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Sylvain Armand n’est « pas fier d’avoir pété les boulons »
Après leur retraite, certains joueurs ont du mal à se passer de l’odeur des vestiaires. Pour Sylvain Armand, c’est celle de la commission de discipline qui lui manque.
Quelques jours après son coup de chaud lors de la rencontre entre Nantes et Lille, le 19 mars dernier (alors qu’il était pourtant suspendu depuis son accrochage avec Frédéric Antonetti), Sylvain Armand revient sur cet incident : « Je ne suis pas fier d’avoir pété les boulons, mais la page est tournée. » Dans une interview accordée à L’Équipe, le dirigeant nordiste fait son mea-culpa : « Je n’ai pas à réagir comme ça, ce n’est pas ma personnalité. Je ne suis ni violent ni méchant, ce n’est pas l’image que j’ai voulu donner dans ma carrière pendant vingt ans. »
Touché par le décès de son ami Frantz Lecomte (survenue le jour du match entre le FCN et le LOSC), ancien directeur de la communication du Stade rennais, l’ancien défenseur du PSG raconte : « J’ai pris sur moi toute la journée. Je ne voulais rien laisser transparaître auprès des joueurs, mais… j’ai eu beaucoup de tristesse et, quand tu dégoupilles, tu dégoupilles mal. Je le regrette, je ne l’ai pas vu venir. » Après avoir reconnu qu’il avait « ramassé pendant deux ou trois jours », Armand poursuit : « La pression est différente en tribune. Les matchs ne sont pas faciles à vivre et, à la fin, quand tu discutes avec les joueurs, tu constates que tu étais tendu, alors que pour eux, c’est normal. »
C’est ce qu’on appelle faire Armand-e honorable.
FP