Tabárez : « Suárez est plus mature »

Après la rouste russe donnée à l’Arabie saoudite (5-0), la deuxième journée du Mondial offre un beau programme.

Pour démarrer les hostilités, le duel entre l’Uruguay, champion du monde en 1930 et 1950, et l’Égypte, le plus gros palmarès du continent africain, va faire saliver la planète. En conférence de presse, Óscar Tabárez évoquait les différentes actualités sur son équipe avant d’entamer le tournoi à Iékaterinbourg.

El Professor a d’abord parlé de son homologue Héctor Cúper, le sélectionneur des Pharaons. « Je le connais depuis l’année 1991, quand j’entraînais Boca Juniors, raconte l’homme de 71 ans. C’était encore un footballeur en activité à cette époque… Il s’est mis à entraîner dans la foulée aux côtés de Carlos Timoteo Griguol, un entraîneur de renom. J’ai beaucoup de respect pour son parcours. »

Interrogé sur la condition de son buteur Luis Suárez, qui retrouve la Coupe du monde après sa morsure de l’épaule de Giorgio Chiellini en 2014, le boss de la Celeste s’est montré confiant : « Ce qu’il s’est passé au Brésil est une réalité, cela l’a aidé à grandir. Je vois que Luis s’est préparé comme un vrai professionnel pour ce Mondial, il est plus mature maintenant. »

Enfin, l’Uruguay va devoir défier le signe indien : depuis la Coupe du monde 1970, l’équipe nationale n’est jamais parvenue à remporter sa première rencontre dans un Mondial. « C’est une statistique, pas une malédiction. Nous n’en faisons pas une obsession, et gagner cette rencontre après 48 ans ne nous fera pas sauter au plafond. »

Peu importe le flacon, pourvu qu’on ait Suárez.