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Tirs au fusil d’assaut et règlements de compte : le Valence FC met la clef sous la porte
Chicago-sur-Rhône.
Le 22 décembre dernier, des tirs de fusil d’assaut ont retenti au stade Jean-Perdrix, sur les hauteurs de Valence. Le Valence FC accueillait Saint-Priest-en-Jarez, au moment où des infrastructures du club local ont été attaquées, sous motif de règlement de compte. La ligue régionale a tenu une commission d’enquête dont les conclusions ont été rendues publiques ce mardi par Le Dauphiné. Verdict : les activités sportives y sont désormais suspendues. C’est ainsi que, très probablement, le club des quartiers populaires de Valence a signé son arrêt de mort.
Encore plus à l’abandon
De fait, ces incidents ne sont pas les premiers à émailler la vie du club. En avril 2023, des tirs de fusils d’assaut avaient déjà retenti. Triste chute, alors que fin novembre, les Drômois jouaient les 64es de finale de la Coupe de France, éliminés par Martigues.
Malheureusement, les conséquences de cette fusillade vont principalement affecter les jeunes de ce quartier sensible. Cette idée est illustrée par une source proche du club, rapportée par France Bleu : « Enlever le club, c’est ouvrir la porte de la délinquance à certains jeunes. » L’adjoint au maire et responsable des Sports, Renaud Poutot, déclare tristement : « Je crois qu’on est arrivé au terme d’une histoire. » En revanche, il n’affiche aucune intention de laisser une telle situation avec autant de retombées sociales : « L’école de foot profite à près de 220 enfants, nous allons donc concentrer nos forces pour préserver et soutenir ceci. » Ce a quoi il ajoute même : « Quand cet épisode sera terminé, nous maintiendrons cette plaine sportive ouverte, on ne va pas lâcher les mômes… »
Quand les balles pleuvent, les enfants pleurent.
BGC