petit moment que l’Union saint-gilloise cherche à construire un nouveau stade qui répondrait à son nouveau statut de club du sommet de la Jupiler Pro League. Fort de seulement 9000 places, et malgré une rénovation opérée en 2018, le stade Joseph-Mariën est devenu trop petit pour répondre à la demande du nouveau public de la RUSG, en plus de ne pas être aux normes européennes lorsque le club jaune et bleu dispute ses rencontres européennes, ce qui le force à devoir migrer chez le rival anderlechtois.
Problème, le stade Mariën se trouvant sur un terrain appartenant à la Donation royale belge, les possibilités d’une extension à 15 000 places sont réduites à peau de chagrin, d’autant plus que la surface de l’enceinte, située dans la commune bruxelloise de Forest, est classée au patrimoine. Il y a une semaine, une étude a définitivement enterré cette option, ne reste plus que celle de la construction d’une nouvelle enceinte en périphérie de la capitale, ce que bon nombre de supporters historiques de l’Union ont longtemps refusé, arguant précisément que « le Mariën est [leur] maison ».
From Marien to Bempt 💛💙 pic.twitter.com/GNsj9NgVON
— Union Apaches 🇧🇪 (@RUSG_FR) April 16, 2024
Pourtant, ce mardi, un collectif de supporters baptisé Union Apaches a publié un long communiqué, dans lequel il reconnaît qu’un déménagement est la seule réponse possible pour continuer d’évoluer, tout en ayant la capacité de répondre à la demande toujours grandissante : « Nous savons, le cœur déchiré, que notre avenir sera bâti dans d’autres lieux. Si nous voulons survivre et nous épanouir, nous savons que cela demande un sacrifice : celui de quitter notre maison. Ce sacrifice, aussi dur soit-il, n’est pas inconcevable si on comprend qu’il est dans l’intérêt de l’Union saint-gilloise. »
Voyons le bon côté des choses : en déménageant, l’USG pourra utiliser le Mariën comme centre d’entraînement et arrêter de s’entraîner à 100 kilomètres de ses bases.
JD