- Rubrique du mercredi
Surnom du jour: Das Phantom
Lorsqu’on demande à Christian Wörns de parler de Roy Makaay, peut être encore traumatisé par les matchs à devoir marquer l’attaquant néerlandais, le défenseur teuton fait dans la blague : « Parfois vous ne voyez pas Roy pendant 90 minutes, mais quand vous le voyez il est déjà trop tard : il est en train de fêter son but » .
Alors que sa carrière va de pair avec les années dorées de la Corogne, club au sein duquel il finit, ni plus ni moins, Soulier d’or européen (en 2003, avec 29 buts, ndlr), ce n’est qu’en Allemagne, à presque 30 ans, que Roy Makaay obtint un surnom : « Das Phantom » (le Fantôme, en français), symbole de sa capacité à s’effacer pour mieux marquer.
En effet, avec 23 buts en 32 matchs, les stats de sa première saison parlent d’elles mêmes. Sûrement surpris que rien ne lui soit déjà attribué, les supporters munichois sautent alors sur l’occasion.
Conscient d’être entré dans le cercle privé des joueurs à surnoms plutôt stylés (entre autres le Snake pour Youri Djorkaeff, le Pitbull pour Edgar Davids ou bien El Matador pour Marcelo Salas, ndlr), Makaay s’est fendu d’une réplique plutôt classe : « Marquer des buts, c’est mon travail et c’est ce que je sais faire de mieux » .
Ironie ou manque d’inspiration, désormais Raul est aussi surnommé « Das Phantom » outre Rhin.
Hommage.
NB