- Angleterre
Trente anciens joueurs de Premier League intègrent une étude sur la démence
Flippant.
L’étude de l’université de Glasgow avait déjà mis en avant ce problème récurrent dans le football professionnel : les anciens footballeurs sont 3,5 fois plus susceptibles que le reste de la population d’être atteint de démence ou d’une autre maladie neurodégénérative. Les cas récents de Bobby Charlton ou de Gerd Müller ont permis de médiatiser cette étude qui n’était pas assez reconnue dans le milieu du ballon rond. Et aujourd’hui, ce sont 30 anciens joueurs de la Premier League qui ont rejoint l’étude menée par l’université d’East Anglia qui les comparera eux et 40 joueurs amateurs à un groupe de 60 personnes n’ayant jamais joué au football.
L’ancien attaquant de Norwich et du pays de Galles Iwan Roberts explique l’importance de cette étude : « J’ai 52 ans et je crois bien plus à la prévention qu’à la guérison, donc je préfère réaliser des tests maintenant pour pouvoir mettre en place un plan si quelque chose n’allait pas. » Alors que cinq membres de l’équipe d’Angleterre de 1966 ont déjà été diagnostiqués, c’est Tony Cascarino, ancien de l’OM, qui a écrit une lettre ouverte émouvante dans le Times : « Je serai atteint de démence, et je veux des réponses. » Beaucoup d’autres sports, comme le rugby ou le football américain, ont déjà pris des mesures et il semblerait que le football se mette enfin à la page.
JB