- Décès de Thierry Roland
Thierry Roland : l’hommage des politiques
Suite au décès de Thierry Roland dans la nuit de vendredi à samedi, les hommages des politiques de tous bords sont tombés comme la pluie sur Donetsk.
L’Élysée a publié sur son site un communiqué tout en sobriété de François Hollande, qui révèle que Thierry Roland a eu la joie d’assister à la victoire des Bleus face à l’Ukraine avant de succomber : « Je sais qu’il se réjouissait encore hier soir de la victoire de notre équipe de France, qu’il a suivie pendant 13 Coupes du monde et accompagnée de sa voix forte pendant 50 ans. » Le président de la République salue également le dévouement pour son métier, auquel Thierry Roland a « consacré toute sa vie, avec passion et talent » avant de s’associer « à la douleur de sa famille » et lui présenter toutes ses condoléances.
Valérie Fourneyron, quant à elle, déclare avoir appris « avec une grande tristesse le décès brutal de Thierry Roland à 74 ans » . La ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative ajoute : « Avec lui s’éteint une véritable légende du football français et un monument de la télévision. Au cours de son exceptionnelle carrière, c’est sa voix qui résonne dans la tête de tous les amoureux du ballon rond lorsque nous nous remémorons les temps forts du football français au cours des dernières décennies. Qui a oublié son explosion de joie, son émotion, ses larmes, le 12 juillet 1998, lorsqu’il a avoué en direct « pouvoir mourir tranquille » ? De ce parcours exceptionnel, nous garderons l’image d’un homme populaire, qui exerçait son métier avec passion, avec compétence, avec sincérité et avec dévouement. »
Thierry Roland, qui avait avoué au Parisien en janvier dernier qu’il allait voter pour Nicolas Sarkozy aux dernières présidentielles, a également reçu les louanges du Front National. Le parti de Marine Le Pen salue dans un communiqué « un esprit libre, patriote, qui n’hésitait pas à défendre des convictions bravant la pensée unique et le politiquement correct » et rappelle que le compère de Jean-Michel Larqué partageait avec le parti à la flamme son avis sur le rétablissement de la peine capitale : « Nul n’oubliera sa prise de position courageuse pour le rétablissement de la peine de mort pour les assassins d’enfants et de policiers. »
Côté UMP, l’ancienne ministre de la Santé et des Sports Roselyne Bachelot fait partager sa peine à ses twittos en évoquant « une figure du journalisme sportif » et a « une pensée pour Françoise (Boulain, sa veuve, réalisatrice pour la télévision, ndlr) et Gary (son fils, prénommé en hommage à Lineker, ndlr) et pour son frère Claude disparu trop tôt. »