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Les confidences de Thierry Henry sur son lien avec le public français
Le huitième chauve le plus beau du monde est aussi l’un des hommes de l’année.
Dans une interview pour GQ, en tant que membres des « Men of the Year 2024 », Thierry Henry s’est dévoilé, entre souvenirs des JO et introspection post-COVID.
Les souvenirs uniques des JO
« J’ai des frissons rien qu’en y pensant », lance Riton, en évoquant l’aventure des Jeux olympiques. Certes, la médaille d’argent gardera un goût d’inachevé, mais elle a aussi servi de réconciliation : avec lui-même, et avec un public français qu’il pensait à jamais distant : « J’en ai vécu, des choses, dans ma carrière : une finale de Coupe du monde gagnée (1998) et une autre perdue (2006), une finale de Ligue des champions perdue (2006) et une autre gagnée (2009). […] Mais honnêtement, je ne pensais pas pouvoir me reconnecter comme ça avec le public français. Je pensais que c’était fini. »
#ThierryHenry est en couverture de notre numéro des #GQMOTY 2024.
En menant l’équipe de France jusqu’en finale olympique, l’ancien attaquant des Bleus a non seulement démontré ses talents de manager, mais a également renoué avec son pays.
En kiosque dès le 27 novembre. pic.twitter.com/KGTw5h7WZU
— GQ France (@GQ_France) November 15, 2024
Les Jeux furent aussi l’occasion, pour la légende d’Arsenal, de partager des moments uniques avec ses enfants : « Les JO dépassent tout, parce qu’ils étaient là. Ils avaient vu des vidéos de 1998 ou 2000, mais cette fois, j’ai pu partager ces émotions avec eux et avec mon pays. »
« J’ai fait la paix avec moi-même »
« Être connu, c’est préserver une image, mais je ne suis plus joueur, lâche-t-il aussi. Pendant ma carrière, on te colle une étiquette de role model, alors que j’étais loin d’être parfait. » Le tournant ? La pandémie, qui l’a poussé à consulter un psychologue et à retrouver son « enfant intérieur » : « La discussion la plus importante qu’on peut avoir, c’est avec soi. Aujourd’hui, j’ai fait la paix avec moi-même, avec mes forces et mes failles. »
Titi, c’est toi le boss.
MJ