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Un club de D4 dénonce des incidents racistes de plus en plus fréquents les jours de match
Toujours pas, Monsieur Le Graët ?
« En pleine rencontre, on entendait des « Vive Marine Le Pen », « On ne va pas serrer la main à des bougnoules ». » Ce nouveau témoignage livré par Ali Mohamed, le président de l’Olympique Arras Football (D4), dans les colonnes de L’Avenir de l’Artois dépeint une triste réalité autour des terrains amateurs le dimanche après-midi. Son effectif, composé d’une majorité de joueurs français d’origine étrangère, est de « plus en plus » victime d’incidents racistes qui ne sont même plus surprenants.
Le problème provient des tribunes, explique le président. « Les fautifs sont les supporters. Les insultes et divers actes racistes viennent d’eux, on a l’impression qu’ils ne viennent que pour ça, révèle-il. […] Je vois parfois des mamans et des grands-mères proférer des injures racistes. Ça vient de toutes les générations. Comment voulez-vous éduquer les jeunes sur le sujet, si les parents eux-mêmes sont impliqués ? » Des faits qu’il a localisés « généralement dans les campagnes et les communes reculées ».
Regardez, ils sont là. Ils sont dans les campagnes, dans les villes, sur les mains courantes.
ALB