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Thierry Laurey, les secousses et les gueulantes
Les interviews de Thierry Laurey prennent des allures de visite chez le psy.
Interrogé dans les colonnes de L’Équipe, le technicien du Racing s’est laissé aller à une analyse assez lunaire de la gestion de son groupe, entre agressivité et cadrage des joueurs. « Il faut arrêter de croire que les murs tremblent à la mi-temps. On ne trouve pas les solutions en aboyant comme un abruti. » Avant d’embrayer : « Celui qui n’est pas dans les clous, il peut très bien se retrouver de l’autre côté de la route là-bas, au centre de formation. Ou être viré de l’entraînement. Autant je peux être convivial, autant je peux être vraiment chiant. Parce que tu n’es pas le copain des joueurs. »
Et il poursuit : « Avec les joueurs, je ne vais pas trop loin. J’ai secoué pas mal de mecs, c’est clair. Avec certains, cela a été très chaud sur la fin de ma carrière de joueur. Carotti, Rouvière, Alicarte, Bonnissel… Je les ai fracassés, car quand il y a un bifteck sur le terrain pour deux, ce n’est pas toi qui manges, c’est moi. Quand on s’est retrouvé, ils m’ont dit :« Thierry, tu nous as cassé les couilles, mais si tu n’avais pas été là, on n’aurait jamais été pros. »[…]J’aime bien allumer les gens pour les titiller. Jamais pour les insulter, je respecte tout le monde. »
Reste à voir si l’ancien entraîneur du Gazélec ose hausser le ton devant Ludovic Ajorque.
JB