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Superligue : Florentino Pérez persiste et signe
Florentino Pérez en remet une couche.
Invité de la radio espagnole Cadena Ser pendant près de deux heures ce mercredi soir, Florentino Pérez s’est longuement exprimé sur sa Superligue avortée, son origine et la véhémence de la planète football et des instances à l’encontre du projet des douze. Morceaux choisis :
« Je suis triste. Nous travaillions sur ce projet depuis trois ans. Le format de la Ligue des champions est obsolète, vieux et n’a d’intérêt qu’à partir des quarts de finale.[…]Ce format ne fonctionne plus, et il nous est venu l’idée de faire un format dans lequel joueraient les équipes majeures d’Europe. Nous avons regardé les chiffres et nous avons vu que nous pouvions en tirer beaucoup plus d’argent. »
« Il y avait un club parmi les Anglais qui n’était pas très intéressé. Il a commencé à contaminer les autres. Un autre n’était plus convaincu.[…]Le projet est en attente, il existe.[…]Les douze clubs avaient signé un contrat. S’ils sont partis, c’est parce que l’UEFA leur a mis la pression. »
« Je n’ai jamais vu autant d’agressivité, c’était quelque chose d’organisé. Ça nous a tous surpris. Quand nous avons communiqué, nous avons demandé à voir le président de l’UEFA et de la FIFA. Ils ne nous ont pas répondu. En vingt ans, je n’avais jamais vu une telle agressivité de ma vie. Des menaces, des insultes… comme si nous avions tué le football. »
« La vie change. De décennie en décennie, des générations apparaissent et demandent de nouvelles choses.[…]Nous devons proposer des matchs compétitifs, qui soient vus sur des nouvelles plateformes. »
Une tête de mule à la Maison-Blanche. Qui pour nettoyer ?
AL