Super Blatter
Le football africain aurait-il trouvé son super héros ? Sepp Blatter, l’homme qui osa confier pour la première fois l’organisation d’une coupe du monde à un pays d’Afrique (ce qui est déjà grandiose), en remet une couche. S’exprimant lors du congrès de la Confédération africaine de football, le président de la FIFA s’est déclaré « favorable à une meilleure représentation des équipes africaines en Coupe du Monde » . Autrement dit, six nations pourraient jouer les prochaines phases finales, au lieu de cinq en 2006. Une reconnaissance donc pour tout un continent qui, pour une fois, se sent responsabilisé et respecté. Certes, n’est pas Nelson Mandela qui veut, mais force est de constater que Blatter s’efforce à faire de l’Afrique, une incontournable dans la planète football. Dommage que ces belles palabres soient assaisonnées de sempiternels arguments économiques : « La coupe du monde 2010, avec tous les contrats que nous avons signés avec les télévisions et les sponsors, va nous rapporter plus d’argent que celle de 2006 » . C’est pourtant ce qui s’appelle joindre l’utile à l’agréable !
MN